L’ex-directeur de la Fondation suisse pour les cyberthèses (FSC) condamné

Le directeur de la Fondation suisse pour les cyberthèses (FSC) a été condamné à une peine privative de liberté de 24 mois avec sursis par le tribunal de district de Monthey (VS). Il a été reconnu coupable notamment de gestion déloyale aggravée et de faux dans les titres.

Le tribunal a suivi le procureur qui avait requis, le 18 novembre dernier, une peine privative de deux ans avec sursis. Dans un communiqué diffusé mercredi, le tribunal indique avoir notamment retenu que le directeur s’était versé des honoraires mensuels de 12’000 francs en 2008 et 2009, alors que la situation financière de la fondation ne le permettait pas.

Le tribunal souligne aussi que le directeur avait engagé son fils comme salarié de la fondation sans l’autorisation du conseil. L’ex-directeur devra rembourser plus de 330’000 francs à la Fondation suisse pour les cyberthèses au titre de dommage. Il devra aussi verser quelque 28’000 francs au titre de frais d’avocat et payer les frais de justice qui s’élèvent à un peu plus de 5600 francs.

La FSC a été créée en 1999 par le condamné. Il l’a dirigée en qualité de secrétaire général du conseil de fondation. Le but de la fondation est de concevoir des prothèses externes destinées à améliorer et aider la stimulation musculaire de paraplégiques.

source : le nouvelliste

lire notre article du 16 novembre 2014

Les personnes handicapées doivent pouvoir s’impliquer à la vie politique, publique, culturelle et sportive

Le Département fédéral de l’intérieur (DFI) a tenu une conférence ce lundi à Berne, en préambule à la journée internationale des personnes handicapées. Selon le DFI, ces dernières devraient aussi pouvoir s’intégrer à la vie politique et publique, culturelle ou sportive.

Les personnes handicapées devraient aussi pouvoir participer à la vie politique et publique, culturelle ou sportive. La thématique était au cœur de la conférence du Département fédéral de l’intérieur (DFI) qui s’est tenue lundi à Berne, en préambule à la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre.

Quelque 150 personnes, dont de nombreux experts en situation de handicap et le conseiller fédéral Alain Berset, ont participé à la conférence et évoqué des pistes pour améliorer la participation des personnes handicapées dans la société, notamment celle des personnes ayant un handicap psychique ou cognitif, écrit lundi le DFI dans un communiqué.

Les participants ont également formulé des recommandations visant à renforcer la participation des personnes handicapées dans les projets de promotion de l’égalité bénéficiant du soutien de la Confédération. La conférence était organisée par le Bureau fédéral de l’égalité pour les handicapés.

Le chef du DFI a déclaré que, dix ans après l’entrée en vigueur de la loi sur l’égalité pour les personnes handicapées, il était temps de passer à la prochaine étape. L’objectif est de renforcer encore la coordination à tous les niveaux politiques et d’inscrire l’égalité des handicapés dans les politiques les plus diverses, comme la participation à la vie culturelle ou la promotion de l’autonomie.

Message de solidarité

Le 3 décembre, sous le slogan « Nous avons notre mot à dire », de nombreuses organisations du domaine du handicap participeront aux actions de sensibilisation mises sur pied en plusieurs endroits de Suisse. Didier Burkhalter, président de la Confédération, adressera un message de solidarité à cette occasion.

La Journée internationale des personnes handicapées a été introduite par l’ONU en 1992 afin de sensibiliser le public aux intérêts des personnes handicapées.

Source : ATS

Lire le communiqué de presse de la DOK (en PDF)
(Conférence des organisations faîtières de l’aide privée aux handicapés)

Une gamelle au paradis

Un chien policier, un chien de déminage et un chien guide d’aveugle se retrouvent réunis au paradis et partagent  la même gamelle autour de laquelle ils échangent leurs souvenirs…

Ce roman imaginé par Charles -André Roh,  romancier aveugle, nous entraine dans un monde plein de fraicheur et d’humour qui nous montre la vie sous un angle différent en nous mettant face à une certaine réalité sur laquelle nous fermons trop souvent les yeux.

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Les assureurs proposent des prothèses dépassées

La vie de Gérald Vouilloz a basculé le 1er avril 2001, au guidon de sa moto. L’ingénieur en robotique est fauché par un automobiliste. Sa jambe gauche est arrachée à mi-cuisse, son bras gauche tient à peine à son corps. S’ensuivent treize mois d’hôpital, 128 fractures, deux mois de coma.

Depuis, l’habitant de Vauderens (FR) se bat pour obtenir une prothèse robotisée lui permettant de marcher de façon fluide et sécurisée. Son assurance-accidents, la Suva, ne finance qu’un modèle de base, mécanique.

La Suva refuse de rembourser une prothèse plus perfectionnée qu’elle lui avait pourtant permis de tester, un genou robotisé nommé C-Leg.

Il a saisi la justice et, en novembre 2013, le Tribunal cantonal de Fribourg lui a donné raison, contraignant la Suva à financer l’appareillage. L’assurance a fait recours devant le Tribunal fédéral. Me Jean-Michel Duc s’indigne  » la Suisse a les invalides les plus mal équipés d’Europe! On les laisse avec une jambe de bois. »

S’il obtient gain de cause, ce jugement pourrait faire jurisprudence, permettant à d’autres amputés de bénéficier de ce genou.

Jean-Philippe Ruegger directeur de l’Office AI du canton de Vaud relève la problématique des nouvelles technologies « Très bientôt, des appareillages extrêmement sophistiqués qui ne sont encore que des prototypes seront proposés à la vente, et les personnes handicapées vont les demander. Or, ce n’est pas parce qu’une nouvelle technologie sort que l’assuré y a automatiquement droit« .

Lire l’article du 24heures

Un pas dans la mauvaise direction

Une autorisation sans restriction du diagnostic préimplantatoire dans la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA) serait un pas dans la mauvaise direction. La Conférence des organisations faîtières de l’aide privée aux handicapés met en garde contre les dépistages chromosomiques illimités.

Le Conseil national et le Conseil des Etats se sont prononcés pour une légalisation du DPI qui va beaucoup plus loin qu’une autorisation dans des cas exceptionnels bien définis. Le Conseil fédéral avait proposé de permettre aux couples concernés par une grave maladie héréditaire d’avoir recours au DPI (50-100 couples par an). Or, selon la volonté des Chambres fédérales, il faudrait rendre le DPI accessible à tous les couples qui procèdent à une fécondation artificielle (plus de 6000 couples par an). L’examen de l’embryon ne devrait pas seulement servir à déceler d’éventuelles maladies héréditaires. A l’avenir, des dépistages chromosomiques devraient aussi permettre d’examiner et de tester les embryons pour déceler des mutations chromosomiques spontanées (comme les trisomies).

La DOK met en garde contre cet élargissement du DPI elle redoute que les parents ne soient soumis à une pression toujours plus forte d’entreprendre tout ce qui est en leur pouvoir pour ne pas mettre au monde un enfant handicapé.

Lire le communiqué de presse de la DOK (PDF)