A voir sur RTS2 : le 17 décembre 2012

Le 17 décembre 2012 la RTS 2 présente deux documents ayant pour thème le handicap

Marc Ristori, d’une seconde à l’autre – à 20:40

Multiple champion suisse de motocross, Marc Ristori chute violemment lors dune compétition. Il na que 25 ans quand il apprend quil restera paraplégique. Tout sécroule en quelques secondes, mais Ristori est un battant. Il se relève tel un champion pour se construire une nouvelle vie, filmée pendant plusieurs années par le réalisateur de ce documentaire. Tout perdre – dune seconde à lautre – peut arriver à chacun. Marc Ristori a perdu son autonomie, sa mobilité, son image de soi, et aussi son travail, ses rêves, son amie, son appartement, sa voiture… Mais il na pas perdu sa passion

Mon enfant ne vole pas de ses propres ailes – à 22h30

Quand ils découvrent que leur enfant est mentalement handicapé, l’univers des parents bascule. Très vite ils décident de se battre pour donner à leur enfant dignité, indépendance et bonheur

Faciliter la vie des personnes handicapées

L’association Insieme qui s’occupe de personnes en situation de handicap présentait ses activités au Grand Conseil hier. Des gants de boxe permettaient de se rendre compte de la difficulté pour ces personnes d’attraper des objets ou de fermer sa ceinture, par exemple.

Nicole Ruppen, vice-présidente de la partie haut-valaisanne, est l’épouse du grand baillif, Félix Ruppen. Leur fils de 19 ans est handicapé mental et corporel. C’était donc important pour eux de montrer les actions de l’association qui gère notamment le projet Insieme fait la classe, permettant de faire découvrir le handicap dans les classes primaires.

Dans le Haut-Valais, l’association s’occupe des institutions, des écoles et des loisirs, alors que dans le Valais romand, Insieme gère uniquement les loisirs. Les budgets haut-valaisans dépendent donc du Grand Conseil, ce qui n’est pas le cas pour le Valais romand. La récolte d’argent pour cette dernière est lancée avec la traditionnelle vente de chocolats pour les entreprises valaisannes. Insieme Haut-Valais s’occupe de 500 enfants, et Insieme Valais romand de 330 familles. LF

Edith Nanzer et Nicole Ruppen, présidente et vice-présidente d’Insieme Haut-Valais sont avec Nathalie Rey présidente de la partie Valais romand, pour montrer les difficultés rencontrées par les handicapés

Source le Nouvelliste

Un non-voyant met en fuite son agresseur

« Ils peuvent revenir, je les attends de pied ferme, je n’ai pas peur » , commente Michel*(prénom fictif)  après l’agression qu’il a subie à Conthey le 5 décembre. Cet ancien chef d’équipe de chantier, non-voyant depuis une douzaine d’années, a été victime d’une tentative de vol à son domicile. L’auteur des faits, un requérant d’asile tunisien, a été appréhendé, puis relâché après avoir été dénoncé au Ministère public. Une information du « Nouvelliste » confirmée par la police cantonale.

Quant à la victime, elle raconte. « C’était sur le coup de 16 heures. Quelqu’un a sonné à ma porte. Lorsque j’ai ouvert, je me suis trouvé face à un homme. Il est entré dans l’appartement et a commencé à me fouiller en disant: porte-monnaie, porte-monnaie! »

Il le met en fuite

Le non-voyant, pas impressionné malgré son handicap, a réagi en repoussant l’homme sur le palier. « Je l’ai attrapé par le cou et les épaules et je l’ai jeté dehors. Il s’est alors retourné et m’a envoyé un coup de poing à la figure. Il a filé sans avoir pu me voler mon porte-monnaie. » La victime déclarait hier matin ne pas souffrir de séquelles physiques. « Chez moi, on ne prend rien, je sais me défendre » ajoute Michel.

