L’Association Pattes Tendues

Les personnes âgées ne sont pas toutes handicapées, mais pour des raisons de santé elles ne peuvent souvent pas se déplacer seule ou quitter l’EMS qui les accueillent. Les animaux sont proscrits des établissements et les résidents doivent parfois se contenter de les observer de loin…

L’Antenne valaisanne de l’Association Pattes Tendues permet aux pensionnaires d’EMS valaisans de caresser des chiens.

L’enseignement est dispensé par l’association « Pattes tendues » qui existe depuis 2013 en Valais. « Actuellement, nous avons quatorze propriétaires de chien qui visitent dix-huit établissements en Valais, dont dix-sept homes et un institut pour personnes handicapées« , explique Sylviane Métrailler, la présidente de l’antenne Valais-Chablais de « Pattes tendues ».

Reportage de Christine Savioz du Nouvelliste au home Beaulieu de Sierre.

C’est l’effervescence dans le home Beaulieu de Sierre. La chienne Skype, un golden de deux ans, est très attendue par six résidents du lieu. Des pensionnaires prêts à partager un moment de tendresse avec l’animal de Chantal Berthod. Trois quarts d’heure de complicité entre les personnes âgées et le chien, pour redonner de la vie au quotidien.

Pour Chantal Berthod, domiciliée à Salins, l’instant est quasiment magique. « C’est ma première fois dans un home. Je suis impatiente et un brin stressée », confie-t-elle quelques minutes avant d’entrer dans la salle. Pourtant, la maîtresse de Skype est au point. Elle a suivi une formation pour pouvoir emmener son chien dans l’EMS.

« Madame Bagnoud, restez à votre place! « Skype » va venir vers vous après. » Camille Peralta, assistante socioéducative au sein du home Beaulieu à Sierre, joue un peu la police dans la salle accueillant un chien de l’association Pattes tendues. Comme c’est désormais le cas un jeudi sur deux, cet EMS propose aux pensionnaires qui le désirent de passer un moment avec « Skype », le golden retriever de Chantal Berthod.

Pour cette activité, tout est réglementé. Un résident du lieu, arrivé pourtant à l’heure, se voit refuser l’entrée de la salle. « Il y a déjà six personnes présentes, Monsieur. Nous sommes complets. Vous ne pouvez pas rentrer; ce sera pour la prochaine fois « , lui indique Camille Peralta en lui barrant la route. L’homme repart, dépité, en poussant rageusement son déambulateur. « Il n’y aura pas de prochaine fois! » lance-t-il avec colère.

L’assistante socioéducative reste inflexible, puis ferme la porte. « On ne peut pas contenter tout le monde », ajoute-t-elle. Dans la salle, Chantal Berthod et « Skype » attendent, prêts à donner de l’affection et de la tendresse. Une première pour la propriétaire du jeune golden de 2 ans.  » Je viens de recevoir mon attestation de l’association après avoir suivi la formation. J’étais impatiente de me retrouver sur le terrain. Je m’attends à des moments d’émotion » , s’enthousiasme-t-elle.

Immédiatement, le contact entre la femelle « Skype » et les résidents passe à la perfection. « Elle est trop belle! J’aime bien les bêtes, vous savez », confie l’une des participantes à Chantal Berthod. La pensionnaire caresse ensuite l’animal sans se lasser, puis lui parle un peu. « J’avais un chien moi aussi; il s’appelait « Zazou », mais malheureusement il a été renversé par une voiture. » Dans les yeux de la résidente défilent quelques scènes de son passé.

« Skype » rejoint ensuite tour à tour les autres personnes âgées, placées en cercle. Toujours avec le même plaisir de se faire cajoler. « Vous voulez la coiffer un peu? » demande Chantal Berthod à l’un des pensionnaires, en lui tendant une brosse pour chien. L’homme accepte, en souriant. « Il est gentil ce golden, vraiment. » Chacun des résidents s’occupe de « Skype », lui donne une petite friandise… « Avec les animaux, on n’est jamais déçu » , murmure l’une des résidentes, presque pour elle-même.

Quelques minutes plus tard, « Skype » se couche, épuisé par tant de tendresse reçue. « Ah, je crois qu’il en a un peu marre là » , remarque Sylviane Métrailler. Présidente de l’antenne Valais-Chablais de Pattes tendues, elle a tenu à être présente pour la première de Chantal Berthod.  » Tu crois qu’il faut que j’arrête? » demande la propriétaire de « Skype » à Sylviane Métrailler, déçue que le moment de partage cesse déjà. L’activité aura duré trois quarts d’heure. « Cela m’a paru tellement court » , regrette Chantal Berthod. Doucement, elle rappelle « Skype ». Les résidents lui font un petit signe d’au revoir et patienteront quinze jours avant de revoir la chienne. « Je me réjouis déjà de revenir. Ma motivation est simplement de redonner le sourire à ces personnes âgées. » Mission accomplie.

