L’OFT, les CFF et le bpa lancent la campagne pour la sécurité dans les transports publics

(OFT/CFF/bpa)

L’Office fédéral des transports (OFT), les Chemins de fer fédéraux (CFF) et le Bureau suisse de prévention des accidents (bpa) ont lancé aujourd’hui une campagne sur la sécurité dans les transports publics (TP). Le site www.happy-end.ch présente dans trois vidéos les accidents typiques et le comportement correct à adopter afin de les éviter. La campagne vise à maintenir le haut niveau de sécurité dans les transports publics, voire à l’améliorer autant que possible. Comme le montre le rapport de sécurité 2017 de l’OFT, publié en même temps que la campagne, 167 accidents graves se sont produits l’année dernière dans les transports publics et ont fait des morts, des blessés graves ou des dégâts matériels importants.


La Suisse est la championne des transports publics (TP). Il est pratique et facile de les utiliser pour aller au travail, faire du shopping ou se mettre au vert. En plus, les TP sont très sûrs.

Mais le risque zéro n’existe pas. En 2017, la Confédération a recensé 167 accidents graves en lien avec les TP ayant provoqué la mort, des blessures graves ou d’importants dégâts matériels. S’y ajoutent plusieurs centaines d’accidents avec des blessés légers ou des dommages de peu d’importance.

Un comportement inapproprié est souvent en cause. L’attention, la prudence et la vigilance sont les meilleurs moyens pour éviter les accidents.

QUELS SONT LES BONS RÉFLEXES À ADOPTER ?

Un super-héros et sa fidèle monture apportent des éléments de réponse dans les vidéos ci-dessous

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Source de la vidéo: Office fédéral des transports/OFT/site www.happy-end.ch

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Source de la vidéo: Office fédéral des transports/OFT/site www.happy-end.ch

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Source de la vidéo: Office fédéral des transports/OFT/site www.happy-end.ch

Assurance-invalidité – Communiqué de presse du 20 avril 2018

(parlament.ch)
Communiqué de presse du 20 avril 2018

Après être entrée en matière sans opposition sur le développement continu de l’AI (17.022 n) à sa dernière séance, la commission a entamé la discussion par article du projet. Avec ses propositions elle suivait la ligne tracée par le Conseil fédéral. Par 14 voix contre 7, elle a approuvé un élément central de la réforme, à savoir l’extension des conseils et de l’accompagnement axés sur la réadaptation et destinés aux assurés, aux employeurs, aux médecins et aux acteurs concernés du domaine de la formation (art. 3a).

Afin de mieux aider les jeunes à entrer dans la vie active, la CSSS-N a soutenu, par 15 voix contre 7, la possibilité pour les mineurs de faire l’objet d’une communication auprès de l’AI dès l’âge de 13 ans (art. 3abis, al. 1bis, let. a). Par 13 voix contre 6 et 3 abstentions, elle a en outre approuvé le fait que les personnes qui ne sont pas encore en incapacité de travail, mais qui sont menacées de l’être, puissent également faire l’objet d’une communication auprès de l’AI (art. 3abis, al. 1bis, let. b). Enfin, la commission a chargé l’administration de lui exposer, d’ici à sa prochaine séance, les conséquences que pourrait avoir un octroi de rentes AI à partir de l’âge de 30 ans seulement.

Création d’une Alliance AI: OUI au développement continu, NON au démantèlement des prestations

Communiqué de presse de l’Alliance AI

Création d’une Alliance AI OUI au développement continu, NON au démantèlement des prestations.

Plusieurs organisations et partis se sont regroupés pour former l’Alliance AI. Leur objectif: la révision imminente de la loi sur l’assurance-invalidité (LAI) doit aboutir à un réel développement continu de l’AI – et non à un démantèlement des prestations.

En fin de cette semaine, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) commencera à délibérer du contenu de la prochaine révision AI. Un éventail d’organisations de personnes handicapées, de syndicats, de partis et d’associations des domaines du social et de la santé se sont regroupés au sein de l’Alliance AI. Leur volonté est d’œuvrer dans le sens d’un réel développement continu de l’AI.

L’Alliance AI approuve l’intention du Conseil fédéral de promouvoir la réadaptation professionnelle. Elle évalue en outre positivement les diverses mesures de réadaptation: il est prévu de les faire intervenir plus vite, plus systématiquement et en coopération plus étroite avec les employeurs. Or, si l’on veut que les personnes handicapées accèdent réellement au monde du travail et s’y établissent dans la continuité, il faut plus que des belles paroles. Comme l’a mis en lumière l’évaluation de la loi sur l’égalité des personnes handicapées, en vigueur depuis 14 ans, l’objectif visé n’a pas pu être réalisé en l’absence d’engagement de l’économie libre. La Confédération et les cantons ont en outre l’obligation de permettre la mise en œuvre effective des mesures de réadaptation professionnelles proposées.

