Journée au profit de l’association la Parenthèse

Le samedi 28 septembre 2013 aura lieu une journée au profit de l’association  la Parenthèse en faveur des polyhandicapés et de leur famille.

Nous vous invitons à participer à cette journée festive ou vous pourrez assiter des concerts et un appéritif dînatoire.

Voir le programme sur le site de L’association la Parenthèse

4 oeuvres crées par l’atelier d’occupation du Centre des Marmettes, exposées au Théâtre du Crochetan lors de la Schubertiade

Les pensionnaires de l’atelier d’occupation du centre des Marmettes ont apporté leur contribution à la Schubertiade en composant ces 4 oeuvres exposées au Théâtre du Crochetan à Monthey le 7-8 septembre 2013.

   

Lire l’article de Nicolas Maury sur le site de la FRSA (Fondation romande pour les personnes SourdAveugles)

Depuis dix ans, Coop intègre des personnes en situation de handicap au sein de ses équipes.

« Je suis fière que l’entreprise me donne des responsabilités. Je suis chargée du rayon des cosmétiques mais ça ne m’empêche pas d’avoir l’oeil un peu partout » , lance d’entrée Anouc Bocksberger, sourire aux lèvres. Elle est fière de son travail et cela se ressent.

Handicapée, Anouc travaille à la succursale de Conthey depuis plus d’une année. « Au début j’avais peur bien sûr et ce n’était pas facile de s’intégrer dans l’équipe. Mais maintenant tout va pour le mieux. Et les clients, eux aussi, ont pris le pli. Ils se rendent bien compte que nous sommes aptes à les renseigner » , avoue- t-elle fièrement même si elle reconnaît être « bien fatiguée » à la fin de sa journée de travail.

Pionnier en Europe

Le projet d’intégrer dans la vie professionnelle des personnes handicapées ne date pas d’hier. Sur ce point, le Valais fait même office de pionnier à l’échelle européenne.

Le projet intitulé « Coop Intégration Handicap » commence en 2003 alors que huit personnes en situation de handicap rejoignent le centre de Collombey. « Cette aventure, c’est mon plus beau souvenir professionnel. Elle a donné du sens à mon métier et à ma vie » , reconnaît, ému, Franck Truchot. Oui l’émotion est bien palpable pour ce chef de vente Coop Valais-Vaud.

C’est lui qui s’est vu confier, dix ans auparavant, le pilotage de la première équipe dite intégrée. « Une sacrée prise de risque! D’autant qu’un tel projet n’existait pas à l’époque et que nous devions l’intégrer aux exigences et aux risques du commerce de détail. »

Et de rire en se souvenant des moments vécus lors des premiers jours d’existence des équipes intégrées. Comme lorsqu’une cliente, après avoir demandé où se trouvait le papier de toilette, se voit conduire, en toute bonne foi, dans les toilettes mêmes de l’établissement. « Les personnes handicapées me donnent des leçons de vie tous les jours. Contrairement à nous, personnes soi-disant bien portantes, elles ne jouent pas de rôle. » Aujourd’hui, 33 personnes sont désormais intégrées et accompagnées par des maîtres socioprofessionnels (MSP) sur pas moins de quatre sites en Valais. Un véritable succès qui ne manque pas de faire des petits en Suisse romande puisque les cantons de Vaud, Genève, Jura, Neuchâtel et Fribourg s’y mettent aussi.

Une proximité unique

Même son de cloche du côté de la Fondation valaisanne en faveur des personnes handicapées mentales (FOVAHM) qui est partenaire du projet depuis le début.

Son directeur, Jean-Marc Dupont, salue cette rencontre entre le social et l’économie. « Cette aventure nous a donné des ailes et nous a ouvert les portes des petites et moyennes entreprises. Plus de 30 personnes en situation de handicap ont trouvé du travail grâce à cette formidable carte de visite que nous a offerte la Coop » , se félicite le directeur tout en appelant d’autres entreprises spécialisées dans le commerce de détail à venir rejoindre cette « aventure au grand coeur » .

Source Le Nouvelliste.ch

14e édition de l’Action Rayon de Soleil

Pour la 14e année, durant la dernière semaine d’août, 85 personnes de la Protection civile de 20 à 40 ans ont veillé sur 19 personnes souffrant d’isolement social et de mobilité réduite, en provenance de tout le Valais romand. L’édition 2013 s’est achevée vendredi dernier.

