L’Orif de Sion ouvre un deuxième restaurant d’application

Le centre valaisan formant des jeunes en difficultés gère la cafétéria-restaurant de la Médiathèque à Sion, en plus de son établissement culinaire à Conthey. Un espace supplémentaire pour confronter les apprentis aux réalités du terrain.

Le centre Orif (organisation romande pour l’intégration et la formation professionnelle) de Sion offre une chance de plus à ses apprentis de se former en cuisine et au service sur le terrain. Depuis quelques semaines, il gère le restaurant de la Médiathèque Valais à Sion. L’établissement, au nom de « Trait d’union » a été présenté mardi à la presse. Il est le deuxième restaurant géré par l’Orif; le premier,  « Petits Pois Carottes » à Conthey, est en fonction depuis sept ans déjà.

Aussi une cafétéria: un atout pour les apprentis de l’Orif

A la Médiathèque de Sion, des apprentis cuisiniers et apprenties au service peuvent se confronter aux conditions réelles de leur future profession. Le restaurant sédunois permet d’ailleurs aux jeunes de se former également dans le domaine de la cafétéria, puisque l’établissement propose des mets chauds à midi mais aussi des snacks pendant toute la journée. « C’est un véritable atout pour la formation à nos apprentis, car plusieurs d’entre eux trouveront des places dans des EMS ou des hôpitaux à l’issue de leur formation. Ainsi, ils auront eu une formation concrète dans des conditions réelles », se réjouit Eric Morand, le directeur de l’Orif de Sion.

Quant aux apprentis qui ont commencé à travailler dans le nouvel établissement depuis trois semaines, ils ne cachent pas leur satisfaction. « C’est un plaisir de cuisiner ici. Nous avons du matériel moderne et il y a une bonne ambiance », note par exemple Dylan Maillard, en dernière année au centre Orif.

Source le Nouvelliste / article de Christine Savioz

Projection et conférence à l’Unipop Printse

Le Jeudi 13 novembre 2014 à 20h00 à la salle de gymnastique de l’Unipop Printse de Haute-Nendaz aura lieu la projection-présentation du court métrage réalisé par l’association Le Baluchon Virgile « La différence crée la richesse » présentée par Evelyne Rivat Métrailler.

Elle sera suivie par une conférence-intervention animée par Jérôme Bagnoud, Président de Forum Handicap Valais, sur le thème « Gérer son handicap au quotidien »

Après les questions-réponses avec le public vous pourrez partager un verre de l’amitié.

Entrée libre – Chapeau à la sortie

Voir le Flyer (en PDF)

Renseignements

Une maison de vacances pour Insieme Valais Romand

L’Association des parents de personnes handicapées mentales du Valais romand a acquis l’ancien Hôtel Mont-Blanc pour en faire son centre de vacances.

L’Association Insieme vient de finaliser le rachat de l’ancien Hôtel Mont-Blanc aux Marécottes. Cette propriété doit permettre de sortir les jeunes handicapés de leur institution pour leur offrir des activités récréatives dans un cadre agréable.

Si Insieme occupera le bâtiment tous les week-ends de l’année, durant les vacances scolaires et six semaines durant l’été, elle désire le louer en semaine afin de couvrir une partie des frais de fonctionnement et d’entretien.

Insieme a acquis le bâtiment pour un montant de 1,35 million de francs qu’elle veut financer sans recourir à l’emprunt. Dans cette optique, elle a déjà reçu d’importants dons, notamment de la part de la Loterie Romande.

Parmi les autres donateurs figure l’Association «Coup de pouce des collaborateurs UBS» créée pour soutenir des projets qui améliorent la qualité de vie des personnes souffrant d’un handicap physique, mental ou multiple en Suisse

Source : Le Nouvelliste

L’association valaisanne Pygmalion fête ses 5 ans

« Il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour que les gens trouvent l’énergie pour sortir de leurs difficultés » , souligne Raphaël Debons, président de l’association valaisanne Pygmalion proposant un coaching pédagogique gratuit aux personnes présentant un handicap au sens large ou économiquement défavorisées.

Pygmalion, qui fête ses 5 ans en ce mois d’octobre, accueille ainsi une centaine de personnes chaque année pour des entretiens individuels les remettant en selle. « Souvent, ces personnes ont perdu confiance en elles; elles n’arrivent donc plus à avancer dans leur vie » , ajoute Raphaël Debons.

Depuis sa création, l’association a accueilli des personnes de toutes les générations avec des problèmes très divers. « Notre client le plus âgé était un jeune retraité qui se sentait déboussolé par sa nouvelle inactivité; le plus jeune avait 16 ans » , précise le président de l’association. L’âge moyen des personnes aidées est aujourd’hui de 35 ans; 60% sont des hommes pour 40% de femmes.

Dès ses débuts, Pygmalion a pu bénéficier de dons de mécènes. « Ce sont eux qui nous permettent de proposer la gratuité du coaching à ceux qui en ont besoin » , explique Raphaël De bons. Les clients arrivent au sein de l’association de leur propre gré, via le bouche à oreille, ou sont aiguillés par divers organismes, comme l’unité psychosociale des instituts psychologiques valaisans, la Villa Flora, Emera, des psychiatres privés… « Certains sont venus ici après avoir vu le prospectus de Pygmalion dans la salle d’attente de leurs médecins. Nous sommes ouverts à tout le monde » , note Raphaël Debons.

En moyenne, les clients ont besoin d’une dizaine d’entretiens pour repartir plus sereins dans leur vie sociale et personnelle.  » Certains peuvent rester sur le long terme pour bénéficier d’une oreille attentive au long de leur chemin.  » L’écoute est un atout indéniable des deux intervenants de Pygmalion – Raphaël Debons, qui a suivi une formation universitaire en pédagogie curative, et Jocelyne Grueninger qui est au bénéfice d’une formation universitaire en travail social. « Nous essayons de prendre du temps avec chaque personne. Au fil des mois, nous avons remarqué que les gens ont de plus en plus besoin de s’exprimer dans un lieu neutre » , ajoute Raphaël Debons.

Une écoute précieuse qui, souvent, donne le coup de pouce salvateur. A l’image de cette dame d’une cinquantaine d’années, qui a retrouvé un poste après son passage chez Pygma lion. « Elle avait fait plusieurs mois d’arrêt pour dépression et nous a été adressée par une psychiatre avec l’idée de l’aider à retrouver du travail. C’est une personne qui avait déjà beaucoup de relations, un grand réseau, mais qui se posait beaucoup de questions sur elle et sur son parcours » , raconte Ra phaël Debons. Après une dizaine de séances, tout en conti nuant sa psychothérapie, la quin quagénaire était prête à chercher du travail, « et en a d’ailleurs rapidement trouvé « , conclut Raphaël Debons.

Source : Le Nouvelliste