Une attitude honteuse!

(La Liberté )

La Liberté du 25 août nous apprend que dans notre pays, «la majorité des personnes sourdes et malentendantes n’ont jamais été promues au cours de leur carrière» professionnelle et qu’«une étude de la Haute École spécialisée de Lucerne sur la situation des individus souffrant de ce handicap révèle cette tendance sur le marché du travail helvétique.

En comparaison avec la population active en Suisse, le taux de chômage des personnes sourdes et malentendantes est trois à quatre fois plus élevé, soit environ 10%.»Nous sommes ainsi très étonnés qu’à notre époque encore, qui se veut moderniste, les personnes défavorisées par ce handicap sérieux que représente la surdité soient par conséquent cataloguées comme étant des collaborateurs de «seconde zone».

Quel mépris!

Préoccupante, cette situation intolérable dénote bien la mentalité que peuvent avoir certains responsables à l’esprit rétrograde, chargés de l’engagement des travailleurs défavorisés par ce handicap que représente la surdité ou la malentendance.

Cette ségrégation odieuse nous scandalise.
Responsables de cette situation, gênez-vous!

François et Marianne PORCHET,
Fribourg

Le handicap vu par l’archéologie

(RTS)

Tous les matins, pendant les fêtes, un membre de lʹéquipe de CQFD revient sur son coup de cœur de l’année 2019.

Aujourd’hui, Lucia Sillig se plonge dans l’histoire du handicap. Comment les humains survivaient avec un bras en moins au Néolithique? Comment nos ancêtres traitaient les personnes infirmes? Ce sont des questions abordées dans l’ouvrage « Handicap: quand lʹarchéologie nous éclaire »


Des ados atteints de surdité à l’école des robots

(ats/nxp)

Une initiative de la Fédération suisse des sourds et de Google veut éviter le décrochage numérique aux enfants souffrant de handicap.


Les enfants et adolescents sourds, eux, risquent d’être exclus de la numérisation. (Image d’illustration) Image: Keystone

 

Chômage et décrochage numérique guettent particulièrement les personnes sourdes et malentendantes, alerte la Fédération suisse des sourds (FSS). A son initiative, 30 enfants souffrant de ce handicap suivent cette semaine des cours de robotique chez Google à Zurich.

En raison des barrières de communication, le taux de chômage des personnes sourdes et malentendantes est trois fois plus élevé que la moyenne en Suisse, à 9%, rappelle lundi la FSS dans un communiqué. «Les enfants et adolescents sourds, eux, risquent d’être exclus de la numérisation. Or cette jeune génération a un besoin urgent d’accéder au monde du travail 4.0.»

Deux écoles participent

Du 18 au 21 novembre, dans le cadre de la «semaine de l’accessibilité», une trentaine d’enfants sourds et malentendants suivront des cours de robotique au siège zurichois de Google. Deux écoles pour sourds et malentendants participent.

Des spécialistes de l’entreprise technologique californienne leur fourniront un enseignement de base, assistés par des interprètes. En parallèle, la FSS propose des cours de langue des signes aux employés de Google. «L’engagement concret des employeurs est nécessaire pour exploiter pleinement le potentiel des personnes sourdes et malentendantes», souligne la fédération.

Ski-handicap: Théo Gmür renonce à la deuxième manche du slalom de Zagreb

(Le Nouvelliste)

Le Nendard était septième au terme de la première manche, à plus de quatre secondes du leader américain.


Théo Gmür

 

Septième au terme de la première manche du slalom de Coupe du monde de Zagreb (Croatie), Théo Gmür a renoncé à s’aligner sur le deuxième tracé. Troisième meilleur Suisse, il avait concédé 4’’40 à l’Américain Thomas C. Walsh. Le slalom est de loin la moins bonne discipline du triple champion paralympique. Il n’avait d’ailleurs pas prévu de s’aligner en slalom cet hiver. Mais le manque de courses avant les Mondiaux l’avait incité à revenir sur sa décision initiale.

La science et la danse au service de la paraplégie

(20min.ch)

Deux scientifiques suisses vont parler, mardi à l’EPFL, de leur étude dans le traitement de la paraplégie qui a eu un retentissement mondial. La soirée sera agrémentée de concerts dont Youssou Ndour sera la tête d’affiche.

Tous les deux jours, une personne devient paraplégique en Suisse. Pour faire avancer la recherche dans ce domaine, une soirée de levée de fonds est organisée toutes les années paires. Ce sera le cas le mardi 20 novembre dès 18h30 au SwissTech Convention Center de l’EPFL. «La Soirée de l’Espoir 2018 sera exceptionnelle», s’enthousiasment en chœur Daniel Joggi et Philippe Boissonnas, respectivement président de la Fondation suisse pour paraplégiques et secrétaire général de la Fondation internationale pour la recherche en paraplégie. Même si depuis 2011 ces deux entités sont partenaires dans le financement de projets de recherche, c’est la première fois qu’elles s’associent dans l’organisation de la Soirée de l’Espoir.

Objectif: dépasser une affluence de 800 personnes

Plusieurs autres particularités de l’édition de cette année laissent croire que le record de 800 participants de 2016 sera battu. Tout d’abord, les deux scientifiques suisses Jocelyne Bloch (CHUV) et Grégoire Courtine (EPFL) vont exposer au public les résultats de leur étude de portée mondiale qui a permis à trois patients paraplégiques de marcher grâce à des stimulations électriques de leur moelle épinière par un implant sans fil. Sebastian Tobler, un des patients, parlera également de cette percée scientifique.

Les étudiants se font désirer

La partie récréative de cette soirée de recherche de fonds aura pour tête d’affiche Youssou Ndour et le Super Etoile de Dakar. Avant le groupe sénégalais, les Solistes de la Menuhin Academy et les danseurs Florent (paraplégique) et Justin, finalistes en 2017 de l’émission «La France a un incroyable talent», seront sur scène.


Florent (chaise) et Justin ont été finalistes de l’édition 2017 de
«La France a un incroyable talent»

 

Tous les feux sont au vert mais une petite ombre pointe au tableau: le très faible taux d’inscription d’étudiants. «Notre cause a aussi un coté didactique et nous avons fixé un prix étudiant à 30 fr pour les inciter à venir», explique Philippe Boissonnas. Pour les les plus de 25 ans souhaitant assister à cette soirée, les prix varient entre 200 et 250 fr par personne.