Invitation au prochain forum romand de politique sociale de Agile.ch

AGILE.CH a le plaisir de vous inviter à participer à son prochain forum romand de politique sociale qui aura lieu mardi 6 février 2018 de 16h30 à 18h30 à l’Espace Dickens, Rue Dickens 4, Lausanne.

Les abus dans les assurances sociales: de la réalité à l’intox

En décembre dernier, la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des États a voté une base légale permettant une surveillance très intrusive des assurés, par le biais d’instruments électronique, jusque dans l’espace privé. Ainsi, sur simple soupçon d‘abus, des assurés potentiels sont espionnés comme s’ils étaient des violeurs ou des criminels.

Comment en est-on arrivés là ?

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Lire le PV de la séance du 4 septembre 2017

Eric Gadient se joue de sa maladie en clown

Eric Gadient n’est pas un clown comme les autres: il est atteint de trisomie 21 (syndrome de Down). Il est déjà monté plus de 60 fois sur scène outre Sarine et est à chaque fois acclamé par la foule. Coaché par Olli Hauenstein, il sillonne la Suisse. Le succès est tel qu’il envisage de se produire en Suisse romande. Voici en vidéo, quelques unes de ses performances clownesques.

Cliquez sur l’image pour voir ou écouter la Vidéo (en allemand)

Que ce soit à Saint-Gall, Berne ou Constance (D), le spectacle du «clown au syndrome de Down» affiche complet. Eric Gadient, 40 ans et originaire de Sommeri (TG), n’est toutefois pas seul sur scène: il partage celle-ci avec Olli Hauenstein, 64 ans, lui-même clown, acteur, metteur en scène et, désormais, son coach.

«Eric a un talent exceptionnel»

C’est par le biais de sa femme, qui a travaillé dans une institution pour handicapés, que le sexagénaire a découvert le talent de son protégé. Le clown professionnel a entrepris de faire du théâtre avec les résidents de l’établissement et de répéter pour des représentations. Olli a rapidement détecté l’immense plaisir d’Eric à jouer.

«Eric a un talent exceptionnel», dit à l’ats son mentor, qui a reçu cette année le prix de la culture du canton de Thurgovie. Le talent ne suffit toutefois pas, il faut faire très attention à ne pas «exhiber» une personne handicapée mentale, voire à la ridiculiser. Pour ce faire, Olli a créé le rôle d’Eric sur mesure et a intégré les idées de son partenaire lorsque cela est possible.

Deux clowns différents

Le spectacle a recours à la dramaturgie pour mettre en scène le «clown au syndrome de Down»: sous le nom de «Oberschiedlich», Eric joue le rôle de «meneur» par rapport au maladroit «Unterschiedlich» (‘différent’) incarné par Olli. «Les spectateurs sont amusés, car c’est le clown sans handicap qui semble plus bête», explique le metteur en scène qui voulait montrer la différence intrinsèque entre les deux acteurs.

Face au public, Olli doit constamment diriger son partenaire et réagir en cas d’imprévus. Car Eric est comme un enfant, évoque le clown expérimenté. Il veut toujours gagner et aimerait jouer certains sketches plusieurs fois. Et il ne comprend pas toujours pourquoi les spectateurs rient. Vivant dans le moment présent, son protégé conquiert le cœur du public par l’authenticité de ses émotions.

Depuis qu’Eric se produit sur les planches, il a non seulement évolué en tant qu’artiste, mais également au niveau de sa personnalité. Le quadragénaire est très fiable, ponctuel avant les représentations et se maquille tout seul. Bien qu’il ne puisse ni lire ni écrire, il se plaît à signer des autographes à ses fans et à discuter avec eux.

source : sda/ats

La « Conférence nationale en faveur de l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail » se conclut par une déclaration commune

Les représentants des associations et des autorités ont adopté une déclaration commune lors de la troisième rencontre de la « Conférence nationale en faveur de l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail ». Ils s’y engagent, entre autres, à soutenir la mise en œuvre des mesures discutées lors de la Conférence et à poursuivre leur collaboration.

Cette troisième rencontre vient clore la « Conférence nationale en faveur de l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail ». Les parties prenantes (partenaires sociaux, cantons, organisations d’aide aux personnes handicapées, assurances, médecins et offices fédéraux) ont adopté une déclaration commune. Celle-ci reconnaît non seulement que l’intégration des personnes en situation de handicap sur le marché du travail correspond à une tâche de la société, mais aussi qu’elle contribue à favoriser leur participation à la vie sociale, à pérenniser la mission des organismes de sécurité sociale et à pallier la pénurie de personnel qualifié. C’est pourquoi le souhait de travailler exprimé par les personnes en situation de handicap doit être entendu et il convient d’utiliser au mieux leur potentiel et de les soutenir.

Dans leur déclaration, les participants expriment leur volonté de contribuer, dans les limites de leurs compétences et de leurs responsabilités, au développement et à la mise en œuvre des actions ou des projets identifiés. Ils entendent en outre poursuivre leur coopération et leur coordination, le développement de bonnes pratiques ainsi que l’échange et le transfert de connaissances après la Conférence nationale. Le développement et la mise en œuvre de mesures seront soutenus dans le cadre des compétences de la Confédération, des cantons et des assurances sociales.

