«Les personnes sourdes devraient être libres de se réorienter»

Sourde profonde de naissance, Noha El Sadawy témoigne de son combat pour changer de parcours professionnel.

Assistante en information et documentation, la jeune femme travaille à 80% à l’Université de Lausanne et se passe d’un interprète. Mais ce soutien se révèle parfois indispensable. C’est le cas lors d’une formation. Lorsque Noha décide, fin 2015, d’entreprendre un certificat d’études avancées en médiation culturelle à la Haute École spécialisée de suisse occidentale, à Lausanne, elle se tourne donc vers l’assurance-invalidité (AI) pour subventionner les frais d’interprète.

Pour vingt-cinq jours de formation, ceux-ci s’élèvent à environ 43 000 francs. Les cours débutent puis, en février 2016, l’AI lui signale que sa demande est refusée. Pour l’étudiante de 36 ans, qui officie notamment comme guide pour le Musée Chaplin et désire renforcer son activité de médiatrice culturelle initiée il y a huit ans, c’est le coup de massue.

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