Nouvelle thérapie pour les dommages cérébraux

Les dommages au cerveau, qui surviennent peu avant ou pendant la naissance, conduisent souvent à un handicap, en partie lourd, tout au long de la vie.

Naissance prématurée, infections ou manque d«oxygène durant la venue au monde peuvent être synonymes de lésions cérébrales graves. Ces problèmes sont souvent liés à une molécule dénommée ARN let-7 qui cause des dommages cellulaires neuronaux dans le cerveau des nourrissons

Les scientifiques, dirigés par Martin Müller, chef de clinique de l’Hôpital de l’Ile à Berne  et à l’Université de Yale, ont trouvé une possibilité d’amoindrir la mort cellulaire neuronale ainsi que les dommages liés au cerveau.

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Véhicules électriques et hybrides – un danger silencieux pour les personnes malvoyantes

La défense des intérêts de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants FSA va effectuer un travail de lobbying auprès des Chambres fédérales, afin que la législation Suisse intègre le système AVAS aux conditions suivantes

Impossibilité technique et interdiction légale de désactiver le système AVAS
Le système fonctionnera déjà à l’arrêt et jusqu’à la vitesse de 30 km/h, au moins.
Le son de synthèse émettra suffisamment de décibels pour être clairement appréhendé.

En effet, la réglementation de l’UE ne va, hélas, pas assez loin. Ainsi, l’ajout d’un dispositif d’avertissement acoustique n’est obligatoire que pour les véhicules mis en circulation dès 2021. Le conducteur pourra, à volonté, enclencher ou déclencher le système.

Il faut obliger les chambres fédérales à reconnaître  le danger silencieux que représente l’augmentation du nombre de véhicules électriques et hybrides pour les personnes concernées. Lorsque le contrôle visuel est partiellement ou entièrement déficient, la perception du rapprochement d’un véhicule silencieux est rendue impossible et le risque d’accident est extrêmement élevé. Il serait indispensable de créer une base légale permettant de protéger rapidement et efficacement les usagers de la voie publique vivant avec un handicap visuel.

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La face cachée de l’intégration (GE)

«L’école inclusive a un coût» et les enseignants paient la facture. Laurent Vité, président de la SPG (Société pédagogique genevoise) qui est membre du syndicat des enseignants romands (SER), revient sur la politique d’intégration des élèves à besoins spécifiques dans le cursus ordinaire.

Certaines classes intégrées fonctionnent parce que les enseignants acceptent de travailler plus que ce qui est demandé par le règlement pour un plein temps au primaire ou au CO. Dans le primaire, le département vient d’ajouter l’accueil des élèves à troubles du spectre autistique (TSA) et tout le monde s’accorde pour dire que ce sont des enfants qui demandent une attention accrue.

Mais rien (ou si peu) n’est proposé comme aide directe à l’enseignant pour gérer des situations de classe souvent très lourdes. La charge de travail est trop importante, simplement parce que le département et le parlement ne veulent pas engager les forces nécessaires pour réaliser le projet d’école intégrative.

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Marie-Jeanne Accietto de autisme-ge nous livre ses impressions

Petit rectificatif: «L’école inclusive a un coût» – et les élèves à besoins spécifiques paient la facture !

C’est tout de même eux les victimes du système !

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Extrait du livre Blanc du syndicat des enseignants romands (SER)
« Pour un humanisme scolaire »

L’école est ouverte à tous,
L’humanité est diverse, la population est diverse. En dépit de l’opinion dominante, c’est la différence qui est la norme et le premier devoir de l’école est de reconnaître cette diversité comme une évidence incontournable. L’école est ouverte à tous et doit dépasser les syndromes d’intégration et d’exclusion. Les différences doivent être prises en compte. Une école ouverte à tous diversifie ses pratiques et différencie ses apports pour permettre l’épanouissement de chaque élève.

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Visiter le site de l’Association valaisanne des enseignants du cycle d’orientation (AVECO) membre du syndicat des enseignants romands (SER)

 

Le destin de Louis

Amputé des deux bras, il y a un an, à la suite d’une électrocution, Louis Derungs, un jeune Morgien de 20 ans, raconte avec courage sa quête incessante de l’autonomie et le vertige d’une existence bouleversée.

Cette nuit d’automne, il pleuvait des cordes. Il a pris le taxi jusqu’à la gare de Morges. De la suite, on ignore tout ou presque. Il n’est pas monté sur un wagon, mais a-t-il voulu prendre un raccourci? S’est-il approché trop près d’une caténaire? Que s’est-il passé? On ne sait pas.  Un éclair, 15 000 volts, qui zèbre la nuit et puis le trou noir.

L’arc électrique a calciné 45% de son corps avant de ressortir par les pieds, le pronostic vital engagé: on demande à ses parents s’il faut vraiment tout faire pour le sauver. La réponse est «oui».

Louis a survécu mais une semaine après l’accident, ses bras, trop sévèrement brûlés, ont dû être amputés. Quand Louis s’est réveillé du coma, il ne savait pas qu’ils n’étaient plus là.

Louis a quitté le CHUV cet été pour la clinique romande de réadaptation de la SUVA. Un univers où chacun est concentré sur son corps, ses limites et les projets d’un avenir à reconstruire.

Depuis il a pu mettre des mots sur ses maux, il nous livre son histoire, le témoignage bouleversant d’un jeune homme de 20 ans qui reprend goût à la vie…

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Le bonheur, au-delà du handicap

Dorian c’est un cadeau de la vie pour sa famille, mais c’est aussi un petit garçon atteint d’un sérieux handicap mental. Il  est né avec une sévère malformation, l’avant de son cerveau n’étant pas séparé en deux hémisphères. A 4 ans et demi, il souffre d’un déficit de tonus musculaire qui l’empêche de marcher, de se tenir assis ou de s’alimenter normalement. Faute d’autonomie, Dorian exige une constante vigilance.

Il est différent, mais au-delà du handicap c’est un enfant aux yeux bleus et aux sourires à n’en plus finir qui part à la conquête  du  monde.

Notre monde pour Dorian c’est d’abord son intégration à la crèche La Marelle d’Erde et lorsqu’on croise  le regard pétillant de malice du petit garçon aucun doute n’est possible il  y a bien  sa place comme tous les autres petits enfants…

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