Les prochains jeux paralympiques 2026 à Sion ?

(FrancsJeux/vidéo-ats)

Les Jeux d’hiver de PyeongChang 2018 sont terminés. Le mouvement olympique peut tourner ses regards vers Pékin 2022. L’Asie, encore et toujours. Mais l’Europe croit dur comme fer en ses chances de ramener les anneaux pour l’édition 2026 des Jeux d’hiver. Sion en Suisse, Graz et Schladming en Autriche, Stockholm en Suède, voire Lillehammer en Norvège ou Turin en Italie: les dossiers se multiplient.

Les Valaisans de Sion sont partis les premiers. Mais la perspective d’un référendum le 10 juin 2018, organisé seulement auprès de la population du canton, laisse planer un doute sur la poursuite du projet. En attendant, l’équipe de Sion 2026 se mobilise. René Will, le président du comité paralympique, l’a expliqué à FrancsJeux aux Jeux paralympiques de PyeongChang.

Quelle est la vision de Sion 2026 sur le volet paralympique?

René Will: La Suisse est plutôt bien placée sur la question de l’intégration des personnes en situation de handicap. Nous avons signé en 2014 la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, mais sa mise en application reste encore difficile. Même constant sur l’accessibilité. Une loi fédérale prévoit que tous les transports publics doivent être accessibles en 2023, mais les freins financiers ralentissent le processus. Les Jeux paralympiques à Sion en 2026 pourraient faire avancer les choses. Nous avons l’ambition de laisser un héritage social, culturel et sportif, en motivant notamment les jeunes en situation de handicap à se lancer dans le sport. Pour toutes ces raisons, le projet de Sion est soutenu par toutes les organisations suisses dédiées au handicap, pas seulement par le comité national paralympique.

Où en est aujourd’hui votre campagne de candidature?

Nous avons un référendum prévu dans le canton du Valais le 10 juin prochain. Nous sommes sur le bon chemin, mais nous devons encore renforcer la communication autour de notre projet. Aujourd’hui, elle est notre priorité. Nous devons mieux expliquer aux gens que nous pourrons organiser des Jeux d’hiver sans gigantisme ni déficit. Notre dossier est très clair: nous ne construirons rien qui ne soit pas nécessaire après les Jeux. Mais nous devons continuer à l’expliquer encore mieux au public, dans le Valais et dans le reste du pays.

Les derniers sondages se révèlent peu favorables au projet…

En effet, les sondages ne disent pas encore oui. Nous en avons conscience. Mais nos arguments commencent à être entendus par la population. Il nous reste environ trois mois pour renverser la tendance. A l’heure actuelle, les discussions restent très rationnelles, elles parlent des coûts et des risques de dépassement budgétaire. Nous devons maintenant toucher les gens dans leur cœur, réveiller les émotions des Suisses pour les Jeux. Notre campagne doit insuffler de l’enthousiasme pour les Jeux d’hiver, pas seulement débattre des questions d’argent.

Plusieurs nouveaux projets ont été évoqués ces derniers mois, notamment en Italie, en Autriche ou en Norvège. L’arrivée possible de nouveaux rivaux est-elle une bonne nouvelle ou un obstacle supplémentaire pour Sion 2026?

L’intérêt de nouveaux pays européens pour une éventuelle candidature aux Jeux d’hiver 2026 peut donner confiance à la population suisse. Il suggère que les risques ne sont pas si grands, puisque nous ne sommes pas les seuls à y aller. Nous le prenons donc plutôt comme une bonne nouvelle. Et nous ne craignons pas cette nouvelle concurrence. Les différents échelons à franchir en Suisse nous ont obligés à être très en avance sur le dossier technique. Nous avons une grande confiance dans la qualité de notre candidature.

Le 18 mars 2018 une chaine humaine a soutenu la candidature de Sion aux Jeux olympiques 2026.

 

Sous un ciel nuageux, les quelque mille personnes se sont retrouvées sur la place Jean Zermatten, dans la vieille ville de Sion. Coiffées d’un bonnet rouge et blanc, elles ont gravi les sentiers et formé une chaîne humaine de 800 mètres entre les châteaux de Valère et de Tourbillon qui dominent le chef-lieu valaisan.

«Nous avons invité environ 150 associations sportives à prendre part à ce rassemblement», a indiqué Nicolas Pillet, chef de projet du comité de campagne en faveur de Sion 2026. Les organisateurs attendaient aussi des représentants des milieux politique, économique et culturel.

