L’infirmité peut favoriser la maltraitance

Les personnes en situation de handicap risquent sept fois plus que les autres d’être exposées aux mauvais traitements. Les agressions les plus communes sont faites de petits détails.

En Suisse, un million de personnes est en situation de handicap, selon l’Organisation mondiale de la santé. Le chiffre peut impressionner, mais il faut savoir que tous types d’inaptitudes relatives à l’environnement d’une personne sont considérés comme un handicap: difficulté d’accessibilité, d’expression, de compréhension ou encore d’appréhension. Dès qu’une personne se trouve dépendante d’une autre pour accomplir une activité, elle s’expose à des incompréhensions qui augmentent les risques de maltraitances. C’est un véritable problème dans la mesure où les mauvais traitements seraient 2 à 7 fois plus élevés pour ces personnes.

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Celine van Till, la vie après l’accident

La Genevoise est une des deux cavalières suisses qualifiées pour les Jeux paralympiques de Rio. Il y a huit ans, elle a été victime d’un traumatisme crânien après une chute de cheval.

De cette journée, Celine ne se rappelle rien. Victime d’un sévère traumatisme crânien, elle est restée un mois dans le coma. Quand elle s’est progressivement réveillée, elle n’était plus la même.

Dans un livre, «Pas à pas», elle a raconté sa lente sortie du coma, la confusion, la colère, le terrible réapprentissage de tout: parler, marcher, tenir une petite cuillère. Et aussi la dépression, qui l’a touchée à son retour à la maison. Deux fois, l’adolescente a tenté de mettre fin à ses jours. Mais surtout, elle a raconté comment les chevaux, qui ont failli la tuer, lui ont permis de revenir à la vie. Quelques mois seulement après son accident, elle est remontée à cheval.

A Rio, la Genevoise espère se qualifier pour la reprise libre en musique, réservée aux meilleurs concurrents de sa catégorie. Mais sa plus belle victoire, elle l’a peut-être remportée en mai de cette année lorsque, pour la première fois depuis son accident, elle est tombée de cheval. A Avenches, lors d’un entraînement, elle n’a pas vu la petite barrière qui délimite le carré de dressage et a emmené sa jument droit dessus. Ronja a bondi sur le côté et désarçonné sa cavalière. «Depuis mon accident, j’avais très peur de retomber, confie-t-elle. Alors j’étais tellement contente de voir que ça pouvait se produire sans qu’il ne m’arrive rien… Je suis entrée dans l’écurie où ma mère préparait mon autre jument, j’ai éclaté de rire et je lui ai dit: «Maman, je suis tombée, mais tout va bien.»

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Insieme reçoit le Prix Adèle Duttweiler 2016

La fondation Insieme reçoit le Prix Adèle Duttweiler, doté de 100’000 francs.

L’organisation d’entraide de parents, qui soutient les personnes mentalement handicapées et leurs proches, est récompensée pour son précieux engagement, indique mardi la fondation.

Insieme compte plus de 8000 membres dans toute la Suisse. La cérémonie en son honneur aura lieu le 21 septembre à Rüschlikon (ZH).

La récompense est attribuée tous les deux ans à des personnes ou des organisations qui se sont distinguées de façon particulière dans le domaine social. Le conseil de la fondation décernant le prix est composé de représentants des dix coopératives Migros.

Source : ats

Au café, tendre la main à l’autre

A l’occasion de la deuxième Fête interculturelle de Collombey-Muraz, la population a pu faire mieux connaissance avec le monde de la surdité grâce à une animation originale de la FSS (Fédération Suisse des Sourds)

Habitant de Collombey, Stéphane Faustinelli officie depuis vingt-cinq ans en tant que directeur régional Romandie de la FSS à Lausanne. Il apprécie cette occasion: «Participer à un tel rendez-vous est important. Car la surdité est un handicap invisible mais qui touche un peu plus de 10% de la population.

L’objectif est de sensibiliser chacun au monde de ceux qui en souffrent, d’expliquer leur vie quotidienne, leur culture, le droit que nous défendons de l’accessibilité à l’information…»

Chargée de la commission qui organise la fête interculturelle, la municipale Geneviève Burdet voit d’un bon œil cette animation inédite. «C’est un grand symbole car quand on parle d’intégration, on pense toujours aux étrangers. Mais il est essentiel d’intégrer tout le monde, y compris celui qui a une différence. Respecter et accepter l’autre tel qu’il est permet de beaucoup avancer. On ne doit pas toujours entrer dans un moule.»

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Visiter le site de la SSV (Société des Sourds du Valais)

Lire également notre article du 14 septembre 2015 « Apprendre à signer pour commander une bière »