Le PDCVr s’insurge le chef du département de la formation veut calmer le jeu

Le PDCVr est persuadé des bienfaits de l’intégration des enfants handicapés dans des classes « normales ». HOFMANN/A

« Je ne suis pas surprise par la position d’Oskar Freysinger car elle correspond à ce que pense son parti au sujet de l’intégration des enfants handicapés dans des classes normales, mais là, ça commence à faire beaucoup! Il y a d’abord eu les sans-papiers et maintenant, M. Freysinger s’attaque aux enfants handicapés » , s’exclame Carole Furrer, secrétaire générale du PDC du Valais romand, suite aux propos tenus par Oskar Freysinger dans une récente interview et qui ont fait bondir la commission cantonale des personnes avec handicap (cf. « Le Nouvelliste » d’hier).

Vigilance des députés

Pour rappel, le chef du Département de la formation s’est déclaré totalement contre une idéologie de l’inclusion scolaire. Il a dit vouloir combattre une clause de la nouvelle loi sur l’enseignement primaire indiquant qu’il faut « privilégier » l’intégration. Un article que le PDCVr tient au contraire à maintenir avec force. « Il est hors de question que nous perdions les acquis que le Valais a obtenus jusqu’à aujourd’hui en matière d’intégration des enfants handicapés. Nous serons donc très attentifs lors de la deuxième lecture de la loi sur l’enseignement primaire au Grand Conseil » , ajoute Carole Furrer.

En première lecture de la loi, les députés UDC avaient déjà contesté cet article traitant de l’enseignement spécialisé. « Ils voulaient que des mesures inclusives ou séparatives soient décidées en fonction de l’établissement et de la commune. Or, c’est la situation de l’enfant que l’on doit regarder en premier. »

Pour le PDCVr, il est important d’avoir une société qui respecte les différences.  » On doit être intransigeants là-dessus » , souligne Jean-Claude Savoye, député du PDCVr et enseignant. Pour lui, ce que préconise Oskar Freysinger, à savoir une intégration évaluée pour chaque enfant, existe déjà en Valais. « C’est ce qui se fait depuis vingt ans! L’intégration en Valais n’a jamais été une obligation, mais un choix qui doit convenir à l’enfant, aux autres enfants et à l’enseignant qui peut bénéficier d’un accompagnement. Depuis des années, l’intégration des enfants à besoins particuliers est recherchée, mais cela ne veut pas dire que c’est un dogme. »

Oskar Freysinger tente d’éteindre le feu

De leur côté, Oskar Freysinger et Michel Délitroz, le chef de l’Office cantonal de l’enseignement spécialisé, ont diffusé hier en fin de journée un communiqué rappelant la politique actuelle du Valais en matière d’inclusion scolaire. « Il apparaît que le canton a trouvé un bon équilibre entre scolarisation inclusive et séparative », soulignent-ils. Ils précisent que 743 enfants de 4 à 18 ans bénéficient de décisions individuelles pour des mesures particulières; 273 d’entre eux sont intégrés à plein temps dans une classe ordinaire. « Chaque situation fait l’objet d’une évaluation particulière (…) qui prend en compte les besoins de l’enfant en situation de handicap, le contexte scolaire et familial » , ajoutent-ils.

Les deux hommes affirment être « ouverts au dialogue » et « vouloir apporter sérénité et assurance aux parents et professionnels » .

Source : le Nouvelliste du 10.07.2013 article de la journaliste Christine Savioz

Le chef du département de la formation choque la commission cantonale

Dans une récente interview, parue dans le «Sonntagsblick» en juin dernier le chef du département de la formation s’est déclaré contre l’intégration scolaire des enfants avec handicap dans des classes « normales ».

