Sept assistants sexuels pour handicapés certifiés en Suisse romande

L’association Corps solidaires a certifié pour la première fois le 21 février 2015 à Genolier (VD) sept assistants sexuels pour handicapés. Il s’agit d’une formation unique en Suisse romande.

Français, Italiens et Néerlandais, les sept assistants sexuels fraîchement formés n’exerceront pas en Suisse, mais dans leur pays respectif.

Ces cinq femmes et deux hommes ont suivi 200 heures d’enseignements pratique et théorique répartis sur 18 mois. Leurs services « s’adressent à toute personne majeure en situation de handicap physique, psychique ou mental, sans limite d’âge supérieure ».

Parmi les conditions pour devenir assistant sexuel, il faut être âgé de plus de 30 ans et avoir une activité professionnelle: « C’est un point important parce que cela veut dire que (ces personnes) ne vont pas chercher à vivre de l’accompagnement sexuel », explique Pascal Prayez, responsable de la formation, à la RTS.

Une prestation est facturée 150 francs et comprend deux rencontres, dont un contact préliminaire sous forme de discussion.

A l’exception de Genève, qui s’est dotée d’un statut particulier, ces travailleurs sont malheureusement encore considérés comme des prostitués dans les autres cantons.

Voir le reportage de RTSInfo

En 2013, le film The Sessions (2 nominations au Golden Globes) a permis de faire découvrir au public le travail des assistants sexuels. Il retrace l’histoire vraie du poète et journaliste Mark O’Brien. Victime d’une attaque de poliomyélite dans l’enfance, il passe la majeure partie de son temps allongé dans un poumon d’acier. Sa rencontre avec une assistante sexuelle va lui permettre d’aimer.

Voir la bande annonce du film « The Sessions »

Alain Berset veut moins de jeunes à l’AI

Il y a trop de jeunes entre 18 et 24 ans qui touchent l’assurance-invalidité (AI). C’est le constat du Conseil fédéral. Il a donc présenté le 25 février 2015, à Berne,  les lignes directrices d’un projet pour mieux intégrer les jeunes et les adultes qui souffrent d’une maladie psychique. L’enjeu est de leur permettre de trouver un job ou de le garder.

L’AI mettrait en place un répondant de confiance pour le jeune et introduirait des incitations financières envers les entreprises pour qu’elles créent des places d’apprentissage pour des  personnes handicapées.

Intégration Handicap, l’association faîtière des organisations de personnes handicapées, accueille le projet avec circonspection. Elle attend surtout des mesures concrètes car le projet paraît encore vague.

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Un handicapé gagne son long combat contre la SUVA

La vie de Gérald Vouilloz a basculé le 1er avril 2001, au guidon de sa moto. L’ingénieur en robotique est fauché par un automobiliste. Sa jambe gauche est arrachée à mi-cuisse, son bras gauche tient à peine à son corps. S’ensuivent treize mois d’hôpital, 128 fractures, deux mois de coma.

Depuis, l’habitant de Vauderens (FR) se battait pour obtenir une prothèse robotisée lui permettant de marcher de façon fluide et sécurisée. Son assurance-accidents, la Suva, ne finançait  qu’un modèle de base, mécanique.

Lire notre article du 25 novembre 2014

Depuis Gérald Vouilloz a obtenu gain de cause et la Suva devra lui payer une prothèse plus efficace

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Les riches ont aussi droit à une rente invalidité

Les riches ont aussi droit à une rente de l’assurance invalidité (AI). A défaut, il faudrait aussi plafonner les cotisations et, sans celles des hauts revenus, le financement de l’AI ne serait plus garanti, répond ce jeudi 26 février le Conseil fédéral aux critiques de la conseillère nationale Margrit Kessler (PVL/SG).

La conseillère nationale s’émeut qu’un dirigeant d’entreprise qui percevait un revenu de 400’000 francs par an reçoive une demi-rente AI si son emploi plus simple lui permet d’avoir un revenu de 200’000 francs après avoir réintégré le marché du travail. Et d’affirmer que des revenus bien moins élevés ne touchent rien.

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Bonnes perspectives concernant l’assurance invalidité

L’organisation faîtière AGILE.CH voit ses prévisions concernant l’évolution de
l’assurance invalidité confirmées. Les perspectives financières de l’AI à long terme
sont bonnes. Les dernières révisions en date et les mesures mises en place par les
offices AI en faveur de l’intégration des personnes handicapées permettent de
dégager des excédents et d’éponger entièrement la dette de l’AI, même sans
nouvelles mesures d’économie.

Lire le communiqué de presse  du 25 février 2015 de AGILE.CH (en PDF)