Une course pour briser les barrières du handicap

Au Lieu (vallée de Joux) , la Coupe de la Combe a invité  les personnes en situation de handicap mental à se réunir sur des parcours à ski de fond ou en raquettes.

168 participants en situation de handicap mental, en provenance d’institutions de toute la Suisse romande, ont pris  le départ de la 30e Coupe de la Combe pour effectuer  des parcours de 1,3 ou 5 km. Au final, ils ont tous reçu le même prix, même si chacun a eu  droit à son temps chronométré.

«Nous tenons à ce que cela soit similaire à une course normale», souligne Yves Paquier, instigateur de la Coupe de la Combe. L’idée de cette manifestation, à laquelle participent plus de 130 bénévoles, lui est venue dans les années 1970, alors qu’il encadrait, en tant qu’éducateur spécialisé, une sortie en ski de fond au col du Marchairuz avec des personnes en situation de handicap mental. «L’hiver, il y avait peu d’activités pour les handicapés et ils ne sortaient presque jamais. Cette manifestation a permis de promouvoir la pratique du ski de fond auprès des institutions.»

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Le curling utile pour les personnes paraplégiques?

Quatorze patients paraplégiques ont testé le curling pendant deux mois, pour une étude réalisée à la Haute Ecole de Santé sur les capacités d’équilibre des blessés médullaires.

Une étude sur les capacités d’équilibre de blessés médullaires lors de la pratique du curling en salle a vu le jour à la Haute Ecole de Santé, en collaboration avec la Clinique universitaire de Balgrist à Zurich et la Clinique romande de réadaptation à Sion. Quatorze patients paraplégiques ont participé au projet porté par Anne-Gabrielle Mittaz Hager, professeure auprès de la filière Physiothérapie.Le projet a pour objectif d’évaluer les capacités d’équilibre des patients en fauteuils roulants lors de la pratique de cette activité sportive en salle.

Résultats en cours d’analyse

Avant le début de l’étude, les capacités d’équilibre assis des quatorze patients ont été évaluées par deux tests. Des mesures répétées après 4 et 8 semaines d’entraînement. Les chercheurs sont en train d’analyser les données recueillies.

Source : le Nouvelliste.ch

La 1ère figurine Lego en chaise roulante

Le groupe danois Lego a dévoilé sa toute première figurine en situation de handicap, accompagnée de son chien d’assistance. Le blog allemand de fans de Lego Promobricks a publié des photos de ce nouveau personnage lors de la foire du jouet de Nuremberg, relève le quotidien britannique Guardian.

La marque fait ainsi savoir à la campagne #ToyLikeMe qu’elle a compris le message. L’année dernière, une pétition lancée sur Change.org et signée par plus de 20’000 personnes, exigeait que Lego inclue des personnages plus divers, dont de jeunes figurines en fauteuil.

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Les transports publics lausannois (TL) améliorent l’accès pour les fauteuils roulants

Grâce à quatorze remorques qui ont été transformées (datant de 1990, accouplées aux trolleybus de la série 700), toutes les compositions de véhicules des Transports publics lausannois (TL) circulant sur le réseau disposent désormais d’un accès aux personnes en fauteuil roulant. La rampe, mobile, mise sous clé dans l’espace situé entre les deux portes de la remorque, peut être installée par le conducteur sur demande du client à mobilité réduite qui sera assisté le temps de l’embarquement.

Homologuée par l’Office fédéral des transports (OFT) et le Service des automobiles et de la navigation (SAN), la place pour fauteuil roulant est désormais inscrite dans le permis de circulation des remorques. La plateforme a été aménagée à l’intérieur du véhicule conformément aux standards exigés. Elle dispose d’un dossier d’appui, d’un crochet de retenue, d’une main courante et d’un bouton d’arrêt.

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Aipoly,une application qui dit ce qu’elle voit

L’application Aipoly révolutionne la vie quotidienne des personnes malvoyantes ou aveugles, elle transcrit en direct l’environnement de l’utilisateur. Les technologies de reconnaissance visuelle, d’intelligence artificielle et d’assistance vocale se mettent au service des personnes déficientes visuelles pour leur permettre de « voir » à travers leur Smartphone.

Des milliers d’objets sont aujourd’hui identifiables grâce à l’appareil photo et la fonction vidéo des smartphones. L’utilisateur scanne l’objet voulu, Aipoly donne le nom et la taille de ce dernier à haute voix. La personne déficiente visuelle peut donc se projeter dans l’espace et adapter sa gestuelle. En moyenne Aipoly est capable de reconnaître trois objets par seconde et 900 couleurs différentes, une capacité d’action sensiblement remarquable pour une version bêta.

La startup australienne qui développe cette application révolutionnaire veut aller encore plus loin. La prochaine version d’Aipoly proposera une fonctionnalité de reconnaissance des scènes. Très simplement, elle décrira l’environnement dans lequel se trouve l’utilisateur, tout en mettant en relation les objets qui l’entourent, par exemple «un chat sur une table».

Lien pour télécharger la version bêta (en anglais) sur iTunes.