L’Etat de Fribourg veut mieux protéger les enfants

L’État fribourgeois exigera dorénavant un extrait spécial du casier judiciaire avant d’engager une personne travaillant avec des personnes mineures, âgées, ou handicapées.

La révision de la loi sur le personnel de l’Etat a été adoptée vendredi par le Grand Conseil par 58 voix contre 31. L’introduction du droit de grève pour les fonctionnaires a pris beaucoup de place dans les débats politiques. L’exigence d’extrait de casier judiciaire pour mieux protéger les personnes vulnérables est toutefois une autre modification importante apportée à cette loi.

Par rapport à un extrait ordinaire, l’extrait spécial du casier judiciaire a l’avantage pour le postulant de ne pas devoir divulguer l’ensemble de ses antécédents pénaux à son employeur. N’y sont cités que les éventuelles interdictions incompatibles avec les activités impliquant des contacts avec les mineurs.

Problème toutefois: l’extrait spécial ne mentionne pas les infractions sur mineurs commises avant 2015 dans le cadre privé. Car ce n’est qu’à partir de cette date que le code pénal a étendu la possibilité de prononcer une interdiction d’activité aux cas où l’infraction a été commise hors du cadre professionnel.

Pour que la protection des mineurs puisse être mise en oeuvre plus rapidement et efficacement, le Conseil d’Etat a proposé une solution transitoire: obliger les postulants à produire un extrait ordinaire de leur casier en plus de l’extrait spécial jusqu’en 2026.

Mais le Grand Conseil a même décidé d’aller plus loin pour renforcer encore la sécurité. Par 60 voix contre 31, il a allongé le délai transitoire jusqu’en 2041 comme le préconisait la commission parlementaire.

Source:ats/nxp

Le salaire du directeur de l’association des paraplégiques fait jaser

Le salaire du directeur de l’association suisse des paraplégiques, le Valaisan Thomas Troger va être réduit. De 356 000 francs par an, il va passer à 296 400 francs. Des montants qui étonnent pour une institution sans but lucratif.

Le montant des salaires versés à ses directeurs par la Fondation suisse pour les paraplégiques, une organisation sans but lucratif, fait polémique, dans la presse alémanique notamment, depuis qu’ils ont été rendus publics.

Le Valaisan Thomas Troger, le directeur de l’Association suisse des paraplégiques qui habite à Ardon, a un salaire brut de 356 200 francs cette année, auquel s’ajoute un forfait de 1000 francs par mois pour ses frais de déplacement. Un montant qui est critiqué.

La Fondation suisse pour les paraplégiques a déclaré dans un communiqué: « D’après une étude comparative récente, les salaires correspondent bien au marché. Seule exception: le salaire brut de Thomas Troger, c’est pourquoi le Conseil de fondation a exigé du Comité central compétent de l’Association une réduction progressive de ce salaire jusqu’au mois d’octobre 2019. » Décision a donc été prise de baisser le salaire de Thomas Troger. A partir du 1er octobre 2019 il sera de 296 400 francs. Contacté, Thomas Troger n’a pas souhaité réagir personnellement.

Le président de l’association suisse des paraplégiques Christian Belt justifie par contre les montants versés à son directeur. Il déclare: « Le salaire de Thomas Troger a été établi sur la base de ses responsabilités de dirigeant, de ses remarquables performances et des fonctions qu’il occupe. » Il indique aussi qu’une première étude comparative, menée en 2014, estimait que le salaire de ce directeur était « conforme au marché. »

Les autres salaires des dirigeants de la Fondation suisse pour les paraplégiques sont importants. Le directeur du Centre suisse des paraplégiques, Hans Peter Gmünder, gagne 467 415 francs par an, montant auquel s’ajoute la mise à disposition d’un studio. Le président du conseil de la fondation, Daniel Joggi, reçoit plus de 100 000 francs pour un mi-temps.

La Fondation Les Buissonnets met gratuitement un bus équipé destiné aux familles de personnes avec handicap.

La Fondation Les Buissonnets a inauguré le 2 novembre à Fribourg un bus équipé. Destiné aux familles de personnes avec handicap, il est à disposition gratuitement.

Que ce soit pour se rendre chez le dentiste ou partir un week-end, le trajet peut s’avérer compliqué lorsqu’on est en chaise roulante. La Fondation Les Buissonnets à Fribourg met gratuitement un bus équipé à disposition des familles de personnes avec handicap. Il a été remis à la fondation par la société Spitex Mobile et a été inauguré le 2 novembre, en présence d’une trentaine de personnes, dont les représentants de la fondation et sponsors – le bus étant financé par le biais de publicités d’entreprises.

«Il n’est pas nécessaire d’être lié aux Buissonnets pour l’emprunter», précise Anne Jochem, directrice des services généraux de la fondation. «Toute personne peut le demander». Le chauffeur doit appeler la fondation quelques jours avant pour réserver. Il doit ensuite remplir un formulaire et suivre une formation de quelques minutes, afin d’apprendre les aspects techniques».

La durée maximale du prêt est d’une semaine. Il est possible de sortir du canton, mais cela doit rester une exception. Le bus peut accueillir cinq personnes.

Que nous réserve la révolution numérique des CFF ?

