Handicap: les associations veulent montrer l’exemple

(nxp/ats)

Le premier plan d’action pour la mise en oeuvre de la convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées a été présenté mardi à Berne.


Photo d’illustration. (Photo: AFP)

 

La Suisse a ratifié la convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées déjà en 2014. Mardi, avec la présentation du plan d’action, les trois associations INSOS Suisse, Curaviva Suisse et VAHS Suisse veulent montrer l’exemple, et en même temps, donner d’importantes impulsions à la mise en pratique de la convention dans leur secteur, indiquent-elles dans un communiqué commun.

Trop souvent, les personnes souffrant de troubles sont réduites à leur handicap dans la conscience publique. Les propriétés normales de la condition humaine comme l’âge, le sexe ou les références culturelles leur sont contestées, considèrent les trois associations.

Le plan d’action montre dans quelle direction les associations et les institutions veulent se développer. Le point central est le développement d’une palette variée et perméable de prestations de service en commun avec des personnes souffrant de handicap.

En un an et demi, plus de 80 professionnels et personnes avec un handicap ont formulé ce projet, avec 35 objectifs et 145 mesures et recommandations.

Valable cinq ans

D’autres objectifs importants sont indiqués comme la liberté de choix, la participation, la gestion sociale et l’auto-détermination des personnes en situation de handicap. Enfin, le plan d’action plaide pour la participation complète et efficace des personnes en situation de handicap dans la société.

La réalisation du travail commencera maintenant, relèvent les associations. Le plan d’action est une chance pour tous avec sa largeur thématique et sa profondeur de contenu. Il pourra fournir un apport au réalignement de la politique suisse en matière de handicap, indique Laurent Wehrli, conseiller national (PLR/VD) et président de Curaviva, cité dans le communiqué.

Le plan d’action est valable pendant cinq ans. En automne 2023, le bilan sera dressé pour voir quels objectifs ont été atteints et où résident d’autres besoins d’actions. Une surveillance indépendante contrôlera périodiquement les progrès de la mise en oeuvre du plan d’action.