Proche aidant: trouver les bonnes astuces pour aider sans s’épuiser

(Le Nouvelliste)

Pour le proche aidant, il est essentiel de prendre soin de sa santé et de ne pas s’oublier. Il existe des solutions pour y parvenir.

Prendre soin d’une personne malade, handicapée ou âgée demande un investissement important de la part de l’entourage. Parfois, cet engagement vient s’ajouter à une vie déjà bien remplie avec un travail, la garde des petits-enfants…

Certains jours, cela peut même devenir un fardeau. Le proche aidant se sent parfois bien seul face aux tâches qu’il a à gérer au quotidien. Certaines personnes vont même jusqu’à s’oublier et finissent par s’épuiser.

Avant d’en arriver là, il existe des solutions. En Valais, de nombreux centres médicosociaux proposent des visites conseils à domicile pour les proches aidants. C’est le cas du CMS de la région de Sierre,, par exemple, qui propose ce service depuis deux ans dans tout le district ainsi que dans la commune de Salquenen, couvrant ainsi une population de près de 50 000 habitants.

Une infirmière vient au domicile du proche aidant et prend du temps pour évaluer sa situation, son état de santé, ses besoins.

«Les personnes qui nous contactent ont d’abord besoin d’être écoutées et rassurées. Je les félicite toujours pour leur engagement. Au cours de l’entretien, nous allons parler de leurs ressources, mais aussi des difficultés rencontrées. Nous leur donnons des informations adaptées à leur situation pour qu’elles puissent continuer d’aider sans s’épuiser. C’est important de connaître les aides ou les soutiens dont on peut bénéficier et les partenaires auxquels on peut s’adresser», explique Sandra Genoud Hermann, infirmière responsable des visites conseils pour proches aidants au CMS de la région de Sierre.

Des solutions pour éviter l’épuisement

«Souvent, les personnes concernées essaient de se débrouiller seules le plus longtemps possible. Elles attendent d’être en difficulté pour nous contacter. Il serait préférable qu’elles viennent plus tôt, avant d’être prises dans une situation compliquée. Ainsi, elles pourraient plus facilement identifier les problèmes et trouver des solutions pour se décharger. En prenant tout de suite de bonnes habitudes, le proche aidant pourra préserver sa santé et aider plus longtemps», explique Isabelle Pralong-Voide, directrice adjointe du CMS de la région de Sierre.

Prenons quelques exemples concrets. Lorsque la personne n’arrive plus à prendre sa douche seule, on peut demander une aide au CMS. Si la personne n’est plus capable de cuisiner ou qu’elle ne mange plus des plats variés et équilibrés, on peut l’inscrire auprès du CMS pour bénéficier du service de livraison de repas.

Il existe également des solutions pour permettre au proche aidant de prendre du temps pour se ressourcer. «J’ai discuté avec un homme qui adorait aller se balader. Il en avait besoin pour se sentir bien. Son épouse chutait souvent et il osait de moins en moins s’absenter. Nous avons mis en place un système de montre téléalarme. Il a trouvé deux autres personnes dans son voisinage pour répondre en cas de besoin. Cette petite mesure lui a permis de partir se promener chaque jour sereinement», note Sandra Genoud Hermann.

Le proche aidant a aussi le droit de prendre des vacances. Là aussi, il existe des possibilités comme les lits de court séjour en EMS qui permettent de placer temporairement une personne. A noter que ces lits peuvent aussi être utilisés pour une personne en convalescence après un séjour à l’hôpital. «L’entretien sert vraiment à aiguiller les gens en fonction de leur situation et de leurs besoins», explique l’infirmière.

Identifier les ressources

Côté organisation, «nous allons réfléchir ensemble aux personnes-ressources. Ensuite, je donne une feuille pour organiser le planning. La personne inscrit toutes les tâches de la semaine et la contribution de l’entourage. Cela permet de voir que l’on n’est pas si seul. La famille, les amis, les voisins répondent souvent présent», continue l’infirmière.

D’autres fois, il faudra aller discuter avec les proches ou les voisins et oser demander un peu d’aide. Au terme de la visite, l’infirmière va voir s’il faut déjà mettre en œuvre certaines mesures d’aide ou de soins pour la personne dépendante.

Parfois, il faudra évoquer la question de l’entrée en EMS… Toutes ces informations permettront probablement d’aborder la relation d’aide avec plus de sérénité. Le proche aidant doit aussi pouvoir vivre sa vie, rester en bonne santé et s’accorder des moments pour recharger ses batteries. Il ne faut pas s’oublier pour pouvoir continuer à aider.