 

Les personnes handicapées doivent pouvoir s’impliquer à la vie politique, publique, culturelle et sportive

Le Département fédéral de l’intérieur (DFI) a tenu une conférence ce lundi à Berne, en préambule à la journée internationale des personnes handicapées. Selon le DFI, ces dernières devraient aussi pouvoir s’intégrer à la vie politique et publique, culturelle ou sportive.

Les personnes handicapées devraient aussi pouvoir participer à la vie politique et publique, culturelle ou sportive. La thématique était au cœur de la conférence du Département fédéral de l’intérieur (DFI) qui s’est tenue lundi à Berne, en préambule à la Journée internationale des personnes handicapées du 3 décembre.

Quelque 150 personnes, dont de nombreux experts en situation de handicap et le conseiller fédéral Alain Berset, ont participé à la conférence et évoqué des pistes pour améliorer la participation des personnes handicapées dans la société, notamment celle des personnes ayant un handicap psychique ou cognitif, écrit lundi le DFI dans un communiqué.

Les participants ont également formulé des recommandations visant à renforcer la participation des personnes handicapées dans les projets de promotion de l’égalité bénéficiant du soutien de la Confédération. La conférence était organisée par le Bureau fédéral de l’égalité pour les handicapés.

Le chef du DFI a déclaré que, dix ans après l’entrée en vigueur de la loi sur l’égalité pour les personnes handicapées, il était temps de passer à la prochaine étape. L’objectif est de renforcer encore la coordination à tous les niveaux politiques et d’inscrire l’égalité des handicapés dans les politiques les plus diverses, comme la participation à la vie culturelle ou la promotion de l’autonomie.

Message de solidarité

Le 3 décembre, sous le slogan « Nous avons notre mot à dire », de nombreuses organisations du domaine du handicap participeront aux actions de sensibilisation mises sur pied en plusieurs endroits de Suisse. Didier Burkhalter, président de la Confédération, adressera un message de solidarité à cette occasion.

La Journée internationale des personnes handicapées a été introduite par l’ONU en 1992 afin de sensibiliser le public aux intérêts des personnes handicapées.

Source : ATS

Lire le communiqué de presse de la DOK (en PDF)
(Conférence des organisations faîtières de l’aide privée aux handicapés)

Une gamelle au paradis

Un chien policier, un chien de déminage et un chien guide d’aveugle se retrouvent réunis au paradis et partagent  la même gamelle autour de laquelle ils échangent leurs souvenirs…

Ce roman imaginé par Charles -André Roh,  romancier aveugle, nous entraine dans un monde plein de fraicheur et d’humour qui nous montre la vie sous un angle différent en nous mettant face à une certaine réalité sur laquelle nous fermons trop souvent les yeux.

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Les millionnaires ont aussi droit à l’AI

L’an passé, trois millionnaires ont reçu une rente invalidité en Suisse, selon des chiffres de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Cent soixante autres bénéficiaires de rentes AI touchaient un revenu annuel moyen de 250’000 francs ou plus durant leur vie active.

Au total, environ 230’000 rentes complètes AI ont été versées en 2013, selon les statistiques de l’OFAS, qu’une émission de la télévision alémanique SRF a rendues publiques samedi. L’émission anticipait ainsi une réponse attendue du Conseil fédéral à une interpellation parlementaire.

La conseillère nationale Margrit Kessler (Vert’Libéraux/SG) a déposé jeudi une interpellation, qui demande au gouvernement des informations sur le nombre de bénéficiaires de rentes AI possédant un haut revenu.

Elle a critiqué ces rentes dans l’émission de la SRF. «A l’autre extrémité de l’échelle salariale, il y a des gens qui sont invalides, mais qui ne touchent pas de rentes.»

Denise Chervet, directrice de l’Association suisse des employés de banque, n’est pas du même avis. Elle a rappelé que les employés à haut revenu ont payé des cotisations très hautes. Ils ont donc bien mérité, comme tous les autres employés, le droit à une rente AI en cas de problèmes de santé, a-t-elle fait valoir. Les rentes maximales mensuelles se montaient à 2340 francs en 2013.

Pour bénéficier d’une rente AI complète, il faut avoir cotisé depuis l’âge de 20 ans sans interruption. Sinon, on ne peut prétendre qu’à une rente partielle. Pour recevoir une rente, la personne assurée doit être en incapacité de travail à un taux d’au moins 40%. Une rente complète est versée dès un taux d’invalidité de 70%.

Source : le matin.ch

La première implantation commerciale suisse d’un oeil bionique

La première implantation commerciale suisse d’un œil bionique a été réussie fin octobre à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Le patient pourra utiliser le système de manière autonome d’ici quelques semaines, indique jeudi l’institution.

L’implantation de la rétine artificielle Argus II s’est déroulée sans problème et le patient, devenu aveugle des suites d’une rétinite pigmentaire, se rétablit. L’activation de la prothèse a débuté le 26 novembre. Le traitement tout compris coûte quelque 130’000 francs. En France et en Allemagne, des dispositifs existent pour une prise en charge rapide des traitements particulièrement innovants. En Suisse, il faut attendre 3 à 5 ans…

Lire l’article du 20 minutes.ch

Voir la vidéo du fonctionnement de l’œil bionique Argus II