« Mais pourquoi tu vas chez le speak-iatre »

Pour marquer ses 5 ans d’activités, l’association Synapsespoir (Association de proches de personnes souffrant de schizophrénie vs)  vous invite à assister à l’après- midi conférences du 20 novembre 2014

“ Mais… pourquoi tu vas chez le speak-iatre?”

Programme et  inscriptions

Le nombre de personne est limité et les inscriptions se prennent par ordre d’arrivée.

Aucune confirmation ne pourra être envoyée. Si nécessaire, seules les personnes inscrites en surnuméraires en seront informées.

La schizophrénie touche trois mille personnes en Valais

Le Valais n’est pas épargné par la schizophrénie qui touche une personne sur cent. Trois mille personnes sont donc concernées dans le canton. Une maladie qui apparaît entre 15 et 25 ans, parfois jusqu’à 30 ans chez les femmes. « Le plus difficile est que la schizophrénie apparaît alors que la personne est en pleine formation. Le mal met ainsi souvent fin à des projets de vie » , souligne Louise-Anne Sartoretti, la présidente de Synapsespoir – l’association valaisanne soutenant les proches des personnes atteintes de schizophrénie.

Les malades doivent également faire face aux préjugés existant encore dans la population sur ce trouble. « Beaucoup de personnes croient encore, par exemple, qu’une personne touchée par la schizophrénie est très violente. Ce qui n’est pas le cas » , ajoute Louise-Anne Sartoretti.

D’où la nécessité d’informer, encore et toujours, sur cette maladie, comme le font les Journées francophones des schizophrénies qui ont lieu jusqu’à jeudi en Valais (encadré). « Depuis que nous avons fondé l’association il y a cinq ans, nous voyons heureusement des changements de mentalités dans la jeune génération nouvellement concernée par la maladie » , souligne Louise-Anne Sartoretti. Par contre, dans le reste de la population, les fausses croyances subsistent, comme le fait que c’est la consommation de cannabis qui conduit à la maladie. « C’est faux. Ce sont des préjugés tenaces qui viennent d’un fort héritage dans les conversations familiales », ajoute encore la présidente de Synapsespoir.

La plupart des personnes touchées par ce trouble souffrent de voir leurs amis les quitter, comme l’a vécu Caroline*, une Valaisanne de 40 ans, qui a vu deux de ses meilleures amies prendre la poudre d’escampette dès qu’elles ont appris la nouvelle. « La schizophrénie fait peur aux gens. » Mais Caroline n’a jamais voulu perdre espoir. « Il faut toujours croire en soi, quoi qu’il se passe. On ne choisit pas sa maladie. Ce n’est pas de notre faute.  » Elle, comme beaucoup d’autres malades, a dû abandonner sa formation, soit des études de médecine, après avoir appris le diagnostic. Un deuil difficile à faire. « Comment pouvais-je l’accepter? » , ajoute Caroline. Sans oublier la honte à laquelle les malades doivent faire face.

Leurs proches aussi sombrent souvent dans une grande tristesse à l’annonce du diagnostic. « De nombreuses personnes ne savent pas encore où s’adresser tellement elles sont démunies » , précise la présidente de Synapsespoir. Or, rester seul pour entourer le malade risque de plonger les proches dans une sorte de déprime. Car, s’occuper d’une personne atteinte par ce mal prend énormément d’énergie physique, mentale et affective. Cela peut épuiser les aidants.

L’association Synapespoir propose ainsi aux familles touchées de suivre les groupes Profamille, animés par des soignants. Ces formations permettent le partage d’expériences de la vie quotidienne autour de divers thèmes liés à la schizophrénie. Dans le but de vivre mieux, simplement. *Prénom d’emprunt

Les Journées des schizophrénies, qui ont débuté la semaine dernière, auront lieu jusqu’à jeudi. En Valais, l’association Synapsespoir sera présente aujourd’hui lundi 17 mars de 13 à 18 heures à l’hôpital de Martigny, demain mardi 18 mars de 13 à 18 heures à l’hôpital de Sion et le jeudi 20 mars de 13 à 18 heures à l’hôpital de Sierre.

Plusieurs salles de cinéma diffuseront un court métrage sur le thème de la schizophrénie avant le film à l’affiche. Le court métrage en question a remporté le premier prix de la catégorie « Schizo-attitude » au festival Haut et Court de l’EPFL. CSA

Source : Le Nouvelliste, article écrit par Christine SAVIOZ

Un guide de Santé mentale pour s’orienter dans le Valais romand

S’orienter dans le domaine de la psychiatrie du Valais romand s’avère être complexe pour les personnes concernées et leurs proches.

Le guide de santé mentale a pour but de faciliter l’accès aux informations et d’orienter toutes personnes confrontées à des troubles psychiques.

Lien pour imprimer ou commander le guide sur le site de Synapsespoir

«La schizophrénie, ça se soigne» !

«La schizophrénie, ça se soigne». Tel est le slogan des dixièmes journées de la schizophrénie, qui auront lieu la semaine prochaine en Suisse, dont le Valais.

«Pour nous, ce sont des journées très importantes, car elles permettent de faire connaître cette maladie qui fait encore peur aux gens», souligne , Louise-Anne Sartoretti présidente de l’association de Synapsespoir, le groupement valaisan de proches de personnes souffrant de schizophrénie.

 L’association Synapsespoir propose également aux proches de suivre les groupes Profamille. Il s’agit de formations sur 14 séances de quatre heures, toutes les deux semaines, animées par des soignants. Le groupe Profamille privilégie le partage d’expériences de la vie quotidienne autour de divers thèmes liés à la schizophrénie.

 Lire l’article du Nouvelliste  Page 1   et  Page 2

Lire notre article du 5 mars 2013