Ces déclarations ont choqué les milieux concernés. A commencer par les membres de la commission cantonale qui ont décidé, à l’unanimité, d’écrire au chef du département de la formation pour exprimer leur consternation. «Le Valais a été pionnier en matière d’intégration des personnes handicapées, avec une loi datant déjà de 1991, très généreuse et moderne où l’on montrait la volonté déterminée de cette philosophie d’intégration», rappelle Georgie Lamon.

De son côté, Oskar Freysinger est surpris par les inquiétudes émises par la commission cantonale. «Je ne suis pas contre l’intégration des personnes handicapées dans les classes «normales». Simplement, cela ne doit pas être une idéologie. Il faut traiter de cas en cas», souligne-t-il.

Lire l’article de Christine Savioz dans le Nouvelliste

En chaise roulante sur l’autoroute…

Une femme de 62 ans a emprunté l’autoroute A4 à bord de sa chaise roulante électrique le 8 juillet 2013  à Schaffhouse.

Après avoir traversé un tunnel de 1,5 km à une vitesse de 10 km/h, elle s’est dirigée vers la sortie de l’A4. Derrière elle, un embouteillage s’est formé. L’incident n’a pas fait de blessé.

Les automobilistes qui se trouvaient derrière le véhicule insolite se sont montrés patients et respectueux, indique la police. Les agents qui avaient repéré la chaise roulante sur les vidéos surveillance du tunnel, l’ont interpellée peu après.

La sexagénaire n’a pas pu expliquer sa manoeuvre. Elle devra toutefois faire face à des conséquences juridiques.

Source : Le Nouvelliste

Divers dans la diversité: LGBT 360 Handicap (GE)

Pour sa première rencontre, le nouveau groupe romand 360 Handicap  (groupe de rencontre, de discussion et de partage pour les personnes LGBT handicapées), basé à Genève a réuni deux participants et un accompagnateur, autour de l’animateur Marc Berthon, danseur et pédagogue. Ce dernier a accepté sans hésitation de mettre en place ce groupe, après avoir travaillé de nombreuses années dans le monde du handicap.

Très sensible à l’intégration, Marc Berthon est en effet à la base de l’association de danse inclusive «Dansehabile», qui inclut dans ses stages des personnes présentant des handicaps, qu’ils soient moteurs, sensoriels ou mentaux.

Depuis quelques années, il arrive de plus en plus fréquemment de croiser des personnes à mobilité réduite dans les soirées 360° fever, un premier pas vers l’intégration au sein de la communauté LGBT (lesbien, gay, bi et trans). 

Prévu comme un espace de rencontre, de partage et de convivialité, le groupe espère accueillir des personnes présentant tous types de handicap. «La difficulté que l’on va rencontrer est que souvent, les handicapés se sentent plus à l’aise avec des personnes du même groupe de handicap», explique l’animateur. «Trois paramètres entrent en jeu: mental, physique et autonomie, et un malvoyant ne rencontre pas les mêmes difficultés qu’un paraplégique ou qu’une personne atteinte du syndrome d’Asperger.» Pourtant, tous se retrouvent faire partie de la communauté LGBT, alors comment intégrer le paramètre de la diversité sexuelle? Et comme il est déjà tabou d’aborder le sujet de la sexualité avec les personnes handicapées, qu’en est-il de l’homosexualité.

Le groupe se réunit une fois par mois
Information par e-mail handi@espace360.ch
Renseignement sur  le site : 360.ch/espace/handicap

Pour plus de renseignement sur la communauté LGBT en valais voir le site :
Association LGBT  valaisanne

Offre d’emploi à la Fondation St-Joseph – Institut Don Bosco

Afin de compléter son équipe pédagogique, L’institut Don Bosco à Sion  recherche 

un(e) enseignant(e) spécialisé(e) pour sa classe de préapprentissage (75%)
– un(e) enseignant(e) spécialisé(e) pour sa classe de 2CO (100%)

Entrée en fonction  dès le 19 août 2013.

Les candidatures complètes doivent être adressées à : institut.donbosco@gmail.com