Lausanne innove avec un «M. ou Mme Handicap»

(20min.ch)

La capitale vaudoise veut faciliter l’accès à ses bâtiments et services. Un poste va être créé, et un plan développé.


La mobilité réduite ou les déficiences visuelles, auditives ou encore intellectuelles peuvent constituer des obstacles dans l’espace public. (Photo: Keystone/Jean-christophe Bott)

Dans quelle gare, même neuve, un fauteuil roulant a-t-il vraiment accès aux quais? Dans quel musée un malvoyant peut-il profiter de l’exposition? Autant de questions qu’une personne en situation de handicap est forcée de se poser dans sa vie quotidienne.
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L’ambitieux plan lausannois sur le handicap

(24 heures)

Une politique inclusive et une ville pensée pour tous. C’était, depuis longtemps, le souhait des associations qui œuvrent auprès des personnes en situation de handicap. C’est désormais le projet concret de la Ville de Lausanne qui a dévoilé, mercredi, son plan pour l’accessibilité universelle des lieux publics.


Jusqu’ici, Lausanne s’était distinguée par des actions ponctuelles, comme la création d’une aire de jeux adaptée aux chaises roulantes au chemin de la Cigale. Désormais, la Ville veut une vision globale et systématique.
Image: Florian Cella

Ce dernier doit permettre aux personnes handicapées «d’accéder à la même qualité de prestation que n’importe quel citoyen», indique la Municipalité. Un programme qui ne se limite pas à garantir l’accès des bâtiments aux chaises roulantes mais qui veut «repenser les espaces et les services publics en tenant compte des différentes incapacités (motrices, sensorielles et psychiques)».

«Le but est de rendre autant que possible toutes les prestations accessibles à tous les handicaps ; le nombre d’enjeux est donc très important, admet David Payot, municipal de l’Enfance, de la jeunesse et des quartiers. C’est difficile de tout atteindre, tout le temps, mais cela représente un objectif et nous fixons les jalons pour nous y diriger.»

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Malvoyants, sourds et malentendants: les personnes en situation de handicap sensoriel se mobilisent contre No Billag

(Canal 9)

Les personnes en situation de handicap sensoriel ont manifesté aujourd’hui mercredi contre l’initiative No Billag sur laquelle vote le peuple suisse le 4 mars. Des rassemblements qui ont eu lieu à Lausanne, Zurich et Lugano. Motif: elles craignent la disparition de l’audio description, du journal signé ou en encore du sous-titrage.

Pour l’instant, selon un sondage Tamedia diffusé ce matin, 61% des votants rejetteraient l’initiative qui veut supprimer la redevance radio-TV. Mais les personnes en situation de handicap sensoriel ne baissent pas les bras, estimant que l’enjeu est trop important. Un accord vient juste d’être conclu avec la SSR qui s’est engagée à sous-titrer 80% des émissions, et à doubler le contenu audio-décrit et traduit en langue des signes.

A noter que sur Canal9, le journal est sous-titré pour sa rediffusion.

Conseils aux seniors confrontés à une baisse de la vue

(sda/ats / Swissinfo.ch)

Les seniors affectés par une baisse de la vue risquent la marginalisation s’ils n’agissent pas dès les premiers signes. L’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA) a dressé une liste de conseils permettant de vivre dans la plus grande autonomie possible.


Les seniors atteints d’un problème de vue ont tendance à s’isoler (archives).Keystone/Daniel Winkler (sda-ats)

Selon une étude menée auprès de 1300 personnes de plus de 70 ans, la déficience visuelle nuit à la qualité de vie. Un tiers des sondés ressentent leur handicap comme un stress psychologique au quotidien. Ils renoncent souvent à lire, conduire, écrire ou aller au théâtre, indique mercredi l’UCBA dans un communiqué.

La plupart des personnes âgées ont de la peine à relever ce défi. Souvent elles refoulent le fait qu’elles voient de plus en plus mal et, pendant des années, laissent passer leur chance de bénéficier de nouvelles stratégies pour vivre de manière quasiment autonome. Les peurs dictent souvent cette réaction, peur d’une aggravation de la déficience visuelle et peur de dépendre de son entourage.

Consulter un spécialiste

Les conseils aux malvoyants doivent donc être axés sur la façon dont ils peuvent exploiter les nouvelles ressources pour surmonter leur handicap. « Tout d’abord, il est important que les seniors consultent un ophtalmologue dès les premiers signaux annonçant un problème de vue », indique Stefan Spring, chargé scientifique de l’UCBA et responsable de l’étude.

Il s’agit ensuite d’utiliser l’ensemble de l’offre de conseils pour découvrir toutes les possibilités existantes. Les seniors qui acceptent de relever le défi de vivre avec un handicap visuel influenceront positivement leur qualité de vie, selon l’étude.

Conseils aux proches

L’UCBA recommande également de partager cette expérience avec son entourage. Des conseils sont également disponibles pour les proches. L’étude intitulée Coping with Visual Impairment in old Age (COVIAGE) a été menée en collaboration avec l’Université de Zurich et la Haute Ecole de travail social et de la santé – Vaud (EESP). Elle se base sur 1300 entretiens téléphoniques dans toute la Suisse.

Lien vers l’enquête COVIAGE (en PDF)

Lien vers le rapport de synthèse de l’étude COVIAGE (PDF)

CFF: les nouveaux trains à deux étages pourraient être interdits hors de Suisse

(Le Nouvelliste)

Les futurs trains à deux étages construits par Bombardier seront-ils interdits de circulation hors des frontières suisses? Si les CFF devaient modifier les rames comme le demandent les associations de défense des personnes handicapées, elles ne seraient plus aux normes européennes.

La naissance des nouveaux trains CFF à deux étages construits par l’entreprise canadienne Bombardier se fait décidément dans la douleur. La semaine dernière, la faîtière des organisations suisses de personnes handicapées, Inclusion Handicap, a déposé une plainte auprès du Tribunal administratif fédéral. Motif: les rames FV Dosto ne sont pas adaptées aux personnes à mobilité réduite.

Or, cette plainte pourrait entraîner des conséquences plus graves que prévues pour les CFF. Dans le cas où la firme devrait adapter les 59 trains, selon les normes voulues par Inclusion Handicap, ces derniers ne pourraient plus circuler hors des frontières suisses.

En effet, ils contreviendraient alors aux règlements de l’Union européenne, comme l’apprend la SonntagsZeitung (Tages-Anzeiger). Par conséquent, les passagers à destination de l’Allemagne risqueraient de devoir changer de train aux gares frontalières.