Avec ProcheConnect, l’association d’aide aux handicapés Pro Infirmis étend son offre de soutien aux familles qui assument un accompagnement.
Le nouveau site est dédié spécifiquement aux proches aidants d’handicapés. Leurs besoins ne sont pas exactement les mêmes que ceux de personnes s’occupant de seniors ou d’un parent malade, même si certains besoins se recoupent, d’autres sont très différents.
Le mARTigny boutique-hôtel où travaillent trente personnes en situation de handicap mental est exploité depuis cent jours à la rue des Vorziers 7.
Ouvert au début du mois d’octobre, le mARTigny boutique-hôtel en est à cent jours d’exploitation. Le directeur Bertrand Gross tire un bilan très encourageant de cette expérience: «Au restaurant, le succès va au-devant de nos espérances avec un taux de fréquentation réjouissant. Et notre carte péruvienne est très appréciée. Pour l’hôtel, je pense que cet établissement 3-étoiles supérieur répond à la demande dans la région.»
L’intégration des personnes en situation de handicap – elles sont trente à travailler dans les différents secteurs de l’établissement – est également une réussite. «Elles sont enchantées par l’aventure qu’elles sont en train de vivre et les clients apprécient les qualités d’accueil et de service manifestées», ajoute Bertrand Gross.
Installé à la rue des Vorziers 7, le mARTigny boutique-hôtel est le fruit d’un partenariat entre la Fondation en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) et la Fondation Pierre Gianadda. Il abrite 52 chambres. Sa construction a coûté quelque 15 millions de francs
Que ce soit du chocolat, des céréales ou une fondue , il y en a pour tous les goûts dans le paquet cadeau de Coop. Les dix partenaires qui ont contribué à la création du paquet sont des marques qui ont une longue tradition, ancrées en Suisse depuis longtemps et connus par les clients depuis leur plus tendre enfance
Pour assembler tous ces paquets, l’entreprise a fait appel à des personnes souffrant de handicap qui travaillent dans des ateliers protégés.
La nouvelle jurisprudence sur les troubles psychosomatiques ne bénéficie pas aux assurés AI dont la demande de rente avait été refusée en vertu de l’ancienne, valable jusqu’en juin dernier. Le Tribunal fédéral a débouté une femme qui s’était heurtée à un refus en 2011.
Un changement de jurisprudence n’a pas pour effet, en règle générale, de modifier une décision entrée en vigueur si elle touche une prestation durable, telle qu’une rente AI, indique le TF dans un arrêt diffusé lundi. Une exception ne peut être admise que si la décision antérieure se révèle insoutenable.
En juin dernier, la Haute Cour avait décidé d’abandonner la présomption selon laquelle les troubles somatoformes peuvent être surmontés par un effort de volonté raisonnablement exigible. Il faisait ainsi sauter un verrou qui avait bloqué depuis plus d’une dizaine d’années l’accès à une rente AI pour les assurés souffrant d’affections psychosomatiques, comme la fibromyalgie.
En lieu et place, l’AI doit désormais se fonder sur une évaluation de la capacité fonctionnelle de la personne concernée d’exécuter une tâche. Cette nouvelle jurisprudence a ainsi mis un terme à une pratique controversée, qui avait perduré près d’une dizaine d’années.
Avertie de ce changement, une assurée avait espéré un réexamen de son cas, après le rejet d’une demande de rente en 2011. En 2013, elle avait déposé une nouvelle requête, expliquant qu’elle souffrait également d’un syndrome psychosomatique.
Selon le TF, l’assurée s’est trompée lorsqu’elle a cru pouvoir bénéficier de la nouvelle jurisprudence. Les refus de rente prononcés sous l’ancienne jurisprudence n’apparaissent pas, sans autre, contraires au droit, inadéquats ou absolument insoutenables au regard de la nouvelle pratique. (Arrêt 8C-590/2015 du 24 novembre 2015)
Source : ATS
En Suisse, les personnes en situation de handicap continuent de subir des inégalités. Un constat qui a été dénoncé au début du mois de décembre par « Intégration Handicap ». L’association faîtière suisse des organisations des personnes handicapées réclame davantage d’emplois, la mise en place d’un réseau de transports adapté aux besoins ou encore une école ordinaire pour tous les enfants.
« Dans le canton de Neuchâtel, la situation n’est pas meilleure », selon Simone Juillerat Meyer, vice-présidente de Forum Handicap Neuchâtel. Elle estime qu’il est urgent d’agir au niveau de l’intégration scolaire des enfants en situation de handicap. « Si la société les reconnaît dès leur plus jeune âge et qu’ils sont intégrés dès leur naissance dans les structures d’accueil et plus tard à l’école, nous allons apprendre à vivre avec eux et cette différence deviendra de moins en moins évidente. Ainsi plus tard, on va leur reconnaître le droit au travail », explique Simone Juillerat Meyer.
Forum Handicap Neuchâtel a dernièrement rencontré le conseiller d’Etat Alain Ribaux pour proposer ses services et ses expériences de terrain dans le but d’améliorer les conditions des personnes handicapées. « Les discussions ont été positives et il y a une volonté du Canton de Neuchâtel de travailler à l’intégration de ces personnes, selon Simone Juillerat Meyer. « Il est important que toutes les associations travaillent ensemble pour revendiquer les droits des personnes en situation de handicap. Un travail qui doit se faire au niveau cantonal », conclut-elle.
Source : rtn.ch
