Les nuances d’un non à la sélection d’embryons

Dans le débat sur l’autorisation du diagnostic préimplantatoire, les organisations de défense des personnes handicapées font figure d’opposant numéro un. Elles incarnent le front du non à une pratique – la sélection d’un embryon sain au moment de la fécondation in vitro (FIV) – qu’elles perçoivent souvent comme une porte ouverte à l’eugénisme.

Si le oui l’emportait dans les urnes ce dimanche, elles sont déjà prêtes à soutenir un éventuel référendum contre la nouvelle loi. Pourtant, sous l’apparente unité d’une coalition de 17 organisations qui ont appelé très tôt à voter contre le DPI, les postures se teintent de nuance. Toutes ne s’opposent pas au principe de l’examen génétique des cellules embryonnaires.

Pro Infirmis, principale coalition d’organisations spécialisées dans le handicap en Suisse, s’est montrée favorable au DPI, lors de la première procédure de consultation sur la question, avant de s’opposer à la loi élaborée par le parlement, jugée trop permissive. «Je ne partage pas les craintes d’eugénisme de certains opposants au DPI, explique Urs Dettling, directeur adjoint. Notre société est capable de mettre en place des garde-fous et globalement, les conditions de vie des personnes handicapées n’ont cessé de s’améliorer.» Ainsi, l’organisation est d’accord avec la pratique, mais «à condition qu’elle soit accessible aux couples atteints par une maladie héréditaire grave uniquement».

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Payerne abandonne le projet d’une «école inclusive»

C’est une déception pour Cédric Blanc. Le directeur de la Fondation de Verdeil qui rêvait de voir s’ouvrir à Payerne une «école inclusive» doit tirer un trait sur ce concept qui aurait pu être une première suisse. La Commune de Payerne n’entre en effet pas en matière pour ce projet qui prévoyait la création d’espaces scolaires communs pour des enfants handicapés et des petits élèves «en pleine santé». Les enfants auraient ainsi partagé certains cours, le dessin ou la rythmique, mais pas tout le cursus.

Ce projet pionnier d’école inclusive s’articulait autour de deux bâtiments. L’un de 16 classes pour les élèves du primaire et l’autre de 7 classes réservées à l’enseignement spécialisé. Une UAPE (Unité d’accueil pour écoliers) et un parc public complétaient ce concept novateur.

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Création de vêtements adaptés aux personnes en situation de handicap

L’école de couture de Sierre crée depuis deux ans des vêtements pour les personnes en situation de handicap. Le fruit d’une collaboration avec une association alémanique.

« Enfin des habits à la mode pour les personnes handicapées. D’habitude ce que l’on peut porter fait un peu grand-mère », sourit Janique Rössli habillée d’un ensemble confectionné par l’école de couture de Sierre. « Le thème était le Pérou j’ai ensuite pu choisir les couleurs. » Les apprentis oeuvrent actuellement à la fourniture d’une vingtaine de pièces à l’association alémanique amjamo.

C’est en assistant à la présentation des vêtements créés il y a bientôt deux ans que Anneli Cattelan et son association amjamo ont approché l’école de couture. En passant par elle, les personnes en situation de handicap peuvent profiter de vêtements sur mesure.

Valorisant aussi pour le couturier

C’est une classe de 2ème année avec quelques premières qui confectionnent ces pièces un peu particulières. « La fabrication n’est pas si difficile mais c’est très différent », indique Elise Pochon apprentie couturière. « Les tissus ne sont généralement pas les mêmes et il faut crée des fermetures éclairs selon les besoins de la personne qui va porter le vêtement. »

Son camarade Rafael Lopes relève le côté valorisant pour lui d’une telle confection. « C’était vraiment intéressant de travailler pour que le vêtement serve et facilite la vie de quelqu’un. »

Source : le nouvelliste.ch

Après la loi du 1er juin 2015 les e-trottinettes sont déjà en rupture de stock

Depuis la nouvelle loi du 1er juin 2015 s’appliquant aux gyropodes (plates-formes électriques à une ou deux roues de type Segway) et autres voiturettes électriques les e-trottinettes s’arrachent et sont déjà en rupture de stock.

Lien vers le communiqué de presse de la Confédération suisse concernant l’assouplissement des prescriptions relatives à certains véhicules électriques.

Les e-trottinettes ressemblent à des jouets et se plient comme les modèles traditionnels mais elles ont un moteur électrique (dans la roue arrière) et une batterie intégrée dans le plateau. Silencieuses et rapides elles peuvent rouler jusqu’à 25 km/h et les piétons ne sachant pas que ces engins sont électriques peuvent être amenés à ne pas les entendre ou à sous-estimer leur vitesse.

Il existe actuellement un vide juridique qui ne précise pas à partir de quel âge on peut les utiliser ni à quels endroits elles peuvent circuler.

Mobilité Piétonne Suisse demande des éclaircissements afin de déterminer si une e-trott doit faire partie de l’espace piéton. Elle craint en effet des accidents en hausse si les deux catégories se partagent le même cadre.

Voir une e-trott en action

Soirée «GENEVA DISCO FEVER of the 90s up to now» en faveur de l’association «Le Copain»

Le samedi 6 juin 2o15 , Sol Event va tenter de réunir la coquette somme de 25 000 francs en organisant une soirée au Théâtre Pitoëff, à Plainpalais. Les bénéfices de l’événement seront reversés à Le Copain, association suisse d’éducation de chiens d’assistance.

Les bénéfices de l’événement seront reversés à Le Copain, association suisse d’éducation de chiens d’assistance.

Le montant visé par cette agence, qui met sur pied des événements à but caritatif, n’a pas été déterminé au hasard: il s’agit du prix d’un animal éduqué et formé pour venir en aide aux personnes handicapées ou épileptiques. «Nous espérons pouvoir ainsi offrir un chien à quelqu’un dans le besoin. Nous reverserons quoi qu’il en soit l’argent récolté à l’association, même si nous n’atteignons pas notre objectif financier», explique l’organisatrice de la soirée, Silviane Ruffier. Petite restauration, vente de boissons, retransmission de la finale de la Champions League et animations musicales par des DJ genevois sont au programme.

L’organisatrice a souhaité s’investir personnellement pour Le Copain, qu’elle connaît bien. Elle a en effet déjà participé à des projets de soutien en sa faveur. «Cette association fonctionnant sur la seule générosité des gens me touche, commente Silviane Ruffier. Le chien représente un lien avec l’extérieur et garantit des interactions pour les personnes handicapées.» Jean-Pierre Fougeiret, directeur de l’association Le Copain, a été enchanté par l’action entreprise.

Reste que le succès de cette belle initiative est un vrai défi. La Genevoise n’a pas reçu, jusqu’à présent, le nombre désiré d’inscriptions pour la fête. Parvenir au but fixé, accueillir suffisamment de visiteurs sera de l’ordre «de la surprise» samedi. Mais Silviane Ruffier garde bon espoir: «Les gens s’inscrivent souvent à la dernière minute.» Elle songe à répéter l’événement annuellement. (Source : tdg.ch)

Renseignements et programme de la soirée (réservée au plus de 28 ans)