Le but était de montrer un Valais mobilisé pour la candidature de Sion aux JO d’hiver 2026. Des participants en bonnets rouges et blancs ont aussi formé un «oui» sur la place. Le rassemblement a été filmé par des drones et animé par des cors des Alpes et des trompettes. Nicolas Pillet n’indique pas le coût de l’opération mais souligne qu’il a été entièrement couvert par des sponsors.

Le valaisan Théo Gmür est arrivé à Zurich

(ats)

Triple médaillé d’or, Théo Gmür est rentré ce mardi des Jeux paralympiques. Il a été accueilli chaleureusement par de nombreux supporters à l’aéroport de Zurich.

Regardez l’accueil triomphal que les supporters de l’athlète valaisan lui ont réservé ce mardi 20 mars 2018 à l’aéroport de Zurich, à son retour des Jeux paralympiques de Pyeongchang.

5ème Trail des Patrouilleurs

(MaRaVal)

Vous êtes touché par une maladie rare ou êtes proche d’un patient concerné, vous pratiquez la course à pied, êtes adepte des trails ou rêvez de tenter l’expérience ? Le 29 septembre prochain se déroulera à Crans-Montana le 5ème Trail des Patrouilleurs, dont les inscriptions ouvrent le 1er avril.

Il se court en équipe de 2 ou 3, sur plusieurs distances : 15, 25, 40 ou 55 km… C’est l’occasion de faire parler des maladies rares, de MaRaVal et de récolter des fonds pour l’association.

Tenté par ce défi ?

Plus d’infos sur http://maraval.ch, https://www.facebook.com/MaRaVal.ch/ et http://www.traildespatrouilleurs.ch

«Réforme des prestations complémentaires (PC)» Les coupes dans les prestations et le contrôle du mode de vie sont ignobles

(AGILE.CH)

Nettement dominé par sa majorité bourgeoise, le Conseil national ne se contente pas d’imposer sa politique de rigueur ; il renforce aussi le contrôle du mode de vie sur les personnes qui dépendent des PC. Non seulement le but premier de la réforme -le maintien du niveau des prestations- est totalement passé outre, mais elle est une humiliation pour les personnes qui perçoivent des PC. Le Conseil des Etats est prié de décharger le bateau.

En novembre 2015, le Conseil fédéral a mis en consultation un projet de réforme visant à réduire la voilure des PC d’un montant de 171 millions. Suite aux décisions du Conseil national, la somme des coupes réalisées avoisine maintenant le milliard de francs (d’après les chiffres disponibles : 944 millions). Ces coupes se répercuteront entre autres sur les montants pris en compte pour le paiement des primes-maladie et sur ceux qui sont censés couvrir les besoins vitaux des enfants.

Si le bas de laine des assurés est dépensé pour des motifs que les caisses de compensation ne jugent pas importants, ces derniers se verront pénalisés à plusieurs titres. Bien que la réforme des PC soit supposée diminuer les effets de seuils, le revenu du conjoint ne percevant pas de PC sera désormais pris en compte à 100%, ce qui n’incitera personne à exercer une activité lucrative en plus des soins apportés quotidiennement à un époux ou partenaire en situation de handicap.

Lire le communiqué de presse de AGILE.CH

Rassemblement «Égalité pour les personnes handicapées» 1,8 millions de personnes réclament l’égalité : Maintenant!

(AGILE.CH)

Les Suissesses et les Suisses sont-ils tous égaux en droit ? Et bien non. Les quelque 1,8 millions de personnes en situation de handicap doivent encore se battre pour leur droit à l’égalité de traitement.

Aujourd’hui, plusieurs centaines de personnes concernées et leurs proches se sont rassemblées sur la place fédérale à Berne, pour demander «L’égalité pour les personnes handicapées: Maintenant! 20 ans d’attente, ça suffit.»

Il y a 20 ans, 8’000 personnes descendaient dans la rue pour revendiquer leur droit à l’égalité. Ce 17 mars 2018, elles ont remis la compresse, répondant à l’appel d’AGILE.CH et ses organisations membres et partenaires. Le but de cette manifestation était d’interpeler les communes pour les encourager à éliminer les barrières auxquelles se heurtent encore leurs administrés handicapés.

Au préalable, AGILE.CH avait adressé un courrier aux 2‘254 communes helvétiques, leur demandant de lui remettre des documents indiquant quelles mesures avaient été prises en faveur de l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap.

Lire le communiqué de presse du 17 mars 2018