Jugés pour le viol d’une jeune handicapée mentale

Deux hommes de 31 et 24 ans comparaissent en appel ce lundi à Fribourg pour avoir violé en 2012 une jeune femme de 20 ans atteinte d’un handicap mental.

Tous deux demandent l’acquittement. Le Tribunal cantonal rendra son verdict en fin de journée.

En février 2016, le Tribunal pénal de la Sarine avait condamné le premier à 6 ans de prison pour contrainte sexuelle et viols aggravés, commis en commun sur une personne incapable de discernement. Le second avait écopé de 20 mois avec sursis de 2 ans.

La jeune femme souffrant du syndrome de Williams-Beuren, une maladie génétique, était assez autonome pour sortir en discothèque ou elle a rencontré les deux hommes qui ont abusée d’elle dans la nuit du 17 au 18 juin 2012.

Ayant un concept enfantin de l’amour, elle a rapidement considéré le plus âgé des deux comme son «petit ami». Elle les a suivis dans l’appartement d’une de leurs connaissances ou le «petit ami» a eu un rapport sexuel avec elle avant d’ inciter les deux autres hommes présents à faire de même.

Le lendemain, il a encore tenté un rapport avec elle dans une forêt proche. Puis il l’a présentée à un autre homme en laissant ce dernier abuser de la jeune femme.

La jeune victime, qui était vierge, a ainsi subi quatre agressions sexuelles en 24 heures. Elle en a gardé des séquelles psychiques importantes, a commenté son avocate. Elle est devenue craintive et très dépendante d’autrui.

Les deux prévenus portugais ont un déficit intellectuel, ont relevé leurs avocats. Le principal prévenu avait vu le strabisme de la jeune femme et l’avait trouvée étrange mais ne se rendait pas compte de son handicap, selon son défenseur. Et l’avocat de se demander «pourquoi elle n’était pas surveillée mais livrée à elle-même».

Et même si le prévenu s’était rendu compte du handicap de la jeune femme: il n’était pas pour autant conscient qu’elle était incapable de discernement et qu’elle ne pouvait pas donner de consentement valable, a poursuivi l’avocat. Ces deux éléments ont été établis par la suite par une expertise psychiatrique.

Pour la procureure, c’est au contraire parce qu’il savait qu’elle était handicapée qu’il a osé commettre de tels actes. Son handicap est immédiatement perceptible, a-t-elle ajouté (démarche, visage, élocution).

La victime «a été maltraitée, méprisée, niée dans sa condition d’être humain.» Elle était incapable d’estimer le danger et de se défendre. Certes, son récit des faits n’est pas linéaire, mais il est compréhensible, détaillé et crédible.

Si le premier prévenu a renoncé à s’exprimer devant la Cour, le second a une nouvelle fois affirmé son innocence. «Je ne serais jamais capable de faire une chose pareille.» Il se serait seulement couché près d’elle. Ses déclarations sont constantes et cohérentes depuis le début de la procédure, a souligné son avocate.

source ats

Qui perd ? – Qui gagne ?

25 ans de réformes fiscales,
25 ans de réformes des assurances sociales :une comparaison

Dossier préparé en novembre 2011 par Martine Kurth, avec le secrétariat général de l’ARTIAS et mis à jour en décembre 2016 par Elisa Favre, stagiaire, étudiante en Master Problèmes sociaux, politiques sociales et action sociale, Université de Fribourg.

Mars 2011, le Conseil fédéral annonce que la deuxième réforme sur l’imposition des entreprises, acceptée du bout des lèvres (50,5%) par le peuple en février 2008, coûtera au bas mot dix fois plus cher qu’annoncé au moment de la votation (600 mios par an).

Mars 2011, les services sociaux mettent la dernière main aux dispositifs destinés à faire face à l’afflux de personnes au chômage qui se retrouveront en fin de droit dès le 1er avril, situation voulue par la 4ème révision de la Loi sur l’assurance chômage qui prévoit 622 millions de francs par an d’économies sur les prestations.

Mars 2011, une question : cette concordance des temps est-elle fortuite et anecdotique, ou est-elle la pointe qui finit par émerger d’un iceberg bien plus important ?

