«La tête en l’air»

La vieillesse et l’Alzheimer sont des thèmes très durs, très présents, auxquels pourtant on tourne souvent le dos. Pourtant, cette maladie représente un lourd handicap pour ceux qui la vivent au quotidien.

Pour aborder ce sujet difficile, le cinéaste espagnol Igniacio Ferreras a réalisé un film d’animation, «La tête en l’air».

Pour écrire «La tête en l’air», l’artiste a visité des maisons de retraites pendant six mois, s’est entretenu avec leurs personnels et les familles des pensionnaires. «C’est comme ça que j’ai appris ce qu’était l’Alzheimer et comment on fait pour vivre avec quelqu’un atteint par cette terrible maladie», ajoute-t-il.

«Les familiers racontent avec beaucoup d’humour la maladie des vieilles personnes. L’humour, c’est indispensable pour surmonter la dureté de la réalité».

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Un village se mobilise pour offrir des Jeux Olympiques d’hiver à une jeune athlète handicapée mentale

Grâce au soutien financier de son village, Johanna Vienet, jeune skieuse de fond, participera aux prochains JO d’hiver pour personnes en situation de handicap mental.

Johanna Vienet, jeune fille de 24 ans, atteinte de trisomie, n’a peur de rien. Non contente de s’être qualifiée pour représenter la Suisse aux prochains JO spéciaux d’hiver en Corée du Sud, elle a aussi réussi à mobiliser tout un village.

Alertés par un comité de soutien formé pour l’occasion, commerçants, sociétés locales et autres particuliers ont en effet apporté les fonds nécessaires pour permettre à cette enfant du village de prendre part à ce grand rendez-vous international (112 pays représentés).

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Informations sur Special Olympics Switzerland et sur les JO spéciaux de Pyeongchang

La pensée reprend les commandes pour faire reculer le handicap

Un programme européen a planché quatre ans sur les interactions cerveau-ordinateur.

Sur le lino de la cafétéria de la Haute Ecole spécialisée de Sion, un robot d’une quarantaine de centimètres de haut se déplace tranquillement sous le regard de la presse et des scientifiques réunis pour le séminaire de clôture du programme Tobi (Tools for brain-computer interaction). Sans être spectaculaire, l’engin balade un petit ordinateur portable sur l’écran duquel apparaît le visage, concentré, de Marc André. Cet installateur sanitaire, installé à Ollon, est atteint de tétraplégie partielle. Néanmoins, depuis sa chaise roulante, c’est lui qui commande le robot qui rôde entre caméras et flashs d’appareils photo.

Un bonnet bardé d’électrodes sur le crâne, le Valaisan imagine lever ses orteils, le robot vire alors sur la droite. Il imagine ensuite lever sa main gauche, et cette fois le dispositif prend la direction opposée. « Si au départ nous souhaitions arriver à la fin du programme avec un produit clés en main, nous sommes satisfaits du travail accompli » , se félicite José del R. Millán, coordinateur de Tobi.  » Jamais nous n’aurions pu espérer qu’une centaine de personnes participent. C’est grâce à eux et à leur entourage thérapeutique qu’aujourd’hui nous disposons de prototypes solides, durables pour aller de l’avant. »

Encéphalographie

Depuis 2008, les chercheurs de Tobi planchent sur les interactions cerveau-ordinateur afin d’améliorer le quotidien des personnes en situation de handicaps moteurs sévères. Doté d’un budget de 12 millions d’euros et piloté par l’EPFL, Tobi a regroupé plusieurs universités du continent. En quatre ans, le programme a développé plusieurs prototypes non invasifs combinés aux technologies et aux protocoles d’assistance déjà existants.

« Les différents capteurs du bonnet recueillent par électroencéphalographie (EEG) divers signaux émis par le cerveau » , détaille José del R. Millán, de l’EPFL.  » Nos algorithmes entrent ensuite en scène et permettent d’identifier les marqueurs correspondant à la volonté du patient » . Dans l’exemple précédent, c’est la volonté de bouger la pointe des pieds ou le bout des doigts qui a pu être reconnue.  » Grâce à ce robot, le patient peut virtuellement se promener dans un environnement familier, rencontrer les siens et dialoguer avec eux, même s’il est à des milliers de kilomètres de là » , explique l’EPFL.

Réussir à communiquer, à surfer sur le web mais aussi rétablir une certaine mobilité sont autant de promesses portées par Tobi. Par la pensée, Jean-François, 64 ans, réussit ainsi déjà à redresser brièvement son poignet. Si ce sont encore des impulsions électriques externes qui contractent les muscles, c’est bien sa volonté qui en est à l’origine. « Le cerveau envoie un signal pour faire bouger la main et celle-ci bouge » , note le Dr Abdul Al-Khodairy, de la clinique romande de réadaptation SuvaCare, à Sion. « Le cerveau enregistre ce mouvement. Ce qui nous permet d’espérer stimuler la création de nouvelles connexions neuronales par exemple. »

Perspectives et dangers

L’interaction cerveau-ordinateur offre donc de belles perspectives thérapeutiques. Et pas seulement au sein de Tobi. A Genève, c’est sur le traitement de pathologie psychique (hyperactivité, dépressions) que Tomas Ros et l’Université travaillent par exemple.

Reste que malgré les promesses, tout n’est pas sans risque. A terme, un piratage du cerveau par des hackers (vol de code secret) ou par la police (détecteur de mensonges) n’est pas à exclure. « Nous travaillons ici en circuit fermé » , rassure José del R. Millán. « Sans contact avec l’extérieur. »

On ne peut pas en dire autant de l’industrie du jeu vidéo. Celle-ci a bien compris l’intérêt de telles technologies, des casques EEG notamment, et développe ses propres interfaces. Mais si elle peut booster la recherche, elle pourrait aussi bien, à terme, et sans garde-fou, jouer le rôle du cheval de Troie dans notre cerveau. Un jeu d’apparence anodine, qui nécessite une connexion internet, pourrait ainsi contenir une fonction cachée et permettre à certains de « voir » dans notre tête ce que l’on n’aimerait pas qu’ils voient. De quoi faire de nous de bien vulnérables proies.

Source : Le Nouvelliste

Une association de défense des droits des handicapés s’oppose à l’ouverture d’un restaurant

Plusieurs oppositions ont été enregistrées à Coppet (VD) suite au projet d’un nouveau restaurant prévu sur l’Esplanade Germaine de Staël.
Accepté par le Conseil communal en novembre, le projet a fait l’objet d’une enquête publique. «Nous avons reçu plusieurs oppositions de deux types différents», relève le syndic Gérard Produit.
Une émane d’une association de défense des droits des handicapés et fait l’objet de remarques pour les personnes à mobilité réduite. «Elles ne posent pas de problème pour la Municipalité», indique le syndic. Les autres proviennent de riverains qui s’inquiètent quant aux nuisances.

Voir l’article du journal la Côte