Privé de la moitié de ses indemnités parce qu’il a «pris un risque»

Tétraplégique, Giorgio Ott vit dans une chaise roulante depuis ce jour d’été 2009 où il a plongé du haut d’un arbre dans les eaux troubles du Rhin à un endroit où le fleuve était trop peu profond. Cette semaine, le Tribunal fédéral a décidé que le Zurichois de 23 ans ne toucherait que la moitié de ses prestations d’assurance accident. A vie.
Motif: selon la Cour suprême, Giorgio s’est exposé à un risque par son comportement.

Cette jurisprudence est la porte ouverte à des discussions sans fin avec les assureurs.
Si l’on commence à réduire les prestations pour tous les actes idiots que l’on considère comme téméraires, où s’arrête-t-on?

Lire l’article du Matin

L’autisme enfin reconnu ?

Améliorer la prise en charge et le suivi des personnes atteintes d’autisme (la maladie touche environ 50’000 personnes en Suisse) C’est l’objectif d’un postulat déposé le 10 septembre par le conseiller aux Etats jurassien Claude Hêche. Voir l’article du RFJ du 15.11.2012

Le Conseil Fédéral a accepté le postulat le 3 décembre. Dans sa réponse, il rappelle que la situation est insatisfaisante. Malgré quelques réserves propres au fédéralisme, il est disposé à donner l’impulsion.

Qu’est-ce que le transhumanisme?

…un petit mot du Webmaster…

« Transhumanisme » Ce mot je l’ai entendu hier pour la première fois, j’ai cherché dans Encyclopédie Wikipédia et j’ai trouvé…

Le transhumanisme est un mouvement intellectuel international prônant l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Le transhumanisme considère certains aspects de la condition humaine tels que le handicap, la souffrance, la maladie, le vieillissement ou la mort subie comme inutiles et indésirables.

Créer des prothèses ou des orthèses, des outils qui nous servent à faire mieux ce que nous savons faire moins bien, on le fait en permanence au péril de ne plus du tout savoir faire les choses que nous faisions difficilement…

Aujourd’hui, le portable est à l’extérieur de nous, il sert à téléphoner, à voir son agenda, à prendre des notes, etc. peut-être que demain, une partie du portable va être à l’intérieur de nous.

Un jour peut être le tanshumanisme dominera le monde et ceux qui ne possèderont pas de portable à l’intérieur de leur corps seront à leur tour considérés comme « handicapés »

Mais est-ce que l’homme du futur  « réparé et augmenté » aura encore besoin d’être humain ?

La communauté des sourds du Valais n’a plus d’aumônier.

« Ne nous oubliez pas »

Avec ces quelques mots dans le Nouvelliste, Rolande Praplan (SSV-Société des Sourds duValais) et Danielle Revaz espèrent retrouver un aumônier au plus vite en sensibilisant la population.

Les  besoins bien bien réels :

Mariages, baptêmes, accompagnement et célébration d’offices en langues des signes, autant de tâches assumées par l’aumônier. Et le remplacer par un interprète? « Impensable » , répondent les deux femmes en choeur. « Nous ne pourrions pas le payer puisque notre communauté n’a pas de revenus. En plus, le discours doit être adapté. C’est une manière différente de travailler. »

Directeur administratif du diocèse, Stéphane Vergère reconnaît que le poste est vacant: « Jusqu’ici, ce n’était pas un prêtre du diocèse mais un chanoine de la congrégation du Grand-Saint-Bernard qui l’occupait » , précise-t-il. Des chanoines touchés de plein fouet par la crise des vocations et qui ont quitté cet été le prieuré de Lens, mettant un terme aux liens qui les attachaient au secteur pastoral. Aujourd’hui, chacun se dit conscient des besoins de la communauté des sourds. « Mais avant d’être un problème de finances, c’est un problème de personnes » , insiste Stéphane Vergère. « Entre le charisme et les compétences, les candidats capables d’assumer une telle fonction ne courent pas les rues. » Pour sa part, Jean-Marie Lovey, prévôt du Grand-Saint-Bernard, voit dans cette situation un lieu où se vérifie la justesse des engagements. « L’Eglise se doit d’être proche des plus petits, des personnes en situation de handicap; il en va de sa crédibilité. Aujourd’hui, nous cherchons une solution juste pour que notre confrère, qui a accompagné les sourds jusqu’ici, puisse répondre à ce qui est d’abord un besoin pastoral.  » Les discussions sont donc en cours.

Source : Le Nouvelliste

Un parc de loisirs en plein air accessible aux personnes en chaise roulante

De nombreuses personnes handicapées n’aiment pas se rendre dans des parcs en plein air ou n’y vont que rarement, car elles doivent franchir de nombreux obstacles, écrit dans un communiqué la Fondation pour personnes handicapées Rodtegg. Dans le nouveau parc de loisirs « Rodte Park », elles ne rencontreront pas ce problème.

Les organisateurs veulent permettre aux personnes handicapées de s’amuser tout en connaissant leurs possibilités et leurs limites. Selon le communiqué, ce parc d’environ 2500 m2 sera le premier de ce type en Suisse.

Les coûts sont estimés à un million de francs. La moitié environ sera prise en charge par le fonds alimenté par les donations. Une récolte de dons spéciale sera lancée pour financer le reste.

Lire l’article du Nouvelliste