Créée par Jean-René Fournier pour soulager les familles en charge d’un des leurs, l’action Rayon de Soleil tenait aussi à réaliser, dans la mesure du possible, un rêve de chaque pensionnaire. Installés durant sept jours à Notre-Dame du Silence à Sion, ils ont profité d’un programme préparé dès le début de l’année par Simon Glassey, responsable de l’animation depuis dix ans.

Organiser une telle opération nécessite de pouvoir compter sur des forces tout au long de la semaine, la nuit y compris. Une mobilisation qui ne serait pas possible sans la Protection civile, mais qu’Eric Germanier tient à différencier d’un ordre de marche classique. « Nous ne pourrions pas trouver une équipe de 85 personnes durant dix jours sur une seule base bénévole. Cela dit, nombreux sont ceux à vouloir revenir chaque année. »

Source de  l’article le Nouvelliste

Valais de coeur affiche complet

Le foyer de Sierre, qui a fêté ses 25 ans , et les deux foyers sédunois, sont pleins. Un 4 e foyer est envisagé.

Les trois foyers Valais de coeur – les deux de Sion (celui de la rue de l’Envol et le centre pour personnes cérébro-lésées) et celui de Sierre – affichent complet. Les soi xante places disponibles sont toutes occupées. « Nous avons même une dizaine de demandes en cours pour le centre de personnes cérébro-lésées. Nous sommes donc en pleine réflexion pour envisager la construction d’une quatrième structure d’accueil, à moyen terme » , souligne Pascal Zufferey, le directeur de la fondation des foyers Valais de coeur.

Une réflexion entamée alors que le foyer de Sierre, créé en 1988, vient de fêté ses 25 ans.

Le foyer de Sierre accueille 21 personnes, soit des adultes avec handicap physique, pour une moyenne d’âge de 50 ans. « Les résidents ont de 18 ans à 70 ans » , remarque Pas cal Zufferey. En vingt-cinq ans d’accueil, le foyer sierrois a également vu une évolution du handicap des résidents. «  Lors de sa création en 1988, le foyer accueillait surtout des personnes IMC ou atteintes de sclérose en plaques. Aujour d’hui, les personnes soufrant de sclérose en plaques peuvent rester à domicile de plus en plus longtemps, grâce aux progrès médicamenteux. De même, la population IMC a tendance à diminuer » , explique Pascal Zufferey.

De plus en plus d’AVC

Par contre, les personnes cérébro-lésées sont de plus en plus nombreuses, suite à un accident de la route ou à un AVC. D’où l’importance de disposer de davantage de places pour ces patients-là. Au centre des cérébro-lésés de Valais de coeur, inauguré en septembre 2011, les places sont au nombre de 26. « Il y a plusieurs patients qui resteront pratiquement toute leur vie dans la structure et ne pourront retourner chez eux. Or, le centre de Champsec doit pouvoir accueillir régulièrement de nouvelles personnes. Nous envisageons donc de déplacer les patients à long terme dans nos deux autres foyers » , explique Pascal Zufferey.

Autre évolution majeure en vingt-cinq ans, la professionnalisation du personnel des foyers. « Avant, nous offrions surtout un hébergement, un lieu de vie pour les gens. Dé sormais, nous répondons aux besoins individuels des personnes, au développement de chaque patient » , ajoute encore le directeur. D’où l’engagement de maîtres socio-professionnels pour les ateliers, d’éduca teurs pour l’accompagnement, d’un assistant social et d’un neuropsychologue. « Le patient est désormais au centre. On répond à ses besoins. »

Nouvel atelier en 2014

Les ateliers permettant au patient de retrouver des repères et de développer ses capacités sont ainsi essentiels dans tous les foyers Valais de coeur. Le centre des cérébro-lésés en compte par exemple cinq, dont un atelier d’horticulture, d’informatique ou de bois. « Nous allons ouvrir un nouvel atelier dans notre structure de la rue de l’Envol de Sion l’année prochaine pour une douzaine de personnes » , dévoile Pascal Zufferey. Le directeur ne cache pas son optimisme pour l’avenir de Valais de coeur.  » Nous sommes en plein développement dans le but de répondre aux besoins de la population. »

Source Le Nouvelliste.ch