Mais ce non-voyant n’était pas la seule victime de son agresseur hier à Conthey. Car ce Tunisien, né en 1963 et domicilié au centre de requérants de Conthey, avait décidé de faire une razzia dans le quartier. Il a ainsi volé de l’outillage dans un local d’exposition d’une entreprise. Il a aussi dérobé des cigarillos dans un kiosque. Surpris par un témoin, il a giflé la gérante qui voulait intervenir, avant de la menacer de mort.

Enfin, sous l’emprise de l’alcool, l’homme s’est rendu dans un restaurant voisin où il a volé le fonds de caisse du sommelier, avant d’être appréhendé par une patrouille mixte des polices de Conthey et Vétroz. Très agressif, le requérant d’asile a menacé de mort les policiers ainsi que leurs familles.

Source le Nouvelliste

Chiropraticien accusé de graves lésions

Il avait manipulé les cervicales d’une femme devenue partiellement handicapée.

Un chiropraticien valaisan est accusé de lésions corporelles graves par négligence sur une patiente. En 2006, ce praticien avait manipulé la nuque de cette femme, sans l’avoir informée préalablement des risques d’une telle intervention, selon l’accusation.

Le 12 décembre  au Tribunal de Martigny, devant le juge Ludovic Rossier, le Ministère public a requis une peine pécuniaire de vingt jours-amende à 210 francs, avec sursis de deux ans contre l’accusé. La peine maximale pour une telle infraction est de trois ans de prison. Selon le procureur, le chiropraticien, titulaire d’un diplôme suisse et autorisé à pratiquer en Valais depuis 1995, « devait savoir que des manipulations cervicales impulsives sur une patiente enceinte, âgée de 32 ans, étaient contre-indiquées, d’autant plus sans examen radiologique préliminaire. »

Accident cérébral

En effet, note l’acte d’accusation, « ce type d’examen permet de mettre en évidence des malformations du rachis cervical excluant des thérapies manuelles. » Mais surtout, le Ministère public ajoute que le chiropraticien ne pouvait ignorer qu’il est prudent de s’abstenir de manipuler la nuque d’une femme enceinte de cet âge, vu les modifications, notamment vasculaires, liées à sa grossesse.

Pour le Ministère public, l’accusé aurait dû savoir qu’il pouvait déclencher un accident vasculaire cérébral menant au syndrome de Wallenberg. Toujours selon l’accusation, le praticien « est très probablement » à l’origine de ce syndrome dont souffre la victime. Celle-ci s’est immédiatement sentie mal après l’intervention du praticien. Vertiges, céphalées, vomissements: quelques jours plus tard elle fut hospitalisée et transférée au CHUV. Diagnostic: accident vasculaire cérébral incomplet.

AI partielle

L’assurance-invalidité a reconnu une infirmité de travail de 18%. Cette mère de quatre enfants souffre depuis les faits de troubles de l’équilibre l’empêchant de rester longtemps debout. Cela limite les activités sollicitant des changements fréquents de position, telles que laver des vitres, passer l’aspirateur ou jardiner.

« Je ne peux plus faire de marche, ni de vélo et encore moins du ski. Si je penche la tête en arrière, je pars à la renverse » , a confié la victime au « Nouvelliste ». Pour les experts, ses handicaps sont en pratique définitifs. L’avocat de la victime, Me Henri Carron, a souligné que l’affaire a bien failli être prescrite, à quatre mois près. Il a remercié le tribunal pour avoir organisé ce procès sans tarder une fois le dossier enfin bouclé.

Défenseur du chiropraticien, Me Stéphane Coudray, a rappelé que son client conteste avoir manipulé avec vigueur la nuque de la victime et parle de mobilisation douce. Développant une foule d’éléments médicaux, estimant que son client n’a commis aucune faute et que le chiropraticien est la victime d’expertises représentant la « médecine aristocratique » contre la « médecine prolétarienne » , il a demandé son acquittement

Le jugement sera communiqué ultérieurement.

Source le Nouvelliste