Location de la pension La forêt à ASA-Valais

L‘ASA-Valais (Association valaisanne d’aide aux personnes handicapées mentales), possède un lieu d’hébergement et de vacances situé à Vercorin. 

Complètement rénovée selon les nouvelles normes de sécurité, adaptée pour  les personnes en situation de handicap, la pension la Forêt est une  maison qui  peut accueillir une quinzaine de personnes en situation de handicap et leurs accompagnateurs. Elle peut être louée pour vos vacances, séjours, séminaires, rencontres, etc.

La Pension La Forêt  est également labellisée « Construction MINERGIE » pour ses infrastructures et  » Fourchette verte junior  » dans le cadre de la production et du service des repas à la cantine scolaire de Vercorin. Une initiative qui correspond aux objectifs d’intégration de l’association à la vie locale.

Renseignements et locations site www.pensionlaforet.ch

Cerebral Valais et Asa-Valais vous invite à les rejoindre à la foire du Valais

La Foire du Valais, incontournable en Suisse Romande, débute cette semaine. Cerebral Valais, hôte d’honneur pendant son 50ème anniversaire, invite l’ASA-Valais à partager son stand l’espace d’une journée.

C’est avec le plus grand plaisir que les deux associations vous accueillerons sur le stand lors de votre visite à la Foire du Valais le  dimanche 29 septembre 2013, de 10h00 à 21h00 pour parler du handicap.

L’association ASA-Valais propose également à ses membres et à ses enseignants de s’y rendre afin de présenter les cours de formation continue existants. C’est en étant ouverts sur l’extérieur, notamment lors d’espaces de rencontre tels que la Foire du Valais, et en montrant ce que l’on fait, que tout un chacun se sensibilise au handicap.

N’hésitez donc pas à  la contacter si vous êtes intéressés à participer à l’animation du stand.

Encore trop d’inégalités

Un forum pose les problèmes rencontrés par les personnes handicapées au quotidien.

Céline Van Till, Miss Handicap 2012, le sait mieux que quiconque: une personne handicapée doit se battre pour défendre sa place dans la société. « Les choses avancent, mais il reste encore beaucoup à faire, car souvent, les personnes handicapées sont certes intégrées, mais par petits groupes de personnes handicapées. Je défends la place de la personne handicapée au milieu des valides, comme n’importe quelle personne. »

Céline Van Till participe ainsi à des compétitions d’équitation avec les valides. Cette passionnée de chevaux enchaîne même les concours depuis son retour en selle après son accident. La jeune femme a chuté de cheval en 2008, et souffre, depuis lors, de conséquences d’un traumatisme crânien. « Mon cheval de 600 kg m’est tombé dessus. Je n’ai pas eu de fractures sur le corps, mais j’ai eu un traumatisme crânien et suis restée un mois dans le coma », raconte-t-elle. Une fois sortie du coma, Céline Van Till était malvoyante, temporairement tétraplégique, et ne savait plus ni parler, ni compter. Patiemment, elle a tout réappris. « Je savais où je voulais aller. Je voyais toujours une lumière claire et brillante au bout du tunnel. »

Après des étapes difficiles – « j’ai même fait une dépression » – , Céline Van Till retrouve la force d’avancer. « Dès que j’ai pu remonter sur mon cheval, j’ai revécu. Le cheval ressent tout; c’est en partie grâce à lui que j’en suis là aujourd’hui » , ajoute celle qui donne l’impression aujourd’hui de pouvoir soulever des montagnes. « Mon prochain objectif, c’est les JO de Rio! » conclut-elle avec enthousiasme. CSA

« Chaque être humain a son handicap. J’en ai un grand: je ne connais pas bien l’allemand. C’est un handicap qui me fait souffrir. (…) Il ne faut pas se laisser restreindre par son handicap. Il faut oser revendiquer, car chaque être humain a droit à sa place dans la société. » C’est ainsi que Marcelle Monnet-Terrettaz, la présidente du Grand Conseil, a ouvert le forum sur les inégalités vécues par les personnes handicapées, à l’IUKB cette semaine. Un forum organisé notamment par la commission cantonale pour les personnes en situation de handicap et Forum Handicap Valais.

