Comment reconnaître un AVC

«Un coup de tonnerre dans un ciel serein.» C’est ainsi que certains patients décrivent l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont ils ont été victimes.

Environ 25% des individus touchés sortent indemnes de leur AVC, 25% en décèdent dans les jours, les mois ou les années qui suivent et la moitié conservent un handicap. Les AVC  sont parfois précédés par un AIT.

Un accident ischémique transitoire (AIT) est un accident cérébral dont les symptômes parfois furtifs passent inaperçus. Pourtant, ils représentent de véritables signaux d’alerte puisque près d’un tiers des accidents ischémiques durables ou infarctus cérébraux sont précédés d’un tel épisode. Les symptômes des AIT sont brefs et durent par définition moins de 24 heures :

  • Paralysie d’un membre ou d’un côté ;
  • Baisse brutale, unilatérale de la vision ou vision double ;
  • Troubles de la sensibilité d’un membre ou d’un côté ;
  • Troubles du langage, difficulté à parler ;
  • Troubles de l’équilibre ;
  • Troubles de la compréhension.

Ces troubles disparaissent et ne laissent aucune séquelle. Mais la survenue d’un ou plusieurs AIT multiplie considérablement le risque d’accidents vasculaires cérébraux constitués, durables avec des troubles persistant au-delà de 24 heures et pouvant entraîner des séquelles physiques et/ou intellectuelles.

En cas de symptômes d’attaque cérébrale – «mais aussi d’AIT, qui augmente de façon importante le risque d’AVC», – il faut réagir très vite et appeler le 144. Plus l’on tarde, plus les dégâts sont importants.