Il craignait de se faire arrêter pour pédophilie

(ats)

Le procès du thérapeute bernois accusé d’avoir abusé sexuellement de plus d’une centaine d’enfants et d’adultes handicapés durant 30 ans s’est poursuivi devant le Tribunal régional de Berne, avec l’interrogatoire du prévenu.

Pulsions sexuelles

Il a certes affirmé avoir eu mauvaise conscience après avoir commis ces abus. Mais ses «sentiments» étaient plus forts. L’accusé a expliqué qu’il ne s’était rendu compte que plus tard du pouvoir hiérarchique qui existait entre lui et des pensionnaires mineurs des institutions où il était engagé.

A la question de savoir ce qu’il ressentait à la lecture des 60 pages de l’acte d’accusation, l’accusé a confié «ne pas pouvoir croire» ce qui y figurait. Placé devant ses actes, le prévenu a dit être parti du principe que les relations étaient consenties. Il a même affirmé être tombé amoureux de certains garçons.

Pas d’explications

Le prévenu a déclaré «ne pas pouvoir expliquer» ses actes avec le recul. Ce Bernois, qui a sévi dans plusieurs communes de Suisse, notamment à Renan dans le Jura bernois, a décrit son arrestation survenue en 2010 comme un «soulagement», car il se sentait sous pression.

Face au tribunal, ce thérapeute affirme avoir été conscient qu’il ne pourrait plus exercer son métier, qui représentait tout pour lui, si ses penchants pédophiles étaient découverts. Il n’a en revanche jamais, durant toutes ces années, songé à se confier à quelqu’un.

Durant cette première journée, le pédophile présumé est apparu impassible et s’est montré coopératif. Mais ses déclarations étaient souvent fragmentaires et peu claires. Aucun témoin ne sera interrogé durant ce procès, les victimes étant pour la plupart des enfants ou des jeunes gravement handicapés.

Le procès se poursuit mardi avec le réquisitoire du Ministère public. Le verdict est attendu vendredi.

Abus filmés

Le suspect a avoué durant l’instruction avoir abusé au total de 114 victimes à partir de 1982. La plupart des cas d’abus sont frappés de prescription. L’homme doit répondre d’actes d’ordre sexuel sur des enfants, d’actes d’ordre sexuel sur des personnes dépendantes, de pornographie et de violation de la sphère intime pour avoir en partie filmé des scènes d’abus.

L’affaire avait éclaté en mars 2010 dans le canton d’Argovie. Deux pensionnaires d’un home pour personnes handicapées avaient dénoncé les agissements sexuels de cet homme. Un mois plus tard, l’accusé était arrêté à son domicile dans l’Oberland bernois.

Période d’impunité

La police cantonale bernoise n’avait informé le public qu’en février 2011. L’ampleur des abus sexuels avait suscité un vif émoi en Suisse et provoqué la consternation dans les institutions spécialisées. Ce dossier avait soulevé plusieurs interrogations, notamment comment le pédophile présumé avait pu agir aussi longtemps sans être inquiété.

Cet assistant social avait fréquemment changé de lieu de travail. Il avait été licencié deux fois en raison de son comportement, bénéficiant malgré tout d’un certificat de travail positif. Les milieux concernés avaient édicté fin 2011 une charte pour la prévention des abus sexuels sur des personnes dépendantes.

Un journaliste du Nouvelliste tente de skier les yeux bandés

A l’invitation du Groupement romand de skieurs aveugles et malvoyants (GRSA), qui organise depuis 45 ans des sorties de ski alpin, de ski de fond et des camps OJ, un journaliste du Nouvelliste a testé une descente à ski les yeux bandés, ce dimanche à Crans-Montana. Une expérience destinée à faire lui partager l’espace de quelques centaines de mètres ce que ressent un aveugle qui skie en tandem avec un guide du Groupement. Le visage masqué, notre testeur n’en menait pas large mais est arrivé au bas de la piste. Grâce notamment aux consignes de son guide d’un jour.

