L’OMS admet un lien entre vaccination anticovid et troubles auditifs

(Ecoute.ch)

Dans sa dernière newsletter consacrée aux produits pharmaceutiques, l’Organisation mondiale de la santé reconnaît une possible causalité entre la vaccination anti-covid 19 et la survenue de troubles auditifs. Il s’agirait de cas très rares, et dans la très grande majorité des cas d’acouphènes.

C’est une première qui risque de faire couler beaucoup d’encre. Dans son dernier bulletin d’information sur les produits pharmaceutiques publié en février dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis un « signal » sur des pertes auditives et des acouphènes détectés après une injection du vaccin anti-Covid, toutes marques confondues.

Dans le jargon de l’agence spécialisée de l’ONU, « signal » désigne « une information qui provient d’une ou plusieurs sources (y compris les observations et expériences), qui suggère une nouvelle et potentielle association causale, ou un nouvel aspect d’une association connue, entre une intervention et un événement ou une série d’événements connexes, soit négative ou positive, qui est jugée de probabilité suffisante pour justifier une action de vérification ».

Surveillance renforcée

Même si les cas restent très rares, leur signalement et le lien avec l’administration de vaccins ont donc conduit l’OMS à demander une surveillance renforcée aux laboratoires fabriquant les divers sérums contre le Covid 19. « La connaissance de ce lien possible peut aider les professionnels de la santé et les personnes vaccinées à surveiller les symptômes et à se faire soigner, le cas échéant. Comme il n’y a encore que des données limitées dans la recherche fournissant des preuves de ce lien, une surveillance supplémentaire est nécessaire », peut-on lire dans le signal émis par l’OMS.

Sur les 37529 personnes ayant rapporté des symptômes au 18 novembre 2021, 31644 ont déclaré uniquement des acouphènes, tandis que les 1 290 cas restants ont affirmé avoir ressenti une perte soudaine de l’audition, totale ou partielle. Des symptômes qui la plupart du temps ont régressé spontanément, même si certains cas ont nécessité l’administration de médicaments stéroïdes à doses importantes.

Enfin, de nombreux patients ont signalé des symptômes associés tels que des maux de tête, des nausées et des vertiges éléments qui ont conduit l’OMS à envisager un « mécanisme d’action impliquant le nerf vestibulo-cochléaire », situé à l’intérieur de l’oreille et responsable de l’audition ainsi que de l’équilibre.

Colloque du 13 mai 2022: «Participation et accessibilité»

(BFEH)

Participation et accessibilité

 

Le Bureau fédéral de l’égalité pour les personnes handicapées, l’Office fédéral des assurances sociales et le Secrétariat général de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales organisent un colloque consacré au droit d’être consulté et à l’accessibilité. Le colloque s’adresse aux autorités communales, cantonales et fédérales, aux organisations et associations de personnes handicapées, aux personnes avec et sans handicap ainsi qu’à la communauté scientifique.

Le colloque a lieu à Berne le 13 mai 2022 sur le site de BERNEXPO (tram 9, arrêt Guisanplatz, ou S-Bahn, arrêt Wankdorf). La participation est gratuite et les interventions auront lieu en français et en allemand (avec interprétation simultanée allemand/français et DSGS/LSF). Les interventions seront aussi sous-titrées (allemand/français).

Y seront présentés et discutés des outils pratiques permettant d’accroître l’autonomie et d’améliorer l’accessibilité. L’accent sera mis sur la vie politique et la vie publique, ainsi que sur la liberté de choix et le droit d’être consulté des personnes handicapées dans les domaines du logement et du travail. Le programme a été mis sur pied en étroite collaboration avec des personnes handicapées et leurs organisations, ainsi qu’avec des associations professionnelles.

Lien sur le site Web du BFEH

Un pas important vers la reconnaissance des langues des signes

(Inclusion Handicap)

La Commission de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national (CSEC-CN), après avoir pris connaissance du rapport du Conseil fédéral relatif à la potentielle reconnaissance légale des langues des signes suisses, se prononce en faveur de la création d’une nouvelle loi fédérale qui reconnaisse les langues des signes. La motion de la commission (22.3373 (externer Link)) charge le Conseil fédéral d’élaborer une loi ayant pour but la reconnaissance et la promotion des trois langues des signes suisses.

La loi vise à reconnaître et à promouvoir les langues des signes ainsi que l’égalité des personnes sourdes et malentendantes, en particulier dans l’accès à l’information, à la communication, à la participation politique, aux services, à l’éducation, au travail à la culture et à la santé.

Cette démarche est par ailleurs conforme aux recommandations du Comité de l’ONU, lequel a explicitement pointé du doigt, dans le cadre de l’examen de la mise en œuvre en Suisse de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, la non reconnaissance des langues des signes.

Communiqué de presse de la Fédération Suisse des sourds

L’Université populaire jurassienne mise sur l’inclusion

(rjb.ch)

La structure veut rendre ses cours et formations continues accessibles aux personnes souffrant d’un handicap visuel. Un atelier-pilote s’est tenu mardi à Moutier


Noémie Maibach, chef de projet pour l’Association des universités populaires suisse (à gauche), et Valérie Parrat, secrétaire générale de l’Université populaire jurassienne.

 

Inclure tout le monde, y compris les personnes souffrant d’un handicap visuel, dans les cours de l’Université populaire jurassienne. C’est le projet de la structure qui fait office d’UP-pilote en Suisse. Un atelier s’est tenu mardi dans ses locaux de Moutier pour évaluer les adaptations nécessaires à l’accueil de personnes aveugles ou malvoyantes. Les cours de langues, d’informatique ou de cuisine seront par exemple concernés. L’UP jurassienne a été choisie comme UP-pilote.

Valérie Parrat, secrétaire générale de l’Université populaire jurassienne, explique le projet :

L’Association des universités populaires suisse chapeaute ce projet. Le budget nécessaire à l’adaptation des cours pour les personnes aveugles ou malvoyantes a notamment été rassemblé avec l’aide du Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation.

Noémie Maibach, chef de projet pour l’Association des universités populaires suisse, présente le budget :

Le projet-pilote doit durer 2 ans. Les personnes avec un handicap visuel pourraient ensuite être intégrées dans les cours de l’Université populaire jurassienne de façon pérenne. /mmi

Hippothérapie également en cas d’infirmité motrice cérébrale ou de trisomie 21

(Inclusion Handicap)

Inclusion Handicap est intervenue l’année dernière auprès de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), conjointement avec la Fondation suisse en faveur de l’enfant infirme moteur cérébral et l’Association Cerebral Suisse, pour l’introduction d’une prise en charge par l’assurance obligatoire des soins de l’hippothérapie en cas d’infirmité motrice cérébrale ou de trisomie 21: avec succès ! Depuis le 1er janvier 2022, l’obligation de prise en charge de l’hippothérapie s’applique également aux personnes ayant une infirmité motrice cérébrale ou une trisomie 21. Par conséquent, les thérapies dont le coût est pris en charge par l’AI jusqu’à l’âge de 20 ans peuvent être poursuivies au-delà de cet âge à la charge de l’assurance obligatoire des soins.

Lire les modifications de l’Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins sur le site de l’OPAS