De nombreux bâtiments administratifs restent toujours inaccessibles aux personnes handicapées. A l’instar de l’Hôtel de Ville de Sion. « Il est inaccessible pour un paraplégique et pour un aveugle. Si une secrétaire ne venait pas me chercher devant l’entrée, je n’arriverais jamais à destination! » , remarque Denis Maret, mal voyant. Qui voudrait que les architectes consultent les personnes handicapées avant la réalisation d’infrastructures. « Qui mieux que nous savons comment adapter tel ou tel lieu? »

Si dans la loi cantonale pour l’intégration des personnes handicapées de 1991, figure la notion du droit aux loisirs pour tous, dans les faits, rien n’est gagné. C’est ce qu’a constaté Christophe Clivaz, professeur à l’IUKB. « Il semble qu’aujourd’hui encore, il ne va pas de soi de rendre un musée accessible à tous, lorsqu’on en construit un nouveau, par exemple » , note-t-il en faisant référence au nouveau Musée cantonal de la nature inaccessible aux paraplégiques. Idem pour certains restaurants, cinémas, transports publics (télécabines, cars postaux…).

Or, les personnes avec handicap représentent un potentiel économique non négligeable. « 5 à 10% de la population sont concernés. Des millions sont en jeu. » De plus, l’amélioration des infrastructures – comme une chambre d’hôtel plus spacieuse – bénéficiera également aux autres clients. « Pourquoi ne pas lancer un projet pilote dans une station valaisanne qui ferait un effort pour adapter le lieu? Une idée originale à l’heure où toutes les stations se copient pour attirer les touristes… »

Dans les lieux de soins, l’inaccessibilité est également flagrante. « A l’hôpital de Sion, les obstacles s’enchaînent pour les personnes en chaise roulante. Il n’y a aucune chambre adaptée, alors qu’il suffirait d’investir 100 francs pour un rehausse-WC par exemple. Tous ces obstacles accentuent encore notre handicap » , note Jérôme Bagnoud, paraplégique et vice-président de Forum Han dicap. Le Dr Eric Bonvin, directeur de l’Hôpital du Valais, reconnaît ces lacunes. « Je ne peux que faire un bilan mitigé de ce qui existe aujourd’hui dans nos structures, mais la question des barrières architecturales arrive toujours au moment des coupes de budget. » Pour lui, la solution passe ainsi par le politique. « Je veillerai à vos besoins, mais je ne sais pas si j’ai beaucoup de pouvoir », précise-t-il . « Moralité: prenez soin de vous pour ne pas aller à l’hôpital! », conclut Jérôme Bagnoud, en guise de boutade.

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Résolution sur la contribution d’assistance

Près de deux ans après l’introduction de la contribution d’assistance dans l’assurance invalidité, le Conseil Égalité Handicap (CEH) et les participants à la Journée de l’Égalité 2013 tirent le constat que:

  • L’introduction de la contribution d’assistance est un progrès. L’égalité et l’égalité des chances sont renforcées pour les personnes en situation de handicap qui ont accès à la contribution d’assistance.
  • Dans sa forme et sa mise en œuvre actuelle, la contribution d’assistance présente toutefois des défauts et lacunes qui se doivent d’être améliorés et comblées.

Avec cette résolution, le Conseil Égalité Handicap et les participants à la Journée de l’Égalité 2013 demandent aux décideurs politiques, à l’administration et aux partenaires sociaux d’agir en vue de l’égalité et de l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap:

1.     Autodétermination

  • La Suisse se base sur l’article 19 de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, qui mentionne le droit à une autonomie de vie, pour mettre en œuvre et développer la contribution d’assistance.

2.     Égalité

  • Toutes les personnes en situation de handicap ont accès à la contribution d’assistance. Aucun groupe de handicap ne doit en être exclu.

3.     Liberté de choix

  • Les personnes en situation de handicap ont le droit de choisir où et avec qui elles vivent et qui les assiste. Elles ne doivent pas être désavantagées en raison de leur choix.

4.     Compensation effective

  • Les personnes en situation de handicap ont droit à une assistance pour tout ce qu’elles veulent ou doivent faire mais ne peuvent réaliser en raison de leur handicap. La contribution d’assistance doit pleinement compenser les désavantages consécutifs au handicap, en particulier des personnes «lourdement handicapées». Ce sur les principes de l’égalité et de la participation sociale.

5.     Durabilité

  • La contribution d’assistance doit être développée durablement comme un instrument fondamental parmi d’autres pour l’égalité des personnes en situation de handicap.

Ainsi seulement la Suisse réussira son passage vers une vraie égalité et une vraie inclusion sociale des personnes handicapées.