Plus d’infos sur le site du groupement valaisan des CMS. Vous cherchez des informations ou du soutien, l’association des proches aidants Valais peut vous aider.

Personnes âgées: prévenir les risques

Il est possible de prévenir certains risques liés au processus de vieillissement. Les centres médico-sociaux proposent des visites préventives à domicile aux personnes âgées de 70 ans et plus.

«Nous allons faire un bilan global. Nous proposons différentes évaluations autour de la santé, de l’alimentation, de la mémoire», explique Sandra Genoud Hermann, infirmière responsable de ces visites au CMS de la région de Sierre.

L’idée est de trouver des solutions personnalisées pour que la personne puisse rester en bonne santé le plus longtemps possible. L’infirmière va donner des conseils et des informations en fonction des besoins.

«La personne saura comment s’organiser et vers qui se tourner si elle se retrouve fragilisée.» L’infirmière peut également faire un tour du logement et identifier les risques. «Nous allons, par exemple, conseiller d’avoir un tapis de douche et une poignée pour se tenir…»

Là aussi, mieux vaut prendre des conseils et des informations quand on se sent bien sans attendre d’être déjà confrontés à des difficultés.

Soirées en discothèque pour faire la fête avec et sans handicap

(procap.ch)

Vous avez envie de danser et de faire la fête?

Les soirées LaVIVA sans obstacles, organisées régulièrement dans toute la Suisse, sont précisément ce qu’il vous faut!

Faire la fête avec et sans handicap

LaVIVA permet aux personnes avec handicap de participer à une soirée accessible à toutes et tous, et de danser sans se soucier du regard des autres. Les personnes avec handicap peuvent y oublier les contraintes du quotidien et découvrir un monde riche en émotions.

LaVIVA est une soirée comme une autre, qui se tient généralement le samedi soir dans des discothèques aux quatre coins de la Suisse. Des DJs sont aux platines et un bar est ouvert. Procap veille à ce que les besoins des personnes avec handicap soient pris en considération: les lieux sont accessibles et l’organisation renonce à toute lumière stroboscopique, susceptible de provoquer des crises d’épilepsie.

Dates des « LaViva Party – 2018 » en Valais qui auront lieu au Tsunami, rue de l’industrie 9 à Conthey de 19h00 à 23h00

  • Le samedi 24 mars 2018
  • Le samedi 6 octobre 2018
  • Le samedi 1er décembre 2018

Lien vers l’agenda 2018 de LaViva

«Sport Illustrated» met à l’honneur une athlète amputée.

(Sport Illustrated)

Elle a troqué sa veste de snow pour le bikini. La snowboardeuse américaine Brenna Huckaby a participé à un shooting pour l’édition spéciale maillots de bain du très convoité «Sport Illustrated». C’est la première fois que le magazine américain met en avant une femme amputée dans ses pages.

L’athlète va participer aux jeux paralympiques de PyeongChang le mois prochain. En plus de promouvoir le body positive, la jeune mère explique: «Je n’ai pas toujours été à l’aise avec mon corps. Quand j’étais adolescente, je portais des shorts avec mes maillots de bain. J’avais peur du regard des autres et je n’avais pas une très haute estime de moi-même.» Elle poursuit: «C’est lorsque j’ai eu ma fille que j’ai réalisé que mon corps était plus qu’un objet. C’est à ce moment-là que j’ai compris que c’était aussi un outil, un outil puissant. Une fois que j’avais réalisé ça, j’ai finalement commencé à m’aimer.»

En 2010, un cancer des os lui est diagnostiqué. Un diagnostic qui, en raison de complications, oblige les médecins à l’amputer de la jambe droite. Or, un modèle amputé dans les pages du SI Swimsuits, c’est plus que de l’inédit! Dans une interview accordée à «Cosmopolitain», elle confie: «Je voulais représenter les femmes handicapées de la meilleure façon qui soit.» Et il semble que l’objectif est atteint. Elle est sublime!

Domo Swiss Express SA obtient une concession d’autocars grandes lignes nationales

(admin.ch) Portail du Gouvernement suisse

L’Office fédéral des transports (OFT) a octroyé à l’entreprise « Domo Swiss Express SA » la concession lui permettant d’exploiter trois lignes nationales du transport par bus sur de longues distances. L’entreprise a fourni toutes les confirmations et attestations prouvant que les dispositions légales étaient respectées.