Lors de la première rencontre, qui a eu lieu en janvier dernier, il s’agissait d’identifier les domaines dans lesquels il convient d’agir en priorité. La deuxième rencontre, qui s’est tenue en mai, portait sur les bonnes pratiques issues du terrain et sur la définition de pistes d’action. La déclaration commune et les pistes d’action représentent la base des travaux futurs.

La Conférence nationale, qui donnait suite à une intervention parlementaire, a été organisée par le Département fédéral de l’intérieur (DFI). Placée sous l’égide du conseiller fédéral Alain Berset, elle visait à coordonner, étendre et promouvoir les mesures qui permettent de renforcer la réadaptation professionnelle des personnes en situation de handicap.

La réadaptation des personnes en situation de handicap est une responsabilité qui engage l’ensemble de la société. Elle s’effectue dans le cadre des politiques et des dispositions légales adoptées par la Confédération et les cantons. Il convient de noter que la Confédération et l’assurance-invalidité encouragent l’intégration professionnelle des personnes en situation de handicap dans le cadre d’autres projets. La réforme « Développement continu de l’AI », dont le Conseil fédéral a adopté le message en février 2017, comporte plusieurs améliorations qui visent à faciliter l’intégration sur le marché du travail. La politique en matière de handicap de la Confédération est également appelée à s’orienter davantage sur la vie professionnelle. Le Conseil fédéral devrait en débattre au printemps 2018. Dans cette optique, le Bureau fédéral de l’égalité pour les personnes handicapées (BFEH) a lancé en 2017 le programme « Égalité et travail », en vue de réduire les discriminations dans le monde du travail. Enfin, comme la Conférence nationale en faveur de l’intégration professionnelle des personnes handicapées, l’initiative de la Confédération contre la pénurie de personnel qualifié étudie la manière d’exploiter au mieux le potentiel professionnel des travailleurs.

La déclaration commune et les pistes d’action seront publiées prochainement sur le site Internet de la Conférence nationale.

Source; Conseil fédéral

Agile recherche un(e) canditat(e) pour son comité

Profil d’exigence et description de fonction pour les membres du comité d’AGILE.CH

Généralités

Les membres du comité d’AGILE sont en principe des représentants d’une association membre d’AGILE.CH. En cette qualité, ils ne représentent pas que les intérêts de leur association, mais ceux de tout le groupe de handicap respectivement de toute la région linguistique concernée. Par une approche englobant tous les handicapés, ils favorisent un mouvement de compréhension envers les personnes handicapées aussi bien à l’intérieur d’AGILE.CH qu’auprès du public.

Tâches principales

  • Direction d’AGILE.CH selon les principes de la direction participative par objectifs et la méthode des exceptions (fixation des objectifs dans le programme d’activité ou dans des descriptions de fonction séparées, délégation de l’exécution au secrétariat et contrôle des résultats)
  • Représentation au comité des requêtes et besoins des personnes handicapées de la base
  • Collaboration active à la fixation de la planification à moyen et long terme des activités d’AGILE.CH
  • Représentation d’AGILE à l’extérieur (visites d’associations membres, représentation du propre domaine à l’assemblée des délégués et à la conférence des présidents)

Le détail des tâches et compétences est fixé dans les statuts (article 14), dans le règlement de fonctionnement et le diagramme des fonctions.

Exigences

  • Participation à 4 séances et une retraite du comité par année ; préparation
  • Contacts réguliers avec le propre groupe de personnes avec handicap respectivement avec la région linguistique
  • Capacité à penser et agir stratégiquement
  • Connaissance de deux langues nationales

Interessé(e)?

Contactez Suzanne Auer avant le 15 janvier 2018.

Suzanne Auer
secrétaire générale d’Agile
suzanne.auer@agile.ch

La Fondation Clos Fleuri sous le feu des critiques

Les syndicats reprochent à la direction de l’établissement qui accueille des personnes en situation de handicap un climat de terreur et de pression.

Une quarantaine d’employés et proches de résidents de la Fondation Clos Fleuri à Bulle (FR) se battent pour faire respecter leurs droits. Ils ont signé une résolution en ce sens. Ils reprochent à la direction des cas de harcèlement moral, de licenciements abusifs et une mauvaise ambiance de travail.

Les syndicats ont également informé le Conseil de la Fondation et les autorités cantonales de graves dysfonctionnements. Fribourg a commandité un audit externe sur la situation qui durerait depuis plusieurs années. En cinq ans, 83 collaborateurs ont quitté l’institution qui emploie 180 personnes, indique le journal «La Gruyère». L’établissement accueille environ 200 personnes en situation de handicap.

L’affaire s’est accélérée mercredi avec une conférence de presse menée par Bernard Fragnière, secrétaire général suppléant de la FOPIS (Fédération des organisations du personnel des institutions sociales fribourgeoises). Cité par «La Liberté», il explique qu’aucun employé ou parent de résidents n’a osé témoigner à visage découvert par crainte de représailles.

Le directeur pointé du doigt et entré en fonction en 2009, Charles Butty a réagi au micro de la RTS.

Écouter l’interview de Charles Butty dans la matinale:

Il se dit surpris des griefs énoncés: «Il y a des enquêtes de satisfaction qui sont faites fréquemment, la dernière a eu lieu l’année passée et il y a eu un taux global de satisfaction qui est de l’ordre de 82%». Il se réjouit de l’intervention d’un audit.