Portrait d’un président pas tout à fait comme les autres…

Jérôme Bagnoud est enseignant à mi-temps à l’Orif de Sion depuis 14 ans. Il se déplace en fauteuil roulant à la suite d’un accident de moto survenu en 1993.

Président du Club en Fauteuil Roulant du Valais Romand ainsi que de Forum Handicap Valais Jérôme Bagnoud est un homme engagé qui s’implique dans la vie associative.

Dynamique et déterminé il oeuvre sans cesse  pour sensibiliser les personnes qui prennent les décisions sur les sujets liés au handicap afin qu’elles ne le fassent pas n’importe comment car les personnes handicapées sont les mieux placées pour savoir ce qui leur convient.

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Sion: du curling en chaise roulante, c’est possible

C’est suite à une rencontre avec mon témoin de mariage qui faisait partie du club de curling de Sion que j’ai eu l’idée de proposer cette activité aux membres du club en fauteuil roulant du Valais romand en 2010», a raconté Régis Dessimoz, conseiller-vie à l’Association suisse des paraplégiques (ASP), lors d’une démonstration de curling organisée pour les patients de la clinique romande SUVA à la patinoire de Sion ce jeudi.

L’aventure du curling pour personnes en chaise roulante a ainsi démarré il y a trois ans à Sion, avec une dizaine de participants paraplégiques, qui ont formé une équipe (appelée les Rollators) intégrée dans le curling club de Sion. «L’activité a tout de suite plu aux membres du club en fauteuil roulant du Valais romand», se souvient Régis Dessimoz.

Un modèle d’intégration

Depuis lors, ces passionnés n’ont plus lâché l’activité. Ces curleurs presque comme les autres participent aux compétitions régionales et nationales avec, pour adversaires, les autres clubs composés de personnes valides. «La force des joueurs de curling sur chaise roulante, c’est qu’ils côtoyent les équipes de piétons, sans aucune différence. On joue les uns contre les autres, sans se faire de cadeau», note Greg Savioz, chef technique du club de curling de Sion, également présent lors de la naissance de la première équipe des Rollators.

Pour lui, cela ne fait aucun doute, le curling permet une véritable intégration. «Nous avons toujours voulu que les joueurs en chaise roulante soient des membres comme les autres. En aucun cas, on ne voulait qu’ils soient dans leurs coins et nous, dans le nôtre», souligne Greg Savioz.

Le lancer de la pierre avec un bâton

La seule différence pour les joueurs en chaise roulante est qu’ils lancent la pierre de 20 kilos avec un bâton. «Celui qui lance la pierre est retenu par un joueur en chaise roulante pour ne pas qu’il perde l’équilibre», explique Régis Dessimoz. Les joueurs paralplégiques ne peuvent pas non plus balayer la patinoire pour faciliter l’avancement de leur pierre. «Mais ils arrivent quand même à nous battre parfois, nous les équipes de pilétons!», lance Greg Savioz.

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Paraplégie et golf, compatibles

Une démonstration de paragolf a séduit les personnes en chaise roulante jeudi à la clinique SUVA.
« Pour moi, le golf est un exutoire extraordinaire! » , s’enthousiasme Pierre Massard, paraplégique depuis neuf ans. Cet « handigolfeur » comme il aime à se qualifier, est un fervent défenseur du golf pour les personnes en chaise roulante. Il est d’ailleurs candidat à la participation aux Jeux paralympiques de Rio en 2016 où ce sport devrait figurer en démonstration. « C’est un sport qui apporte tellement de satisfactions et de confiance en soi. Il m’a redonné espoir dans la vie » , a-t-il lancé jeudi 26 septembre 2013, en effectuant une démonstration à la clinique romande de réadaptation SUVA à Sion.

Une trentaine de personnes, dont plusieurs membres du club en fauteuil roulant du Valais romand (CFRVR) et des patients de la clinique, ont assisté à cette présentation organisée par la SUVA, l’Association suisse des paraplégiques et Sportplus. Certains paraplégiques ont même testé l’activité. « Ce n’est pas évident. Cela semble plus facile quand on est spectateur » , a souligné l’un des participants.