Les traditionnels panneaux d’affichage à palettes mécaniques sur les quais de gare en Suisse disparaissent définitivement, de même que les écrans LCD depuis l’installation de nouveaux écrans numériques plus dynamiques.

Le nouvel affichage, plus flexible, est divisé en deux parties. Celle de gauche est statique, tandis que celle de droite change périodiquement. Deux à quatre affichages peuvent s’alterner à des intervalles de 15 secondes.

Les nouveaux modèles sont souvent complétés par des panneaux publicitaires séparés. L’indication des destinations et des voies se fait cependant toujours sur fond bleu. Il en va de même pour les inscriptions blanches offrant bonne lisibilité et contraste.

Dans le but de renforcer l’accessibilité aux informations, les CFF ont l’intention d’étendre les informations numériques en remplaçant les horaires d’affichage actuels jaunes pour introduire de nouveaux panneaux horaires digitaux. Le concept est actuellement testé à la Gare de Zurich.

Pour les personnes malvoyantes, les grands écrans horaires dotés de la technologie «touchscreen» apporte une grande amélioration notamment par rapport aux panneaux actuels. Une fonction loupe qui agrandit les données est parfois suffisant pour lire les informations, mais en ce qui concerne les personnes aveugles ils ne présentent aucune utilité dans la mesure ou ils ne sont pas complétés par un système de lecture sonore. Pour le moment elles doivent se contenter de se renseigner autant que possible au travers de l’application CFF pour téléphone mobile

Lorsque les résultats de ce test pilote à Zurich seront évalués, les CFF décideront de l’opportunité d’installer ces nouveaux écrans horaires tactiles, dans toutes les gares de Suisse.

«Le numérique»: ce terme suscite l’euphorie chez les uns, la confusion chez les autres. D’aucuns ne veulent même plus en entendre parler. Mais il ne saurait en être autrement pour cette innovation qui influence l’évolution technologique à l’échelle planétaire et vient par là même chambouler l’économie et la société.

Ce n’est pas sans raison qu’on parle parfois de «quatrième révolution industrielle». Comme pour toute révolution, la médaille a son revers: derrière une fenêtre d’espoir et une palette d’opportunités concrètes se cache une grande part d’incertitude. L’impossibilité pour nous, commun des mortels, de saisir la révolution numérique dans sa globalité et sa complexité, de percevoir ses limites diffuses, ne fait qu’alimenter le doute. Il est donc grand temps de scruter ce phénomène à la loupe, d’autant plus que le numérique est synonyme de profonds changements pour les CFF, leurs clients et leurs collaborateurs.

Que pensent les clients CFF du numérique ?

Cliquez sur l’image pour voir ou écouter la Vidéo des CFF
(cette vidéo est uniquement diffusée en allemand sous-titré en français )

Un container sur des places pour handicapés

Sur le parking du Relais du Saint-Bernard, un container de promotion occupe deux des quatre places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite. Un client a manifesté son agacement.

Voilà plus de deux mois qu’il trône là, à quelques mètres du hall d’entrée du Relais du Saint-Bernard, à Martigny. Un container frappé du logo de la société Valais/Wallis Promotion empiète sur deux des quatre places de stationnement du restoroute habituellement réservées aux personnes à mobilité réduite. Aménagé dans le cadre de la Triennale 2017 – qui s’est déroulée du 26 août au 22 octobre – le cabanon a servi de local de dépôt durant toute la durée de la manifestation.

Aujourd’hui totalement vide, il ne sera débarrassé que mercredi, soit plus de trois semaines après la fin de l’événement. Si son emplacement n’avait jamais suscité la moindre plainte depuis le mois d’août, un automobiliste de passage au restoroute vendredi dernier a fait changer la donne. Dans un e-mail adressé notamment à la Société de promotion des restoroutes valaisans (SPRVS), ce dernier, père d’un enfant en fauteuil roulant, s’insurge: «Je ne pense pas que c’est comme cela qu’on «accueille les touristes.»

Contacté, Paul Schnidrig, président de la SPRVS, reconnaît qu’une erreur a été commise à l’interne. Selon lui, des surfaces de stationnement complémentaires auraient dû être mises à disposition des personnes en situation de handicap lors de la Triennale, puis durant les semaines qui ont suivi. «J’avoue être passé à de multiples reprises devant ce container sans que son emplacement ne me frappe. C’est un malheureux accident, et nous nous en excusons pronfondément.» Il précise par ailleurs que tout est mis en œuvre, au Relais du Saint-Bernard, «pour que les besoins de tous les visiteurs soient satisfaits».

De son côté, la société Valais/Wallis Promotion «déplore» la situation. Elle indique, via sa responsable communication Andrea Bärwalde, ne pas avoir été impliquée dans l’organisation de la Triennale. «Et ce container ne nous appartient pas.» Propriété en effet de l’Interprofession des fruits et légumes du Valais, l’objet au centre du contentieux avait été loué aux organisateurs de l’événement artistique. «Des raisons pragmatiques ont fait que nous n’avons pas pu le déplacer plus tôt», indique Marcel Henry, responsable de l’organisation de la Triennale.

D’ici au 15 novembre, et en attendant que le container vogue vers son futur emplacement, la SPRVS indique que trois places de compensation ont été installées sur le parking.

Source : Le Nouvelliste