Système de rentes linéaire: oui, mais il faut de la cohérence
Le Conseil fédéral propose un système de rentes linéaire afin d’éliminer les effets de seuil. L’Alliance AI estime toutefois que le modèle proposé ne fait pas sens, vu qu’il prévoit de maintenir le droit à une rente AI seulement à partir d’un taux d’invalidité de 40%. Or dans un système de rentes linéaire, les effets de seuil ne sont suffisamment éliminés que si le seuil d’accès est fixé plus bas – comme le pratique par exemple l’assurance-accidents qui prévoit un seuil d’accès dès 10% d’incapacité de gain.

Économies et démantèlement des prestations: un tabou
La révision de l’AI, qui ambitionne d’être prise au sérieux comme un développement continu de l’AI, devrait tenir compte des objectifs et exigences de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées: les personnes concernées doivent pouvoir mener leur vie de manière autodéterminée et indépendante, et leurs besoins vitaux doivent être garantis. C’est pourquoi les prestations ne doivent en aucun cas subir de nouvelles réductions! L’application des mesures d’économie mises en oeuvre suite aux 4e, 5e et 6e révisions de l’AI a permis de mettre l’assainissement de l’AI sur les rails, même s’il est regrettable que cela se fasse en partie au détriment des prestations complémentaires. Il faut éviter que de nouvelles mesures d’économie entraînent un nouveau transfert des coûts vers les prestations complémentaires!

L’Alliance AI suit les discussions au sein des commissions et du Parlement dans un esprit critique mais soucieux de trouver des solutions. Les personnes en situation de handicap disposent du même droit au travail et à l’autodétermination que les personnes non handicapées.

Pour l’Alliance AI:
Petra Kern, cheffe du Dép. Assurances sociales, Inclusion Handicap: 079 714 07 37

L’Alliance en bref
L’Alliance AI regroupe actuellement 12 organisations. Elle s’engage pour que la révision de l’AI en cours aboutisse à un réel développement continu de l’AI – et non pas à un démantèlement
des prestations.

L’Alliance AI se compose actuellement des organisations suivantes:

AGILE.CH
CURAVIVA Suisse
Les Verts Suisse
Inclusion Handicap, Association faîtière suisse des organisations de personnes handicapées
insieme Suisse
INSOS Suisse
Integras, Association professionnelle pour l’éducation sociale et la pédagogie spécialisée
Procap
Pro Infirmis
Union syndicale suisse USS
PS Suisse
Travail.Suisse

L’ancienne adjointe d’un gourou sulfureux devenue soignante pour handicapés

(swissinfo.ch)

Sheela Biernstiel – autrefois Ma Anand Sheela – a refait sa vie en Suisse. Ancien bras droit du gourou à scandales Bhagwan Shree Rajneesh, condamnée pour attentat bioterroriste aux Etats-Unis, elle soigne aujourd’hui des handicapés. Avec amour et sans rien renier de son passé.


Sheela a la charge de 29 patients handicapés mentaux dans ses deux homes en Suisse.

 

Elle se confie à swissinfo.ch dans un reportage ou elle ne cache rien de son passé. «La prison était ma plus haute qualification, et je ne la considère pas comme du temps perdu. J’y ai appris la patience. J’ai aussi appris la valeur du temps et à mieux accepter ma propre réalité. Ce sont les qualités que j’utilise dans mon travail»

 
Lire le reportage de swissinfo.ch

Pro Infirmis dit Oui au référendum contre la surveillance des assurés

(presseportal.ch)

Une base légale spéciale sur la surveillance des bénéficiaires d’assurances sociales est discriminatoire. Pro Infirmis lutte contre la discrimination des personne en situation de handicap, c’est pourquoi elle dit Oui au référendum contre la surveillance des assurés. Avec la nouvelle base légale les sociétés de surveillance auraient davantage de droits que la police, car elles ne nécessiteraient plus d’autorisation judiciaire pour surveiller une personne dans sa sphère privée.

Pro Infirmis est la plus grande organisation spécialisée en Suisse pour les personnes en situation de handicap et leurs proches. Ni notre organisation ni les personnes qu’elles défend ne cautionnent la fraude à l’assurance. Etant donné que ce type de fraude relève du droit pénal, la même procédure s’applique aux cas de suspicion que pour tout autre délit. Il va de soi que les fraudeurs doivent être punis. Cependant, les personnes suspectées ne devraient pas être discriminées par une base légale spéciale lors de l’instruction pénale. Pas plus les personnes en situation de handicap que les autres.