L’OFT a octroyé à l’entreprise les concessions pour les liaisons par bus de ligne sur les itinéraires St-Gall – Zurich – Bienne – Genève Aéroport, Zurich Aéroport – Bâle – Lucerne – Lugano et Coire – Zurich – Berne – Sion. Il est prévu que les bus circulent une à deux fois par jour dans les deux sens. Valable jusqu’à fin 2020, la concession fixe les arrêts et le nombre maximal de courses par jour qui peut être défini dans le cadre de la procédure d’établissement de l’horaire.

Conformément aux dispositions légales, l’entreprise a dû prouver à l’OFT qu’elle respectait les salaires et les conditions de travail en usage dans la branche, de même que les dispositions de la loi sur la durée du travail et de la loi sur l’égalité pour les handicapés. L’entreprise a confirmé disposer de tous les droits requis pour utiliser les arrêts.

Les offres de « Domo Swiss Express SA » seront intégrées aux systèmes de transports et tarifaire des transports publics, y c. l’acceptation des abonnements demi-tarif et généraux. Comme les places debout ne sont pas admises en transport par autocar, la réservation des places est obligatoire.

Selon les dispositions légales en vigueur, les nouvelles offres de transport ne doivent pas concurrencer de manière essentielle les offres existantes cofinancées par les pouvoirs publics ni compromettre les offres de transports publics qui ne bénéficient pas du soutien de l’État. La consultation des entreprises de transport et des cantons concernés, qui a eu lieu en été 2017, n’a pas permis de conclure à une concurrence déterminante au niveau juridique.

Dans son rapport d’octobre 2017 sur le transport international de voyageurs et sur le transport national par autocar, le Conseil fédéral a retenu que le transport national par autocar pouvait compléter judicieusement et de manière ponctuelle le système des transports publics. L’intégration de ce transport au système tarifaire des transports publics permet de nouvelles options de voyage conviviales. Ainsi, le modèle des transports publics suisses peut être encore renforcé et positionné comme une bonne alternative au trafic individuel motorisé.

*Rapport sur le transport international de voyageurs du 18.10.2017(train/autocar)
*Ce rapport n’a pas encore fait l’objet d’une publication officielle

Un guide du Musée Laténium rédigé en langue facile

(arcinfo.ch)

C’est une première dans le canton de Neuchâtel: le musée d’archéologie du Laténium édite un guide destiné spécialement aux personnes ayant des difficultés à lire et à comprendre. L’ouvrage a été rédigé en « langue facile » avec la collaboration de deux personnes en situation de handicap intellectuel.

« Le Laténium en langue facile »: c’est le titre du guide qui vient d’être réalisé par le musée d’archéologie d’Hauterive, dans le but d’accompagner les visiteurs en situation de handicap intellectuel dans la découverte du Laténium. L’ouvrage est rédigé en langage dit « facile », une forme d’expression faite de mots simples, de phrases courtes, sans subordonnées et tournées à la forme active. Mais un langage précis, qui ne raccourcit pas le contenu et n’omet pas les informations principales.

L’ouvrage a été conçu non seulement par des collaborateurs du Laténium, mais également avec la collaboration de Forum Handicap Neuchâtel.. La démarche a impliqué des personnes directement concernées par un handicap intellectuel. Ces personnes ont visité plusieurs fois le musée afin de prodiguer des conseils et des propositions d’améliorations: taille et formulation des textes, contraste des photographies, ajout d’un glossaire.

Le guide ne s’adresse pas uniquement aux personnes atteintes d’un handicap cognitif, mais également à celles qui éprouvent des difficultés à lire, comme des personnes âgées ou issues de l’immigration, ainsi qu’aux enfants.

Depuis le 1er janvier 2018, le Laténium est le premier musée en Romandie à porter le label «culture inclusive». Décerné par Pro Infirmis, ce label est une reconnaissance de l’engagement du Laténium envers ses visiteurs en situation de handicap.

Le guide « Le Laténium en langue facile » a bénéficié du soutien financier d’Archéone, l’association des amis du Laténium et de l’archéologie neuchâteloise. Le vernissage public du guide aura lieu le dimanche 4 mars, à 12h00 La journée sera agrémentée de deux visites inclusives, l’une en français, l’autre en allemand (11h00 et 13h00). Les participants seront amenés à visiter le musée en chaise roulante ou encore les yeux bandés, afin d’être sensibilisés à l’importance de l’inclusion.