« Slow-Up » Valais 2015

La 9ème édition du Slow-Up du Valais aura lieu le 7 juin 2015

Le Slow-Up Valais est également accessible aux personnes en situation de handicap.
Le parcours de 38 km est essentiellement plat. Il est possible d’emprunter des raccourcis à Bramois et Noës.

Les aires d’animation sont accessibles à toutes et à tous et des toilettes pour fauteuils roulants sont à disposition. La plupart des postes de Samaritains disposent de prises pour le chargement des fauteuils roulants électriques; sinon, le personnel connaît l’endroit le plus proche.

À Sion et à Sierre, des places sont réservées aux véhicules munis d’une carte de stationnement pour personnes handicapées.

Tandem 91 et Cerebral sont partenaires de la manifestation.

Renseignements

 

Un homme trisomique fait sa demande en musique (Italie)

Salvatore est italien. Il a 38 ans et file le parfait amour avec sa compagne Caterina. Bien que les deux amoureux soient adultes depuis longtemps, ils habitaient jusqu’ici chacun de leur côté. Mais pourquoi donc s’infliger cette séparation?

Car lorsque l’on est trisomique, vivre ensemble n’est pas toujours une chose facile.

À l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, l’association italienne CoorDown a décidé d’aider le couple à réaliser son rêve. Salvatore, accompagné de six chanteurs, est allé surprendre Caterina sur son lieu de travail, sous l’oeil des caméras, discrètes, de l’association. Émouvant.

Voir la vidéo

Pétition : Les véhicules électriques et hybrides sont un danger !

Les véhicules électriques et hybrides sont un danger silencieux pour les personnes aveugles et malvoyantes.

Lorsque le contrôle visuel est partiellement ou entièrement déficient, la perception du rapprochement d’un véhicule silencieux est rendue impossible et le risque d’accident est extrêmement élevé

Il est indispensable de créer une base légale permettant de protéger rapidement et efficacement les usagers de la voie publique vivant avec un handicap visuel.

La défense des intérêts de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA va effectuer un travail de lobbying auprès des Chambres fédérales, afin que la législation Suisse intègre le système AVAS Lire le communiqué de presse s’y rapportant

De son côté, le groupe de travail de l’Union Mondiale des Aveugles a  créé une pétition en ligne. Elle demande à l’Organisation des Nations Unies, qui est en train de rédiger une règlementation à ce sujet, que les voitures électriques soient rendues audibles pour éviter de renverser les personnes à risques c’est-à-dire les aveugles et les malvoyants, les enfants, les personnes âgées, les cyclistes etc.

En signant cette pétition http://www.change.org/p/the-united-nations-stop-look-and-listen-make-sure-electric-and-hybrid-vehicles-are-audible-to-ensure-pedestrian-safety et en la diffusant autour de vous, vous pouvez apporter votre aide au groupe de travail de l’Union Mondiale des Aveugles et contribuer ainsi à la protection du public.

Nous vous remercions d’ores et déjà de votre collaboration.

Le diagnostic préimplantatoire divise les défenseurs des handicapés

Le peuple et les cantons se prononcent le 14 juin pour inscrire dans la Constitution fédérale la possibilité de réaliser des examens génétiques sur les embryons, plus communément appelés diagnostic préimplantatoire (DPI).

Cette technique doit permettre aux parents porteurs d’une maladie grave d’éviter de la transmettre à leur descendance. Concernées au premier chef, les organisations d’aide aux personnes handicapées n’ont pas toutes la même position dans ce débat éthique.

Deux visions opposées

Dans le camp de ceux qui veulent le DPI, on trouve Intégration Handicap. Cette réforme « ouvre la possibilité aux couples qui sont porteurs de maladies héréditaires très graves (…) de faire en sorte que celles-ci ne soient pas transmises aux enfants », argumente Caroline Hess Klein, responsable de l’égalité dans cette faîtière.

Autre organisation, autre discours. Pour Magali Corpataux, secrétaire romande d’AGILE.CH, autoriser le DPI c’est faire porter aux parents une responsabilité trop lourde. Selon elle, « c’est un risque pour les parents de se voir reprocher d’avoir le choix et de ne pas faire celui qui est considéré comme le bon. »

Lire le communiqué de presse du 26 mars 2015 de AGILE.CH

Référendum envisagé

En revanche, les deux organisations se rejoignent sur un point. La loi d’application déjà votée par le Parlement, qui ouvre l’analyse génétique aux couples stériles, va trop loin. « Il y a une crainte que, par ce biais, ce soit la société qui décide quelle vie est digne ou non d’être vécue », affirme Caroline Hess Klein.

En cas de oui sur le principe le 14 juin prochain, les organisations de défense des handicapés seront ainsi unie pour combattre la loi de mise en œuvre par référendum.

source : RTS.ch

Une jeune femme sourde-muette victime de contrainte sexuelle n’obtient pas gain de cause au tribunal

Un homme de 29 ans était poursuivi le 25 mars 2015 pour contrainte sexuelle sur son amie handicapée. Il a invoqué un malentendu.

Les faits se sont produit en mai 2012, au cours d’une soirée passée au domicile de la jeune femme l’homme sous l’emprise de la cocaïne l’a forcée à une relation sexuelle qu’elle ne désirait pas.

Le témoignage de la jeune femme sourde muette évoque la situation:
«En sortant de la salle de bain, je l’ai vu sniffer de la cocaïne. A partir de là, je ne voulais plus faire l’amour avec lui. Il a voulu m’embrasser, j’ai détourné la tête. Il m’a plaquée sur le lit par les épaules. J’ai crié. Il a mis sa main sur ma bouche.»

Pour se défendre l’homme affirme qu’il ne communiquait avec son amie que par écrit et qu’il s’agit d’une incompréhension. Il affirme que lorsque son amie criait et se débattait, il a paniqué car il ne comprenait pas pourquoi elle criait. Il maintient qu’ il ne l’a empêché de sortir de la pièce uniquement pour qu’elle se calme.

Les deux parties s’accordent sur un fait: quand la jeune femme a pu formuler par écrit son intention de sortir de l’appartement, son ex-ami ne l’a plus empêchée de sortir. La procureure a abandonné l’infraction de contrainte sexuelle car, selon elle, il y a eu de l’incompréhension entre les deux protagonistes et «le fondement des actes de l’accusé n’était pas mauvais». Cela ne le disculpe pas pour autant d’une «lourde culpabilité», a-t-elle nuancé. Elle a requis 90 jours-amende à 10 fr et un traitement ambulatoire pour le prévenu qui souffre d’un trouble de la personnalité.

Lire l’article du 20 minutes