Conseils aux seniors confrontés à une baisse de la vue

(sda/ats / Swissinfo.ch)

Les seniors affectés par une baisse de la vue risquent la marginalisation s’ils n’agissent pas dès les premiers signes. L’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA) a dressé une liste de conseils permettant de vivre dans la plus grande autonomie possible.


Les seniors atteints d’un problème de vue ont tendance à s’isoler (archives).Keystone/Daniel Winkler (sda-ats)

Selon une étude menée auprès de 1300 personnes de plus de 70 ans, la déficience visuelle nuit à la qualité de vie. Un tiers des sondés ressentent leur handicap comme un stress psychologique au quotidien. Ils renoncent souvent à lire, conduire, écrire ou aller au théâtre, indique mercredi l’UCBA dans un communiqué.

La plupart des personnes âgées ont de la peine à relever ce défi. Souvent elles refoulent le fait qu’elles voient de plus en plus mal et, pendant des années, laissent passer leur chance de bénéficier de nouvelles stratégies pour vivre de manière quasiment autonome. Les peurs dictent souvent cette réaction, peur d’une aggravation de la déficience visuelle et peur de dépendre de son entourage.

Consulter un spécialiste

Les conseils aux malvoyants doivent donc être axés sur la façon dont ils peuvent exploiter les nouvelles ressources pour surmonter leur handicap. « Tout d’abord, il est important que les seniors consultent un ophtalmologue dès les premiers signaux annonçant un problème de vue », indique Stefan Spring, chargé scientifique de l’UCBA et responsable de l’étude.

Il s’agit ensuite d’utiliser l’ensemble de l’offre de conseils pour découvrir toutes les possibilités existantes. Les seniors qui acceptent de relever le défi de vivre avec un handicap visuel influenceront positivement leur qualité de vie, selon l’étude.

Conseils aux proches

L’UCBA recommande également de partager cette expérience avec son entourage. Des conseils sont également disponibles pour les proches. L’étude intitulée Coping with Visual Impairment in old Age (COVIAGE) a été menée en collaboration avec l’Université de Zurich et la Haute Ecole de travail social et de la santé – Vaud (EESP). Elle se base sur 1300 entretiens téléphoniques dans toute la Suisse.

Lien vers l’enquête COVIAGE (en PDF)

Lien vers le rapport de synthèse de l’étude COVIAGE (PDF)