Le Grand Prix suisse de théâtre récompense des acteurs handicapés

« Ce qui avait commencé par un atelier culturel à l’intention des handicapés mentaux est aujourd’hui une république libre: un concept esthétique radical, qui ne se laisse handicaper par rien ni personne », écrit l’Office fédéral de la culture.

Pour Anja Dirks, membre du jury, « Theater Hora » a réussi à changer la façon de voir le théâtre fait par les handicapés: « C’est leur ambition qui les différencient des autres troupes pour handicapés, l’envie de faire de l’art et pas seulement du travail social. »

L’Office fédéral de la culture distingue ainsi une institution qui depuis 25 ans offre à des handicapés mentaux la possibilité de faire du théâtre à un niveau professionnel. La distinction a été remise au théâtre de Carouge à Genève en présence du conseiller fédéral Alain Berset. La cérémonie s’est déroulée en ouverture de la 3e Rencontre du théâtre suisse et c’est la première fois qu’elle a lieu en Suisse romande.

25 ans d’existence

Fondé en 1993, le théâtre Hora a pour but de promouvoir le développement artistique des handicapés mentaux. Depuis 2009, c’est également une école pour comédiens handicapés.

D’abord confinée aux scènes alternatives, la troupe a petit à petit réussi à se faire reconnaître sur les grandes scènes.

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Motards mobilisés pour des handicapés

Près de 250 handicapés ont pu profiter de rouler à moto ou en side-car à la Love Ride dimanche à Dübendorf (ZH). Quelque 6000 motards et 9000 visiteurs ont participé à la fête. Plus de 350’000 francs ont pu être récoltés en faveur des personnes souffrant de maladies musculaires.

Le beau temps a profité à l’événement: l’an dernier, seuls 1500 motards et 2500 visiteurs avaient fait le chemin de Dübendorf sous la pluie.

Les dons récoltés visent à soulager le quotidien des personnes handicapées et de leur famille. Ils permettront également de financer partiellement des projets et la création d’appareils spécifiques hors de prix, selon le communiqué de presse. (ats)

Un camp pas comme les autres…

Charles-André Roh Président de la section Vaudoise de la FSA organise pour la seconde année un camp pas comme les autres.

Fort d’une expérience réussie ou pendant une semaine exceptionnelle, six  jeunes malvoyants ont pu aller au bout de leurs rêves en s’entrainant avec les pompiers, en testant le vol libre en soufflerie dans un simulateur, en conduisant un train de Nyon jusqu’à la Cure, en découvrant le plaisir du sport équestre et de la ballade en moto, en maniant les commandes d’un tracteur et en se perfectionnant avec la sécurité des outils informatiques, il récidive cette année  en plaçant la barre encore plus haut !

Lien vers le reportage du camp 2015

Du lundi 4 au samedi 9 juillet, au manège de la Sallivaz à Chavannes-de-Bogis, six enfants aveugles ou malvoyants découvriront de nouvelles animations : faire un tour sur une moto Goldwing, découvrir la plongée sous-marine, parler au creux de l’oreille d’un cheval, mettre en marche le jet d’eau de Genève et se mettre aux commandes d’un char d’assaut tel est le programme de ce nouveau camp pas comme les autres.

Un Super Puma de l’armée se posera à Chavannes pour prendre les enfants qui partiront ensuite en direction de Bure où ils mangeront avec la troupe, feront un partage de connaissance avec les soldats avant de s’installer dans un char d’assaut. Et pour terminer le camp, un petit-déjeuner avec Alain Morisod qui a accepté de se joindre à eux.

Lire  l’article de la Côte du 23 février 2016

Voir ou écouter le film du camp pas comme les autres…

Le handicap mental ne doit pas empêcher de voter

Une quinzaine d’usagers des Établissements publics pour l’intégration (EPI) ont profité d’une visite privée de tous les lieux symboliques de la République de Genève.

Ces personnes atteintes d’une déficience psychique ou mentale ont gravi la rampe de la tour Baudet et ont eu le privilège de siéger autour de la table du Conseil d’État. Ils se sont assis dans les fauteuils des députés pour écouter le président

Les participants ont ensuite gagné les locaux du Département de l’instruction publique pour participer à un atelier civique. La plupart d’entre eux ont déjà voté au moins une fois et certains ont fait part de leur expérience.

Fruit d’une collaboration entre les EPI et la Chancellerie à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, cette après-midi citoyenne visait à sensibiliser ces personnes, atteintes de déficience, aux droits civiques qu’ils ont la liberté d’exercer.

Lire l’article du tgd.ch