E-Accessibility : plan d’action du Conseil fédéral

Le Conseil fédéral souhaite améliorer encore l’accès aux informations en ligne de la Confédération pour les personnes avec handicap. Il a approuvé à cet effet un plan d’action sur trois ans pour promouvoir l’accessibilité numérique. But de l’opération : intégrer les prescriptions en matière d’accessibilité dans tous les processus et structures concernés.

Le plan d’action E-Accessibility 2015-2017 vise à épauler les départements et les offices, à créer des outils et à élaborer des recommandations en lien avec l’accessibilité numérique. Une plateforme d’information centrale sera mise en place pour garantir le partage de connaissances et d’expériences. Concrètement, il s’agit par exemple d’intégrer une fonction de lecture (synthèse vocale) aux sites Internet et aux documents et applications électroniques, ou encore de permettre la navigation sans souris.

Ce plan d’action a été élaboré par un groupe de travail interdépartemental institué par le Conseil fédéral en juin 2014. Ce même groupe de travail sera chargé de réaliser les mesures d’ici à 2017, avec le soutien du service E-Accessibility de la Confédération, créé en 2014 pour trois ans.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand) en 2004, la Confédération a déjà largement adapté ses sites Internet de manière à les rendre accessibles à tous. Avec le plan d’action E-Accessibility, elle entend non seulement combler les dernières lacunes, mais aussi se conformer aux prescriptions de la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, entrée en vigueur en Suisse en mai 2014.

En Suisse, plus de 1,4 million de personnes vivent avec un handicap. En termes d’égalité des chances et d’autonomie, Internet leur offre des opportunités extraordinaires. Les technologies de l’information et de la communication sans barrières favorisent la participation des personnes handicapées à tous les niveaux de la vie courante, facilitant notamment leur intégration professionnelle.

Source : news.admin.ch

Un chien d’assistance pour lutter contre des troubles narcoleptiques

Depuis son enfance, Ingrid souffre d’hypersomnie  une maladie du sommeil qui pousse à dormir n’importe ou à n’importe quel moment. Malgré sa maladie, elle passe avec succès une formation de physiothérapeute . Au fil du temps, son mal s’aggrave et  elle doit finalement renoncer à son travail.

Pour éviter des situations embarrassantes comme s’endormir dans la file d’attente à la caisse d’un magasin Ingrid ne sort pratiquement plus de chez elle . Elle se coupe peu à peu du monde et n’a plus de vie sociale.

Un jour elle entend parler de l’association Le Copain, basée dans sa région, qui forme des chiens d’assistance pour les personnes handicapées au plan moteur ou souffrant d’épilepsie.

Malgré une approche incertaine car le cas n’a jamais été expérimenté par l’association Le Copain elle tente l’aventure dans l’espoir de retrouver une vie normale.

Aujourd’hui, c’est une femme épanouie qui  nous parle avec émotion de  son chien Ibis qu’elle considère comme son « ange-gardien »

Lire le témoignage de Ingrid dans fémina.ch

Visiter le site de l’Association Le Copain

 

La maison des cabossés

Son nom: la Maison d’Orphée. Mais dans le quartier, certains l’appellent la « Maison des fous ». Ce foyer psychiatrique ouvert, au cœur de Lausanne, accueille des résidents bipolaires, schizophrènes ou qui souffrent d’addictions en tous genres. Ses pensionnaires ont tous accepté de témoigner face à la caméra de Temps Présent. Ils parlent de leur maladie, de leurs rêves et de leur quotidien, entre blues et espoir.

Comme l’Orphée du mythe, les résidents du foyer psychiatrique la Maison d’Orphée ont eux aussi connu l’enfer. L’enfer de la maladie mentale, le repli et le rejet qu’elle provoque si souvent. Ils s’appellent Anne-Elise, Lorie, Chantal, Corinne ou Marc-Olivier. Ils sont schizophrènes, bipolaires, alcooliques repentis ou anciens toxicomanes. Tous veulent s’en sortir, remonter la pente.

Entre deux mondes

S’ils assurent avant tout le bien-être de leurs résidents, les établissements comme la Maison d’Orphée ont également pour objectif de faire office de passerelle entre l’hôpital psychiatrique et un retour à la vie normale. Un objectif difficile, car le succès n’est pas toujours au rendez-vous malgré les efforts consentis de toutes parts.

Temps Présent a voulu rendre compte de ce travail au jour le jour en suivant le quotidien des résidents et des soignants de cette maison pas comme les autres.

Un reportage de Cédric Louis Image : Pascal Gauss Son : Emilie Spierer Montage : Aline Weber

Voir l’émission

Audacieux pari d’un hôtelier à Martigny

Le Martigny Boutique Hôtel constitue une première en Suisse romande. Outre-Sarine, plusieurs hôtels ont des collaborateurs en situation de handicap Mais jamais en si grand nombre. Et ce sont surtout des personnes souffrant de difficultés psychiques ou d’apprentissage.

L’institution compte plusieurs ateliers protégés dans tout le Valais romand, occupant 360 personnes handicapées mentales. Elles y fabriquent notamment des biscuits et des confitures, qui sont désormais en vente au Martigny Boutique Hotel.

Ce projet d’envergure aura coûté 14,8 millions de francs.
La FOVAHM a obtenu le crédit bancaire nécessaire en complétant ses 6 millions de fonds propres par un prêt sans intérêt de la promotion économique valaisanne et un crédit hôtelier. S’y ajoute un parrain de cœur, Léonard Gianadda, qui a offert les affiches et les reproductions d’œuvres qui ornent les 52 chambres de l’établissement.

Visiter le site du Martigny Boutique Hôtel

Visiter le site de la Fondation Gianadda

Solutions contre la stigmatisation des sourds en psychiatrie

Les personnes sourdes sont très largement stigmatisées dans notre société. Doublement fragilisés, les patients sourds ayant des troubles mentaux souffrent d’erreurs médicales ou perdent leur autonomie lors des soins psychiatriques à cause de préjugés. Une meilleure connaissance de leurs aptitudes de communication et l’intervention d’un interprète en langue des signes garantissent une amélioration de la prise en charge clinique de ces patients.

La surdité n’est pas associée nécessairement à un trouble psychique, même si très souvent une personne sourde peut entrer dans le système de santé mentale en l’absence de maladie mentale grave, à cause du fonctionnement du réseau traditionnel de soins des patients sourds.

Comme les autres soignants, les professionnels de santé mentale ont souvent une connaissance limitée de la surdité et de sa culture. Ce qui aboutit depuis longtemps à une «observation muette» des pathologies, c’est-à-dire à un diagnostic sans échange dans la langue du patient, la langue des signes. Ceci a un impact très important sur la capacité du soignant à évaluer la maladie et à intervenir de manière précise.

Lire l’article de planetsante.ch