Des chiens qui répandent la joie et la bonne humeur (VD)

(24heures.ch)

L’Association «Chiens de cœur» offre la possibilité à des personnes en situation difficile de trouver du réconfort auprès des animaux.

Quand Daniel Pittolaz fait son entrée à l’Institution de Lavigny, le bonheur se lit sur les visages des personnes en situation de handicap. Ce n’est cependant pas sa présence qui crée un tel enthousiasme, mais plutôt celle de sa chienne, Tequila. Ce jeudi 15 février, ils sont trois résidents à attendre avec impatience l’arrivée du golden retriever dans une des structures d’hébergement du site.

Durant une heure, ces derniers ont la possibilité de jouer avec l’animal. Chacun leur tour, ils le caressent, le brossent, et cela semble leur apporter beaucoup de joie. «À chaque fois que je viens avec Tequila, je vois énormément de sourires. C’est une grande satisfaction», confie Daniel Pittolaz.

En promenade ou à domicile

Président de l’Association Chiens de Cœur, ce Saint-Preyard va depuis sept ans en compagnie de sa chienne à la rencontre d’enfants malades, de personnes âgées, en fin de vie ou, comme ce jour-là, en situation de handicap. «Aujourd’hui, on fait une simple visite dans un des foyers, détaille-t-il. Mais parfois on part se promener et les gens peuvent la tenir en laisse. Et lorsque des individus sont trop atteints dans leur santé pour se déplacer, c’est Tequila qui monte dans leur lit.»

Un «travail» qu’une quarantaine de chiens réalisent actuellement dans toute la Suisse romande. «Nous aimerions qu’il y en ait encore davantage, explique Daniel Pittolaz. Peu importe la race, tout chien ayant une bonne éducation et appréciant le contact humain peut améliorer le quotidien de ces gens en situation difficile.»

Seul prix à payer pour les animaux: une certaine fatigue à la suite des activités. «Je le remarque avec ma chienne, affirme Daniel Pittolaz. C’est un peu comme si elle ressentait les émotions des personnes qu’elle accompagne. L’année passée, par exemple, elle avait été au chevet d’une dame en fin de vie. Le lendemain, cette dernière est décédée. Tequila n’avait alors pas bougé de la journée.»