Pour pratiquer le golf, la personne paraplégique doit s’asseoir sur un paragolfeur, soit un engin lui permettant de se retrouver en position verticale. Une étape pas évidente pour des personnes qui ne sont plus levées depuis des dizaines d’années parfois. « Je suis heureux de ne pas avoir eu le vertige, car je ne m’étais jamais retrouvé debout depuis trente ans » , raconte Michel Barras, paraplégique et responsable du sport pour tous au CFRVR.

Le prix d’un paragolfeur est cependant de plus de 20’000 francs. « J’ai eu la chance de pouvoir en acquérir une grâce à une association qui me soutient dans mon projet de participer aux paralympiques » , souligne Pierre Massard. Sportif avant son accident – une chute dans une crevasse de 29 mètres de profondeur – il avoue avoir des facilités physiques pour pratiquer le golf. « J’étais judoka avant de me retrouver paraplégique et j’avais été sélectionné deux fois pour participer aux Jeux olympiques. J’ai le sens de la compétition » , précise-t-il.

Toutes les personnes handicapées n’ont cependant pas les mêmes ambitions de compétition, ni les mêmes capacités physiques que Pierre Massard. D’où la possibilité de pratiquer le « short-golf », une activité moins exigeante et ouverte à tous.  » Cela se joue avec des balles plus grandes que des balles de golf et un peu plus petites que des balles de tennis. Elles sont plus faciles à lancer. Les clubs sont aussi plus larges » , explique Manu Praz, coordinateur service de médecine du sport à la SUVA. Pour cette activité, les personnes peuvent également rester sur leur chaise roulante pour manier le club, un atout pour les paraplégiques dont les transferts de chaise en chaise sont difficiles.

Le golf pour paraplégique est le deuxième sport présenté à la SUVA. « Nous avons déjà présenté le Rafroball au début de l’année. Le but est d’en présenter régulièrement pour que les personnes concernées puissent trouver une activité qui leur convienne » , explique Beat Eggel, responsable communication.

Plusport peut ainsi renseigner les personnes intéressées. « Si le golf plaît à un certain nombre de personnes paraplégiques, c’est une activité que le club en fauteuil roulant du Valais romand pourrait par exemple proposer à ses membres, comme le curling que nous proposons déjà », conclut Robert Ramseyer, vice-président du club et responsable du sport.

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Le Club en Fauteuil Roulant du Valais Romand (CFRVR) découvre le Moléson

Après avoir été invité à découvrir les bisses du Valais, l’année passée, le Club en Fauteuil Roulant de Fribourg  (CFRF) a convié les Valaisans à découvrir l’un des plus beaux lieux de sortie accessible.

Une vingtaine de membres du club fribourgeois ont acceuilli les membres du club valaisan pour une fantastique balade au Moléson (accessible aux personnes en fauteuil roulant que depuis 2012).

Lire l’article de Christine Savioz dans le Nouvelliste

Cours d’autodéfense pour paraplégiques

Les personnes atteintes d’un handicap physique sont des proies faciles pour les malfrats. Comment réagir ? Quels sont les bons réflexes en cas d’agression ?
En Valais au centre de la  SUVA, à Sion, les personnes en fauteuil roulants peuvent participer à des cours d’aïkido et même pratiquer des exercices de nunchaku.

Le Club en Fauteuil Roulant du Valais Romand (CFRVR) s’y entraîne régulièrement depuis septembre 2010.
Voir les liens :
L’art de vivre en harmonie avec le CFRVR  (youtube)
aïkido (pdf)

Shiatsu – aïkido (diaporama)

Tous les jeudis à 18 h à la salle de gymnastique de la SUVA à Sion, retrouvez leur équipe de choc, non pas pour un entraînement à la compétition mais pour un renforcement du tonus musculaire sur une base d’exercices ludiques.
Contact et renseignements : Michel Barras 079 205 44 83

A Nottwil, La Fondation suisse pour paraplégiques  propose également des cours d’autodéfense destinés spécialement aux paraplégiques.
Lire l’article du 20 minutes