Source le Nouvelliste

Lien sur le site du Groupement Romand de Skieurs Aveugles et Malvoyants

Voir les activités sportives de la Section Valaisanne de la FSA

Portrait d’un président pas tout à fait comme les autres…

Jérôme Bagnoud est enseignant à mi-temps à l’Orif de Sion depuis 14 ans. Il se déplace en fauteuil roulant à la suite d’un accident de moto survenu en 1993.

Président du Club en Fauteuil Roulant du Valais Romand ainsi que de Forum Handicap Valais Jérôme Bagnoud est un homme engagé qui s’implique dans la vie associative.

Dynamique et déterminé il oeuvre sans cesse  pour sensibiliser les personnes qui prennent les décisions sur les sujets liés au handicap afin qu’elles ne le fassent pas n’importe comment car les personnes handicapées sont les mieux placées pour savoir ce qui leur convient.

Découvrez le portrait d’un président pas tout à fait comme les autres dans la revue Paracontact

Douze mini molosses viennent de voir le jour à la Fondation Barry

Les visiteurs pourront les observer au chenil de la fondation jusqu’au 18 avril 2014 durant les heures d’ouverture. Après cette date, ils seront accueillis au Musée et Chiens du Saint-Bernard de Martigny, avant de retrouver, pour la plupart d’entre eux, une nouvelle famille. «Seuls deux ou trois resteront au chenil pour poursuivre l’élevage.»

La Fondation Barry organise des journées de thérapie du comportement pour les enfants souffrant de troubles ou atteints d’un handicap.

Voir la video Barry thérapeute

Sion: du curling en chaise roulante, c’est possible

C’est suite à une rencontre avec mon témoin de mariage qui faisait partie du club de curling de Sion que j’ai eu l’idée de proposer cette activité aux membres du club en fauteuil roulant du Valais romand en 2010», a raconté Régis Dessimoz, conseiller-vie à l’Association suisse des paraplégiques (ASP), lors d’une démonstration de curling organisée pour les patients de la clinique romande SUVA à la patinoire de Sion ce jeudi.

L’aventure du curling pour personnes en chaise roulante a ainsi démarré il y a trois ans à Sion, avec une dizaine de participants paraplégiques, qui ont formé une équipe (appelée les Rollators) intégrée dans le curling club de Sion. «L’activité a tout de suite plu aux membres du club en fauteuil roulant du Valais romand», se souvient Régis Dessimoz.

Un modèle d’intégration

Depuis lors, ces passionnés n’ont plus lâché l’activité. Ces curleurs presque comme les autres participent aux compétitions régionales et nationales avec, pour adversaires, les autres clubs composés de personnes valides. «La force des joueurs de curling sur chaise roulante, c’est qu’ils côtoyent les équipes de piétons, sans aucune différence. On joue les uns contre les autres, sans se faire de cadeau», note Greg Savioz, chef technique du club de curling de Sion, également présent lors de la naissance de la première équipe des Rollators.

Pour lui, cela ne fait aucun doute, le curling permet une véritable intégration. «Nous avons toujours voulu que les joueurs en chaise roulante soient des membres comme les autres. En aucun cas, on ne voulait qu’ils soient dans leurs coins et nous, dans le nôtre», souligne Greg Savioz.

Le lancer de la pierre avec un bâton

La seule différence pour les joueurs en chaise roulante est qu’ils lancent la pierre de 20 kilos avec un bâton. «Celui qui lance la pierre est retenu par un joueur en chaise roulante pour ne pas qu’il perde l’équilibre», explique Régis Dessimoz. Les joueurs paralplégiques ne peuvent pas non plus balayer la patinoire pour faciliter l’avancement de leur pierre. «Mais ils arrivent quand même à nous battre parfois, nous les équipes de pilétons!», lance Greg Savioz.

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