Juin 2016, le Parlement met sous toit la troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III), dont les coûts à charge des collectivités publiques, actuellement (et discrètement) articulés, avoisinent voire dépassent les 3 milliards de francs par an1. A noter toutefois que les coûts finaux sont impossibles à calculer en l’état (les données pour les cantons sont « sans garantie », selon l’administration fédérale).

Automne 2016, le Parlement débat de la réforme de la prévoyance vieillesse et du programme de stabilisation budgétaire, (programme d’économies) qui devra pour partie compenser notamment les pertes induites par la RIE III.

Automne 2016, le Conseil fédéral publie le message à l’appui du projet de réforme des prestations complémentaires, qui propose des économies importantes.

La présente contribution met en lien les principales réformes fiscales fédérales et celles des assurances sociales depuis la fin des années 80 jusqu’à aujourd’hui. Elle permet de comparer les rythmes, les cibles, les coûts ou les économies, les discours qui les accompagnent.

Lire le dossier complet

Lorsqu’un champion de tennis valide affronte un athlète en fauteuil roulant à armes égales…

On peut être le No 2 mondial de tennis chez les valides et subir une défaite face à un joueur en fauteuil roulant.

C’est le constat de Novak Djokovic qui a pris une incroyable leçon de tennis dès qu’il s’est assis dans une chaise roulante. A l’occasion de la soirée «a night with Novak», pour récolter des fonds pour sa fondation.

Le champion de tennis a reçu, dans un sourire, une belle leçon d’humilité face à un adversaire exceptionnel.

Il faut dire que son opposant Dylan Alcott n’est pas n’importe qui. L’Australien de 26 ans n’est rien de moins que double champion paralympique de tennis (en simple et en double) à Rio de Janeiro l’année dernière et a été sacré en basketball en 2008 à Pékin, avant de glaner l’argent à Londres quatre ans plus tard. Un sacré athlète.

Voir le « duel » Novak DJokovic contre Dylan Alcott

Bericht des Eidgenössischen Departements des Innern: ein Tropfen Wasser auf den heissen Stein

AGILE.CH ist enttäuscht: Der Bericht des Bundesrats zur nationalen Behindertenpolitik enthält keine konkreten Umsetzungsmassnahmen zur Verbesserung der Lebenssituation von Menschen mit Behinderungen. Er enthält keine Strategie und gleicht eher einer Erklärung guter Absichten.

Nicht alle Menschen mit Behinderungen beziehen IV-Renten. Aber alle Menschen mit Behinderungen brauchen eine ernstzunehmende und wirkungsvolle nationale Behindertenpolitik. Der Bericht zur nationalen Behindertenpolitik, den der Bundesrat heute zur Kenntnis genommen hat, ist eine Enttäuschung. Er enthält weder konkrete Massnahmen und Umsetzungspläne zur UNO-Behindertenrechtskonvention, die die Schweiz vor immerhin fast drei Jahren ratifiziert hat, noch berücksichtigt er die Bedürfnisse von Menschen mit Behinderungen und ihre Teilhabe an der Gesellschaft.

Lesen Medienmitteilung von AGILE.CH

Lesen Bericht zur Entwicklung der Behindertenpolitik

Le rapport du Département Fédéral de l’Intérieur est une goutte d’eau dans l’océan !

AGILE.CH regrette que le rapport du DFI sur la politique nationale du handicap ne contienne aucune mesure concrète de mise en oeuvre pour améliorer la situation des personnes concernées. Ce document, dont a pris acte aujourd’hui le Conseil fédéral, s’apparente davantage à une déclaration de bonnes intentions qu’à une stratégie.

Si toutes les personnes avec handicaps ne bénéficient pas de rentes ou d’autres prestations de l’AI, toutes ont besoin d’une politique nationale du handicap cohérente, appliquée de manière conséquente. Le rapport sur la politique nationale du handicap dont a pris acte ce matin le Conseil fédéral, est décevant. Il ne contient ni mesure concrète, ni plan d’action pour la mise en oeuvre de la Convention de l’ONU relative au droit des personnes handicapées (CDPH), pourtant ratifiée par la Suisse voilà trois ans déjà.

Lire le communiqué de presse de AGILE.CH

Lire le rapport du Département Fédéral de l’Intérieur