Problèmes de vue détectés avant d’être irréversibles

(ats)

«C’est un nouvel espoir pour faire reculer les problèmes de vue, notamment ceux engendrés par la dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou DMLA», a annoncé vendredi l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Cette maladie qui touche 26% des personnes de plus de 60 ans en Europe est l’une des causes principales de cécité dans les pays industrialisés.


Avec cette nouvelle technique, le fond de l’oeil est scanné de manière hyperdétaillée.

 

Le nouvel appareil, mis au point par des chercheurs du Laboratoire de dispositifs photoniques appliqués de l’EPFL, en permettrait un diagnostic plus précoce et donc une meilleure prise en charge.

Identifiée plus tôt, mieux atténuée

En général, la DMLA n’est détectée qu’à l’apparition des symptômes (formation d’une tache floue ou de lignes déformées au centre du champ de vision), qui sont le signe d’une maladie déjà bien avancée. Or, si l’on ne peut pour le moment pas la guérir, on peut en retarder les effets. Identifiée plus vite, la dégénérescence maculaire pourrait donc être mieux traitée et atténuée.

Des tests menés sur une dizaine de personnes saines ont confirmé la fiabilité de l’appareil, qui permet d’observer le fond de l’oeil avec une grande précision et de déceler les différents stades d’évolution des cellules de cette zone, notamment avec l’âge. La machine utilise un système d’imagerie sophistiqué révélant les couches de cellules de la macula qui, jusqu’ici, restaient invisibles lors des examens conventionnels.

Des études plus poussées encore seront menées dans les mois qui viennent. 

Vidéo (en anglais uniquement)